Des journalistes journaleux et des populistes qui sévissent sur le net s’attaquent à l’incitative marocaine d’envois d’aides alimentaires au Qatar. Pire ils la présentent comme une ponction d’une aide qui doit concerner au premier lieu des marocains.Or, il ne s’agit que d’un geste humanitaire décidé par le Souverain envers ce pays frère qui a accordé une aide massive à notre pays à l’instar des autres pays du Golfe pour réaliser notamment des projets d’infrastructure structurants et soulager le trésor public. Que représente en effet la valeur de ces envois alimentaires par rapport au 1,25 milliards de dollars accordés à notre pays par le Qatar sur les 5 milliards promis par les pays du Golfe.
Le but de ce blog et de mes articles dans la presse est de participer au débat national ; saluer les avancées de notre pays mais aussi relever les insuffisances et les défis qui me semblent retarder son développement.
Sélection du message
Synthése du livre de Berbard Lugan sur la marocanité irrefutable du Sahara occidentale.
Présentation du livre. Publié en avril 2024 aux éditions Ellipses, cet ouvrage de 108 pages propose une approche didactique et synthétique p...
vendredi 16 juin 2017
Maroc : pourquoi l’envoi de l'aide alimentaire au Qatar est une sage décision ?
Des journalistes journaleux et des populistes qui sévissent sur le net s’attaquent à l’incitative marocaine d’envois d’aides alimentaires au Qatar. Pire ils la présentent comme une ponction d’une aide qui doit concerner au premier lieu des marocains.Or, il ne s’agit que d’un geste humanitaire décidé par le Souverain envers ce pays frère qui a accordé une aide massive à notre pays à l’instar des autres pays du Golfe pour réaliser notamment des projets d’infrastructure structurants et soulager le trésor public. Que représente en effet la valeur de ces envois alimentaires par rapport au 1,25 milliards de dollars accordés à notre pays par le Qatar sur les 5 milliards promis par les pays du Golfe.
mercredi 14 juin 2017
Maroc-France : qui veut perturber la visite du M Macron au Maroc ?
Texte
Dans cet appel, le colletif en question demande au Président Macron d’évoquer avec le Roi du Maroc la situation des réfugiés syriens bloqués à la frontière et la situation dans le Rif dans ces termes « Depuis le 17 avril, des familles de réfugiés syriens sont bloquées dans une zone frontalière, près de la ville de Figuig, dans des conditions extrêmement difficiles, sous un soleil de plomb la journée et soumis à des attaques de serpents et de scorpions la nuit ».
« Depuis le 26 mai, une vague de répression, accompagnée d’arrestations massives, s’est abattue sur la ville d’Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, puis s’est étendue à d’autres agglomérations du Rif. Ces derniers jours, l’élan de solidarité et de contestation touche toutes les régions du Maroc, où des manifestations pacifiques sont dispersées voire empêchées avec violence. Sur les deux points évoqués dans cet appel il faut préciser que
concernant.
concernant.
samedi 10 juin 2017
Maroc : la manifestation de trop dimanche à Rabat et pourquoi faire ?
Au moment ou l’heure est à l’apaisement; que de
bonnes volontés – avocats, militants de la société civile, hommes
politiques et même journalistes- essaient de pousser vers une sortie de
crise en appelant pour la libérations des militants du Hirack d’Al Hoceima et
la satisfaction des doléances des populations ; deux mouvements
extrémistes complètement antinomiques (l’un est islamiste et l’autre marxiste
pur et dur) en guerre larvée parfois
mortelle sur les campus universitaires au Maroc et ce depuis des années, appellent à
une grande manifestation le dimanche à Rabat sous couvert de la solidarité avec
les habitants d’Al Hoceima mais pour des observateurs avertis pour bien autre
chose.
De plus, cette manifestation apparaît comme contre productive car elle risque de raidir un peu plus les autorités dans cette affaire et comporte des risques certains de débordements surtout que la jeunesse du PJD (qui conduit le gouvernement) annonce aussi contre toute logique sa participation à cette manifestation ; car on voit mal comment tout ce beau monde va défiler ensemble.
De plus, cette manifestation apparaît comme contre productive car elle risque de raidir un peu plus les autorités dans cette affaire et comporte des risques certains de débordements surtout que la jeunesse du PJD (qui conduit le gouvernement) annonce aussi contre toute logique sa participation à cette manifestation ; car on voit mal comment tout ce beau monde va défiler ensemble.
jeudi 25 mai 2017
Maroc: événements d'Al Hoceima quels enseignements pour qu'il n'y ait "plus jamais ça".
Les événements d'Al Hoceima s'ils ont constitué un véritable séisme invitent à réfléchir sur les voies et moyens d'une part de dépasser la crise actuelle mais aussi et surtout de prémunir le pays contre des situations pénibles similaires à l'avenir d'autre part.Si sur le premier point, les plus hautes autorités du pays ont pris à bras le corps les attentes de la population sortie en masse pour revendiquer des droits économiques et sociaux reconnus par le gouvernement lui même; sur le second, il importe de réfléchir dés à présent sur" le comment éviter pareilles situations à l'avenir". Cet article se propose donc de participer à la réflexion nécessaire à même de permettre au pays d'éviter une situation pareille à l'avenir.
mercredi 12 avril 2017
Maroc: les vraies priorités de l'enseignement
Ah si je pouvais envoyer ce message à M Hassad nouveau ministre de L'éducation Nationale ; un des rares qui s'est distingué dans les fonctions qu'il a occupé notamment en tant que Wali de Tanger et de Marrakech.
Voici mon message. "Laisser tomber M le ministre les réformes et faire la sourde oreille à ce fameux Conseil Supérieur de l'Enseignement qui est une sorte d'usine à gaz qui n'a pas fait l'essentiel: diagnostiquer la situation catastrophique actuelle du secteur au lieu de lancer "sa vision" controversée, encore une et qui est vouée peut être à l'échec comme celles qui l'ont précédée.
Non M le Ministre il faut parer au plus pressé:
- combler les vacances d'instituteurs et de professeurs par un programme de recrutement et de formation rapides. Des classes d'élèves de 50 voire 70 ne permettent d'assurer aucun enseignement. Dans la capitale M le ministre des élèves du primaire ont des cours de deux heures par jour faute d'instituteurs, Nous sommes un des rare pays sinon le seul dans ce cas à cause de cette politique catastrophique de "départ volontaire" mal conçue, mal organisée et mal réalisée menée par M Boussaid lorsqu'il était en charge du ministère de la Fonction Publique. Ces départs ont vidé nos écoles, collèges, lycées et universités d'enseignants,
-élaborer un programme rapide de rénovation de nos écoles, collèges, lycées et universités pour permettre un déroulement normal des cours et approvisionner les établissements d'enseignement de matériel didactique nécessaire tout en évitant les déboires du programme d'urgence 2009-2012 sous M Khchichine lequel a englouti 3,3 milliards de dirhams pour de maigres réalisation pour ne pas dire d’échec: 99 écoles construites en milieu rural sur les 373 prévues et 193 collèges au lieu des 807 prévus et enfin 67 internats au lieu 350 prévus,
-rendre le pouvoir de sanctionner au directeurs d'établissement pour lutter contre l'absentéisme et les certificats de maladie de complaisance,
-interdire les cours donnés par les enseignants de l'éducation nationale dans les écoles privés tout en assurant la formation du personnel enseignant de ces écoles et moyennant rétribution à l'état dans les centres qui relèvent du ministère de l'enseignement,
-rendre leur pouvoir réel dans les classes aux enseignants tout en reinstituant la formation continue ainsi qu'au personnel des établissements (directeurs, surveillants généraux, et encadrants répétiteurs).
-généraliser les centres d'écoute dans tous les établissements secondaires pour venir en aide aux élèves en difficulté ou à problèmes sociaux.
Se posera bien entendu la question du financement. Une loi rectificative des finances peut être élaboré à cet effet. D'autres projets prévus par la loi des finances peuvent être différés. Il faut que le nouveau gouvernement fasse des priorités et l'enseignement passe avant les autres."
Voici mon message. "Laisser tomber M le ministre les réformes et faire la sourde oreille à ce fameux Conseil Supérieur de l'Enseignement qui est une sorte d'usine à gaz qui n'a pas fait l'essentiel: diagnostiquer la situation catastrophique actuelle du secteur au lieu de lancer "sa vision" controversée, encore une et qui est vouée peut être à l'échec comme celles qui l'ont précédée.
Non M le Ministre il faut parer au plus pressé:
- combler les vacances d'instituteurs et de professeurs par un programme de recrutement et de formation rapides. Des classes d'élèves de 50 voire 70 ne permettent d'assurer aucun enseignement. Dans la capitale M le ministre des élèves du primaire ont des cours de deux heures par jour faute d'instituteurs, Nous sommes un des rare pays sinon le seul dans ce cas à cause de cette politique catastrophique de "départ volontaire" mal conçue, mal organisée et mal réalisée menée par M Boussaid lorsqu'il était en charge du ministère de la Fonction Publique. Ces départs ont vidé nos écoles, collèges, lycées et universités d'enseignants,
-élaborer un programme rapide de rénovation de nos écoles, collèges, lycées et universités pour permettre un déroulement normal des cours et approvisionner les établissements d'enseignement de matériel didactique nécessaire tout en évitant les déboires du programme d'urgence 2009-2012 sous M Khchichine lequel a englouti 3,3 milliards de dirhams pour de maigres réalisation pour ne pas dire d’échec: 99 écoles construites en milieu rural sur les 373 prévues et 193 collèges au lieu des 807 prévus et enfin 67 internats au lieu 350 prévus,
-rendre le pouvoir de sanctionner au directeurs d'établissement pour lutter contre l'absentéisme et les certificats de maladie de complaisance,
-interdire les cours donnés par les enseignants de l'éducation nationale dans les écoles privés tout en assurant la formation du personnel enseignant de ces écoles et moyennant rétribution à l'état dans les centres qui relèvent du ministère de l'enseignement,
-rendre leur pouvoir réel dans les classes aux enseignants tout en reinstituant la formation continue ainsi qu'au personnel des établissements (directeurs, surveillants généraux, et encadrants répétiteurs).
-généraliser les centres d'écoute dans tous les établissements secondaires pour venir en aide aux élèves en difficulté ou à problèmes sociaux.
Se posera bien entendu la question du financement. Une loi rectificative des finances peut être élaboré à cet effet. D'autres projets prévus par la loi des finances peuvent être différés. Il faut que le nouveau gouvernement fasse des priorités et l'enseignement passe avant les autres."
jeudi 30 mars 2017
Pourquoi un ministère de le Jeunesse et des Sports ?
La jeunesse est une question transversale qui intéresse en fait l’ensemble du gouvernement. En effet la problématique de la jeunesse est multidisciplinaire. La réduire à un département ministériel quel que soit la personnalité qui le dirige n’est pas une solution et ne l’a jamais été. D’où l’intérêt d’en faire plutôt une mission rattachée au chef du gouvernement qui prendra la forme d’un haut-commissariat par exemple.
Quant aux sports à mon humble avis ils n’ont pas besoin de ministère, le sport scolaire et universitaire est du ressort du ministère de l’éducation nationale quant aux activités sportives , elles relèvent des fédérations élues et du comité olympique chacun en ce qui le concerne.
Reste la question des maisons de redressement pour les délinquants mineurs toujours rattachés contre toute logique au ministère de la jeunesse et le sport. Il faut leur trouver une structure qui dépendrait du ministère de la justice et seraient ainsi mieux gérés que d’être laissés pour compte comme c'est toujours le cas au ministère de le jeunesse et du sport.
Quant aux sports à mon humble avis ils n’ont pas besoin de ministère, le sport scolaire et universitaire est du ressort du ministère de l’éducation nationale quant aux activités sportives , elles relèvent des fédérations élues et du comité olympique chacun en ce qui le concerne.
Reste la question des maisons de redressement pour les délinquants mineurs toujours rattachés contre toute logique au ministère de la jeunesse et le sport. Il faut leur trouver une structure qui dépendrait du ministère de la justice et seraient ainsi mieux gérés que d’être laissés pour compte comme c'est toujours le cas au ministère de le jeunesse et du sport.
lundi 27 mars 2017
Maroc; quid de l'opposition?
On parle beaucoup du gouvernement et de la majorité et peu de l’opposition. Or l’article 10 de la constitution de 2011 lui donne d’énormes pouvoirs dont « la participation effective à la procédure législative, notamment par l’inscription de propositions de lois à l’ordre du jour des deux Chambres du Parlement,
+ la participation effective au contrôle du travail gouvernemental, à travers notamment les motions de censure et l’interpellation du Gouvernement, ainsi que des questions orales adressées au Gouvernement et dans le cadre des commissions d’enquête parlementaires, +-une représentation appropriée aux activités internes
+une représentation appropriée aux activités internes des deux Chambres du Parlement,
+la présidence de la commission en charge de la législation à la Chambre des Représentants ».
Or dans la nouvelle configuration gouvernementale et vu que le parti de l’Istiqlal a décidé d’appuyer le gouvernement, cette opposition est dévolue au PAM. Composé essentiellement de notables locaux, ce parti de mon point de vu ne peut assurer à lui seul cette opposition. Le futur gouvernement se trouvera donc nécessairement face aux réseaux sociaux et à la rue.
M Benkirane quoi que l’on puisse dire de lui avait un charisme et une tenacité certains face à la rue notamment pour faire avaler les réformes notamment la compensation, les retraites de la CMR, mettre fin à la pagaille des grèves dans la fonction publique et les collectivités locales etc… Espérons que M El Othmani aura la même ténacité face à la grogne de la rue mais surtout ce qui a manqué à son prédécesseur à savoir assurer ses attributions constitutionnelles, faire preuve de leadership vis-à-vis de ses ministres, de compétence et de célérité dans le traitement des affaires publiques. Attendons donc pour voir.
mardi 21 mars 2017
Maroc : le PJD et le PAM pour la formation du prochain gouvernement ; c’est le scénario le plus démocratique.
Dans un spot sur facebook de ce jour
21/03/2017, j’ai émis l’idée d’un gouvernement conduit par M Athmani et
comprenant le PAM. A eux deux, ces deux partis disposent d’une large majorité :
125 députés du PJD et 102 députés du PAM ce qui fait 227 députés alors que la
majorité requise est un peu moins de 200 députés.
Ce scénario a les avantages suivants :
-il comprend les deux partis qui ont
gagné le plus grand nombre de circonscriptions électorales lors des dernières
élections de 2016 ;
- il renvoie dans l’opposition, les
partis qui ont perdu les élections de 2016 en termes de nombre de députés par rapport aux
élections de 2011. Ainsi le RNI avait perdu 15 députés par rapport à 2011, l’Istiqlal
14 députés, le MP 5, l’USFP 19, l’UC 4 et le PPS 6. Donc tous ces partis qui se
bousculent au portillon pour accéder à des postes ministériels ont été plus ou moins désavoués par les électeurs
et leur place naturelle est dans l’opposition ;
- en se rangeant dans l’opposition,
les partis qui ont perdu les élections et qui se retrouveraient dans l’opposition
seront appelés de ce fait à renouveler leur bureaux politiques et leurs
dirigeants comme cela se passe dans tous les pays démocratiques. De ce fait,
les militants couperaient l’arbre sous les pieds de ces dirigeants qui au lieu
de rendre des comptes chercheraient par une fuite en avant à participer au
gouvernement ;
-de ce fait et du fait du
renouvellement de la classe politique, les partis renvoyés dans l’opposition peuvent
constituer une alternance crédible au PJD lors des prochaines élections ;
- en outre, une opposition renforcée
exercerait correctement les attributions qui lui sont dévolues par l’article 10
de la nouvelle constitution de 2011 « La Constitution garantit à
l’opposition parlementaire un statut lui conférant des droits à même de lui
permettre de s’acquitter convenablement de ses missions afférentes au travail
parlementaire et à la vie politique. Elle garantit, notamment, à l’opposition
les droits suivants :- la liberté d’opinion, d’expression et de réunion,
+un temps d’antenne au niveau des médias
officiels, proportionnel à leur représentativité,
+ le bénéfice du financement public,
conformément aux dispositions de la loi,
+ la participation effective à la
procédure législative, notamment par l’inscription de propositions de lois à
l’ordre du jour des deux Chambres du Parlement,
+ la participation effective au
contrôle du travail gouvernemental, à travers notamment les motions de censure
et l’interpellation du Gouvernement, ainsi que des questions orales adressées
au Gouvernement et dans le cadre des commissions d’enquête parlementaires, +-une
représentation appropriée aux activités internes
+une représentation appropriée aux activités internes des deux Chambres
du Parlement,
+la présidence de la commission en charge de
la législation à la Chambre des Représentants,
+ la participation active à la
diplomatie parlementaire en vue de la défense des justes causes de la Nation et
de ses intérêts vitaux, »
- au niveau maintenant du
gouvernement, nous aurons un gouvernement ramassé de 15 à 20 ministres plus
efficace comme les gouvernements français ou espagnol au lieu et place du
gouvernement pléthorique de 37 ministres actuels ;
- avec le PAM des personnalités de
la société civile et des technocrates ayant fait leur preuve peuvent entrer au gouvernement ;
-enfin cela éviterait au PAM d’entrer
dans l’opposition, ce qui consacrerait peut-être sa disparition étant un parti récent
et qui de ce fait ne dispose pas encore d’encrages et de relais territoriaux.
Telles sont à mon sens les arguments
têtes de lignes qui militent pour la formation d’un gouvernement formé par le
PJD et le PAM.
mercredi 8 mars 2017
Maroc : Malika Malak ; l’icône du journalisme télé marocain est toujours parmi nous.
L’âme et l’esprit de Malika Malak trônait le 07/03/2017 sur
la grande salle de conférence de la Bibiothéque
Nationale à Rabat. C’est là ou des orateurs se sont relayés pour rendre hommage
à une la grande dame de la télévision marocaine disparue une année avant et inhumée
le 08 mars 2016 : journée qui coïncidait avec la journée de la femme.
Malika Malak dont le
prénom et nom signifiaient en langue arabe reine et ange était véritablement
une reine mais aussi un ange. Une reine parce qu’elle trônait sur le journalisme
télé au Maroc et a ouvert la voie dans le pays à l’interpellation des hommes
politiques en les traitant sans ménagement en posant les questions qui fâchent.
Elle tranchait de ce fait avec des journalistes qui faisaient et font encore de
la figuration en permettant aux politiques de débiter leurs mensonges dans une
langue de bois intolérable. Elle était aussi un ange par sa beauté et sa
proximité avec les plus humbles car elle portait leurs doléances aux hommes
politiques
mercredi 1 février 2017
Le Maroc a retrouvé sa famille africaine mais que faire avec l'intrus ?
Le Maroc vient de réintégrer l’Union Africaine. Dans le
discours mémorable et émouvant d’hier, le 31/01/2017, le souverain n’a pas
hésité de dire que c’est un retour à la maison et qu’il s’agit d’une retrouvaille
familiale. C’est dans ces termes que SM le Roi a interpellé les chefs d’état
africains « Il est beau, le jour où l’on rentre chez soi, après une trop
longue absence ! Il est beau, le jour où l’on porte son cœur vers le foyer aimé
! L’Afrique est Mon Continent, et Ma maison. Je rentre enfin chez Moi, et vous
retrouve avec bonheur. Vous M’avez tous manqué. » « Le retrait de l’OUA
était nécessaire : il a permis de recentrer l’action du Maroc dans le
continent, de mettre aussi en évidence combien l’Afrique est indispensable au
Maroc, combien le Maroc est indispensable à l’Afrique. »
vendredi 27 janvier 2017
M Lamamra salue de manière cynique et injurieuse, le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine.
Dans une interview
qu’il vient d’accorder à RFI en
marge du sommet de l’Union Africaine, M Lamamra ministre algérien des affaires étrangères
viens de déclarer « Il y a un âge de contestation et un âge de raison.
Sans doute sommes-nous maintenant dans cet âge de raison. » Un peu plus
loin. « C’est l’âge de raison et nous espérons que de la même manière que
le Maroc a siégé avec la Mauritanie ici, de 63 à 69, sans la reconnaître, nous
souhaitons que cette fois-ci aussi la cohérence de l’histoire s’accomplira. »
Non content d’insulter le Maroc qui apparemment pour lui était une sorte d’adolescent
contestataire qui a donc fugué de l’Union Africaine et devient adulte avec la
demande de retour à cette ²organisation ; M Lamamra fait un amalgame
intolérable en faisant un parallèle avec la Mauritanie.
mercredi 11 janvier 2017
Maroc : 11 janvier 1944, nous avons aussi nos négationnistes.
Chaque pays a ses négationnistes. Sur le site Hespress de ce jour
11janvier 2016 un professeur
d’histoire avance que le 11 janvier ne mérité pas ni « d’être fêté ni célébré »
et avance qu’il n’a trouvé dans les mémoires des nationalistes et des colonialistes
de l’époque aucun élément qui justifie un quelconque impact du manifeste de l’indépendance
sur les évènements qui ont suivi. Il parle aussi du nombre des signataires qui
a varié d’après lui de 58 à 68 signataires et d’autres manifestes faits à la même
période par feux Hassan El Ouazzani et Abdekhalek Torris. Que le manifeste du
11 janvier était en fait destiné à la reconnaissance du parti de l’Istiqlal et
la parution de son journal Al Alam.
vendredi 30 décembre 2016
Maroc : «La Renaicendre ou mémoires d’une Juive marocaine et patriote».
Dans son
ouvrage «La Renaicendre ou mémoires d’une Juive marocaine et patriote» passé
presque inaperçu dans la presse de l’hexagone Nicole Elgrissy raconte comment Marocaine, juive
de confession, elle a refusé l'exode et
préféré continuer de vivre au Maroc. Elle explique de ce fait la
relation particulière, fruit d’une histoire séculaire qu’entretiennent les juifs
marocains avec leur pays.
lundi 26 décembre 2016
Maroc Gdim Izik en 2010 : de l’assassinat des forces de l’ordre à la manipulation de l’opinion.
Le procès de l’affaire des assassins des forces de l’ordre à
Gdeim Izik le 08 novembre 2010 a été ouvert ce lundi 26 décembre devant la Cour
d’appel de Rabat (annexe de Salé) mais a été reporté au 23 janvier rapporte le
site d’information 360.ma. Ce report a été décidé sur requête de la défense des
25 accusés qui ont demandé du temps pour préparer leurs plaidoiries.
Rappel des événements
qui ont donné lieu à ce carnage. Il était 7 h du matin, lundi, 8 novembre 2010
quand les forces de sécurité reçurent l'ordre d’intervenir sans armes pour
raser le camp de Gdim Izik, après que toutes les voies de dialogue aient été
épuisées pour trouver une issue à cette situation somme toute inacceptable.
Seulement, les forces de l'ordre ont été empêchées d'accéder au campement et se
sont heurtées à une réaction violente de la part d'éléments armés d’armes
blanches. Des bouteilles incendiaires (cocktails Molotov) et des bonbonnes de
gaz ont été utilisées par ces personnes lors des affrontements. Ces derniers
ont dégénéré en manifestations qui ont touché toute la périphérie de Lâayoune.
Les manifestants venus du campement en question ont alors mis le feu à
plusieurs établissements publics, notamment au Centre régional d'investissement
(CRI), au siège du Conseil régional, dans des agences bancaires et de nombreux
commerces. Le centre de la ville de Lâayoune n'ayant pas été touché
jeudi 22 décembre 2016
La Cour de Justice Européenne de Justice dénie au Polisario le droit de représenter le peuple Sahraoui
La presse algérienne
aux ordres claironne à ceux qui veulent l’entendre que l’arrêt de la Cour
Européenne de Justice qui a rejeté le recours du Polisario et lui a dénié le
droit de représenter le peuple du Sahara est une victoire pour le Polisario au
motif que la Cour a aussi déclaré que les accords du Royaume du Maroc avec
l’Union Européenne ne s’appliquent pas au Sahara. S’agit-il d’une simple
constatation car une partie du Sahara- la portion détenue par le Polisario-
n’est pas concernée par ces accords ?
Non, il ne s’agit pour la Cour que d’une argutie juridique
qui lui a permis de rejeter le recours du Polisario. Car le tribunal européen qui
avait annulé le 10 décembre 2015 l’accord du Maroc avec l’Union Européenne l’a
fait justement « après avoir considéré, tout d’abord, que les accords
d’association et de libéralisation étaient applicables « au territoire du
Royaume du Maroc » et que cette expression devait être comprise, en l’absence
de stipulation contraire, comme englobant le Sahara occidental ». La
décision d’annulation reconnait donc parfaitement le fait que le Sahara fait
partie du Royaume.
Ces journaux oublient
ou feignent d’oublier aussi que l’essentiel est que la Cour après avoir rejeté
le recours a dénié au Polisario le droit de représenter le peuple Sahraoui. En
effet, la cour a repris les conclusions de son avocat général de septembre 2016 pour qui « le Front Polisario n’est pas directement et
individuellement concerné par la décision litigieuse et que, partant, son
recours devrait également être rejeté à ce titre ». C’est une brèche
importante pour notre diplomatie qu'il va falloir exploiter avec
intelligence en faisant valoir partout que le Polisario n’est pas le représentant
exclusif du peuple du Sahara et que notamment d’autres organisations sahraouies
peuvent prétendre à ce titre.
D’un autre coté, en cassant l’annulation de l’accord
agricole de 2012 entre le Maroc et l’Union Européenne, la Cour de Justice Européenne
a évité une escalade préjudiciable aux deux parties car même l’accord d’association
aurait pu aussi être mis en cause et pouvait être annulé ainsi que les accords
particuliers passés individuellement avec les autres pays d’Europe.
En conséquence, cette décision accueillie avec scepticisme
par certaines plumes bien de chez nous est bien une victoire pour le Maroc mais qu’il va
falloir exploiter sur le plan international pour faire avancer notre cause
nationale.
mardi 20 décembre 2016
M Lamamra : du Maroc ou de l’Algérie qui est vraiment à l’origine de la division en Afrique ?
M
Lamamra ministre des affaires étrangères de l’Algérie accuse le Maroc « de
tentative de division » de l’Union Africaine dans sa quête pour reprendre
sa place au sein de l’organisation africaine notamment. Il parle même « de
menaces qui guettent l’UA jusque dans son intégrité et sur la forte
détermination des États membres à préserver la cohésion de cette organisation
continentale ». On croit rêver.
Ce diplomate
qui ose parler de division feint d’ignorer que c’était son pays qui est à l’origine
du germe de la division en Afrique. N’est-ce pas Alger qui est à l’origine de l’introduction
de la fantomatique RASD qui n’a aucun attribut d’un état souverain au sein de l’Union
Africaine conduisant de fait à faire sortir le Maroc qui a accueilli à l’initiative
de feu MohammedV le 4 janvier 1961 à Casablanca la première conférence des pays
africains et alors que l’Algérie était encore sous domination française.
lundi 17 octobre 2016
Mahmoud Darwich ; le défunt poète palestinien donne toujours des cauchemars Israël.
Contrairement à ce
qu’on peut penser ; ce n’est ni le Hamas ni le Jihad Islamique ni l’Iran
ou les pays arabes qui donnent des cauchemars à Israël mais c’est le poète
palestinien, Mahmoud
Darwich. En tout cas, c’est le journal israélien Haaretz qui l’écrit sous le titre« Le défunt poète
national palestinien va continuer à hanter Israël » lorsqu’il est revenu sur la polémique suscitée
en Israël par l’émission consacrée par la radio israélienne au grand poète
palestinien Mahmoud Darwish (mort en 2008).
Après la sortie désastreuse de M Lieberman ministre
israélien de la défense contre la radio israélienne qui a consacré une émission
à l'œuvre du poète Palestinien ; Miri Regev, ministre de la Culture
israélienne, a déclenché elle aussi une vive polémique en Israël en quittant
une soirée de remises de prix pour l’industrie du cinéma qu’elle présidait lors
de la lecture d’un poème, écrit par Mahmoud Darwich par l’acteur israélien
Yossi Tzaberi et le chanteur du groupe de rap Dam .
mardi 11 octobre 2016
Le Pjd au gouvernement pour un deuxième mandat et notre dilemme.
M Benkirane et son parti rempilent pour un deuxième mandat et moi comme beaucoup de mes compatriotes sont devant un dilemme. Je n’aime ni leur idéologie mortifère importée et loin de notre Islam à nous, celui de nos Oulémas ; nos regrettés Mohamed Belarbi Alaoui, Allal Al Fassi, Mokhtar Soussi, Makki Naciri, Mohammed El Fassi et Abdallah Ghennoun.
Et pourtant, je souhaite pour mon pays que le futur gouvernement réussisse ; oui qu’ils réussissent. Qu’ils réussissent à redresser notre système d’enseignement en faillite. Qu’ils mettent fin à ce fléau de la corruption qui gangrène le pays et saigne nos compatriotes. Qu’ils donnent de l’espoir à nos jeunes en encourageant et facilitant les investissements créateurs d’emplois. Qu’ils prennent à bras le corps la pauvreté, la marginalisation et l’isolement rural. Qu’ils rendent corps à nos services publics. Oui je voudrais qu’ils réussissent.
Et enfin que MM Ramid, El Ouardi, Akhannouch et Alami puissent être reconduits. Le premier pour mener à terme la réforme de la justice ; le deuxième pour engager une véritable réforme de l’hôpital public ; le troisième pour revoir son plan vert car la céréaliculture a été sacrifiée et l’habitat rural ignoré et enfin Moulay Hafid Alaoui auquel je tire chapeau mais qui doit prendre en charge et secouer cette agence qui s’occupe des petites et moyennes entreprises sensée aider à la création d’entreprises mais qui ronronne dans son beau siège flambant neuf à Hay Riad à Rabat.
dimanche 25 septembre 2016
Maroc : entre "peste et choléra" quelle troisième voie ?
Après cinq ans de pouvoir d’un gouvernement de coalition mené par le parti islamiste Justice et Développement PJD, les marocains sont appelés aux urnes le 7 octobre prochain pour de nouvelles élections législatives. Deux acteurs sont en lice : le PJD qui en l’absence d’une opposition crédible a de fortes chances de rempiler pour une deuxième législative et les partis politiques traditionnels avec un nouveau venu le Parti Authenticité et Modernité PAM. Or, ni la perspective d’une deuxième législative susceptible d’être remportée pour la PJD, ni le retour au pouvoir des partis politiques traditionnels discrédités depuis des années ou l’avènement du PAM aux méthodes contestables ne semblent enchanter les électeurs.
vendredi 1 juillet 2016
Quand Victor Hugo et Lamartime chantaient Mohammed Prophéte de l'Islam
En ces temps
où l’islamophobie a pignon sur rue en France, que des attentats sordides sont
commis un peu partout dans le monde au nom d’une notion de jihad dévoyée et d’un
Islam qui n’existe que dans des cervelles qui ont fait l’objet d’un lavage
méthodique de tout sentiment humain ; je propose aux lecteurs ces deux beaux écrits sur le Prophète Sidna Mohammed, un texte de Lamartine et un poème
sublime de Victot Hugo chantant tous les deux le Prophète. Les écrits de ces deux géants de la littérature
française tranchent avec l’image véhiculée sur le prophète et l’Islam par une
certaine presse de l’hexagone.
samedi 11 juin 2016
Quand la justice française donne raison à un assassin et à un escroc contre le Maroc.
Estimant qu’un Etat ne pouvait être assimilé à un
particulier, le tribunal correctionnel de Paris a refusé de recevoir la plainte
du Maroc réprimant la diffamation publique de Zakaria Moumni. Les avocats du
Maroc ont annoncé vouloir faire appel de ce jugement « afin que le crédit
médiatique qui a été accordé aux propos de M. Moumni soit définitivement ruiné
et qu’un Etat puisse défendre son honneur devant les juridictions françaises ».
En effet, le lundi 9 juin
2014, le ministère de l’Intérieur avait déposé une plainte contre trois
personnes et une association française pour « dénonciation calomnieuse, outrage
aux autorités, dol et diffamation publique Cette plainte intervenait après
celles déposées par une ONG française et trois personnes contre le patron de la
DGST, Abdellatif Hammouchi.
jeudi 26 mai 2016
Maroc : l’émission de fr3 est bien présentée comme une charge contre SM le Roi.
Finalement, c'est une brochette de personnages qui ne représentent qu’eux même mais qui ont en commun une haine maladive de la monarchie et qui se sont déjà exprimés par des écrits ou des actes auxquels fr3 a fait appel pour parler de la supposée face cachée du souverain.
Dans un communiqué de
fr3 relayé par les médias de l’hexagone et en plus de Moulay Hicham qui reste à
part, il s'agit de Karim Tazi, Fouad Abdelmouni, Najib Akesbi, Aboubakr Jamai,
Ali Lmrabet, Mustapha Adib, Abderrahim Mernissi, Jean Peyrelevade, Catherine
Gracie. On a même fait appel à Gilles
Perault auteur d’un livre contesté sur feu Hassan II et qui ne connait ni de près
ni de loin le nouveau Roi. Il s’agit
donc bien d’une émission à charge contre SM le Roi car l’objectivité aurait
voulu que pour parler d’une supposée face cachée du souverain c’est d’abord et surtout
faire parler ses intimes. Parler de la fortune du Roi et de la manière avec
laquelle elle est gérée c’est aussi faire appel aux gestionnaires de cette
fortune ou à leurs représentants. Ce qui
n’a nullement été le cas. L’intention de nuire est donc manifeste.
jeudi 19 mai 2016
Maroc : pourquoi le Département d‘Etat américain fait l’impasse sur les avancées de la constitution de 2011 ?
Avec des sortes de copies collées malheureuses, les bureaucrates du Département d’Etat américain font une analyse éronnée, dépassée et outrancière de la situation constitutionnelle marocaine.
C’est ainsi que dans leur
rapport de 2015, le Département d’Etat
annonce que « Selon la constitution, l'autorité ultime repose sur le roi
Mohammed VI, qui préside le Conseil des ministres et nomme ou approuve les
membres du gouvernement. Le roi peut destituer les ministres, dissoudre le
Parlement, appeler de nouvelles
élections, et gouverner par décret. » Ce qui est loin de la réalité constitutionnelle.
S’attaquant au fondement même de la nation marocaine, le
département d’état annonce que « Les citoyens n’ont pas le droit de
modifier les dispositions constitutionnelles établissant la forme monarchique
du pays du gouvernement ou ceux désignant l'Islam religion d'Etat. »http://www.state.gov/j/drl/rls/hrrpt/2015/nea/252939.htm
lundi 25 avril 2016
Maroc : comment le monde politique, hypothèque la transition démocratique du pays.
De plus en plus, le monde politique parait en déphasage avec les dispositions de la constitution de 2011sensée assurer la transition démoratique du pays. Ainsi du côté du gouvernement M Abdelilah Benkirane, le chef du PJD (islamiste) qui dirige la coalition gouvernementale au pouvoir depuis plus de quatre ans n’a-il pas confirmé dans une interview accordée à El Jazeera ce que tout le monde constate au Maroc ; c’est qu’il n’exerce pas toutes ses prérogatives constitutionnelles. Dans cette interview voir ici, M Benkirane répète dans une sorte de fuite en avant à qui veut l’entendre que c’est le « Roi qui dirige le pays » et que « je ne fais que participer à faire fonctionner le pays ». Rien que ça !
vendredi 15 avril 2016
Maroc : pour comprendre les incivilités des médias algériens à notre égard.
Ceux qui fréquentent les sites d’information algériens sont
frappés par une violence inouïe des commentaires contre le Maroc et les
marocains. Si de notre côté on s’en prend souvent aux autorités algériennes à cause du
soutien au Polisario et pour la défense de notre intégrité territoriale, le
peuple algérien n’est jamais en cause que par certains égarés mal informés car lui-même subit les affres des dirigeants algériens.
Une explication est donnée dans un article de 2009 du quotidien algérien Al Watan qui a fermé
avec TSA (autre journal algérien de
grande audience), les commentaires à ses articles aux internautes certainement à cause
de la violence des propos y compris contre les dirigeants algériens. Ci- après reproduit
l’article publié par le journal El Watan le 24 aout 2009 que j’avais repris
le même jour sur ce site http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/08/24/1667623_incivilites-a-l-algerienne.html.
Cet article dont l’auteur est algérien nous renseigne sur le pourquoi et le comment
de l’incivilité qui gangrène la société
algérienne.
vendredi 8 avril 2016
Maroc : Panama Papers ; circulez, il n’y a rien à voir.
Au terme d'une enquête rapportée par les médias sur
l'évasion fiscale via les sociétés offshore, le Consortium international des
journalistes d’investigation (ICIJ) a rendu public dans une centaine de médias
du monde entier, une liste issue des archives secrètes du cabinet "Mossack
Fonsec dont la spécialité est de « domicilier » des sociétés
dans des paradis fiscaux ; de leaders mondiaux, de célébrités ou de
milliardaires. Nom de code de l'affaire : « Panama Papers ».
jeudi 31 mars 2016
Maroc -Algérie : pourquoi les nouvelles provocations d’Alger violent la charte de l’ONU et insultent l'histoire commune.
Un cran supplémentaire dans la provocation est franchi par Alger contre le Maroc. D‘après les organes de de presse, le Polisario avec la bénédiction d’Alger parade avec des chars et du matériel lourd fourni par l’armée algérienne à Bir Lahlou (zone tampon) au Sahara Marocain.
Cette provocation, outre qu’elle constitue une violation du
cessez le feu, enfreint la charte des Nations unies notamment son article 2-4 qui dispose que « Les
Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de
recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité
territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre
manière incompatible avec les buts des Nations Unies. »
Il s’agit bien d’une
provocation armée des dirigeants d’Alger contre notre pays car faut-il le
rappeler, les articles concernant le Sahara Marocain sur ce site ont expliqué en long et en large et démontré que le Polisario est un mouvement séparatiste
encouragé armé et hébergé par les
dirigeants d’Alger et que sans leurs soutiens militaire, diplomatique et
financier ce mouvement n’aurait eu aucune existence ni sur le terrain ni sur le
plan diplomatique. Donc, quand le Polisario parade dans la région armé par les dirigeants
algériens, dans les faits c’est l’armée algérienne qui le fait et de ce fait
Alger enfreint la charte des Nations Unies dans ses relations avec un état
voisin. Cf l’article suscité. Nos juristes et diplomates sont donc invités à développer,
argumenter et faire connaitre à la communauté internationale notamment aux
membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU cet état de fait.
jeudi 24 mars 2016
Attentats de Bruxelles : le jihad et l’appel au meurtre nihiliste et apocalyptique.
Le terrorisme
a encore frappé au hasard comme d’habitude en Belgique dans un pays où nous
avons une forte communauté ; 40 nationalités sont touchées d’après les
médias belges pour un prétendu jihad soutenu par Daech. Or il n’en est rien, le
jihad n’a rien à voir avec cette idéologie mortifère. C’est ce que j’ai essayé
d’expliquer dans cet article toujours d’actualité malheureusement que j'ai consacré à ces barbares des temps
modernes lors des attaques de Paris et
que je reproduis ci-après.
« Le
18 novembre dernier nous avons célébré au Maroc le soixantième anniversaire de
l’indépendance et le retour d‘exil de feu Mohammed V. A sa descente d‘avion le
16 novembre 1955 il a prononcé son fameux discours qui commençait par
« Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin, du régime de tutelle
et du protectorat et l’avènement d’une ère de liberté et d’indépendance »
pour dire ensuite que« Nous sommes passés de la
bataille du petit jihad à celle du grand jihad ». Le petit jihad était
la lutte pour l’indépendance du pays alors que le grand jihad annoncé était la
mise en place des institutions du Maroc moderne mais surtout le développement
économique et social du pays.
mardi 15 mars 2016
Maroc : non M Ban Ki Moon nous n’avons pas manifesté dimanche contre l’ONU mais pour le Sahara Marocain.
Selon l’AFP,
le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon « s'est plaint
amèrement lundi d'un manque de respect du Maroc envers sa personne et l'ONU, en
recevant le ministre marocain des affaires étrangères Salaheddine Mezouar. Selon
un communiqué de l'ONU, M. Ban a exprimé au ministre sa profonde déception et
sa colère à la suite d'une manifestation monstre à Rabat qui l'avait pris pour
cible personnellement. De telles attaques témoignent d'un manque de respect
pour sa personne et pour les Nations unies, affirme le communiqué, qui
s'interroge sur la présence parmi les manifestants de plusieurs membres du
gouvernement marocain. Le secrétaire général a demandé au ministre des affaires
étrangères de s'assurer que l'ONU soit respectée au Maroc, ajoute le texte ».
Non M Ban Ki Moon ; nous n’avons rien contre vous en
tant que personne mais en tant que Secrétaire Général de l’ONU sensé garder une
neutralité dans le conflit du Sahara. Tout le monde peut constater que votre
partialité dans ce conflit ne date pas d’aujourd’hui. C’est ce que j’ai déjà explicité
humblement dans cet article sur ce site http://www.lemag.ma/Maroc-la-partialite-de-M-Ban-Ki-Moon-sur-de-dossier-du-Sahara-ne-date-pas-d-aujourd-hui_a96548.html
que je rappelle ci-après.
lundi 14 mars 2016
Après la manif pour le Sahara à Rabat, la balle est dans le camp de la diplomatie.
Tout le monde s’accorde à dire que la manifestation d’hier pour le Sahara a été sans précédent par le nombre impressionnant de participants, par la rapidité de la mobilisation et surtout par le discipline et l’absence de débordements qui y a ont régné. Maintenant il faut transformer l’essai et la balle est dans le camp de notre diplomatie.
- Le secrétaire Général de l’ONU a confirmé ce que beaucoup de personnes avisées savaient à savoir sa partialité historique dans le dossier du Sahara. Je l'ai rappelé ans cet article. http://www.lemag.ma/Maroc-la-partialite-de-M-Ban-Ki-Moon-sur-de-dossier-du-Sahara-ne-date-pas-d-aujourd-hui_a96548.html
Il faut que nos diplomates le confirment aux pays membres du conseil de sécurité et au reste du monde ;
- Que l’affaire du Sahara Marocain est pliée pour nous ; il n’y a plus rien à discuter avec le polisario. L’autonomie élargie et rien que l’autonomie pour un territoire qui a toujours fait partie du territoire national ;
- Reconquérir garce à nos amis africains notre place à l’OUA en signalant que l’entité fantoche qu’ils ont accepté en leur sein n’a aucune réalité juridique et n’a pas les attributs d’un état ;
- Qu’il s’agit en réalité d’un conflit maroco-algérien dont il faut expliquer la genèse et l’évolution.
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