Le procès de l’affaire des assassins des forces de l’ordre à
Gdeim Izik le 08 novembre 2010 a été ouvert ce lundi 26 décembre devant la Cour
d’appel de Rabat (annexe de Salé) mais a été reporté au 23 janvier rapporte le
site d’information 360.ma. Ce report a été décidé sur requête de la défense des
25 accusés qui ont demandé du temps pour préparer leurs plaidoiries.
Rappel des événements
qui ont donné lieu à ce carnage. Il était 7 h du matin, lundi, 8 novembre 2010
quand les forces de sécurité reçurent l'ordre d’intervenir sans armes pour
raser le camp de Gdim Izik, après que toutes les voies de dialogue aient été
épuisées pour trouver une issue à cette situation somme toute inacceptable.
Seulement, les forces de l'ordre ont été empêchées d'accéder au campement et se
sont heurtées à une réaction violente de la part d'éléments armés d’armes
blanches. Des bouteilles incendiaires (cocktails Molotov) et des bonbonnes de
gaz ont été utilisées par ces personnes lors des affrontements. Ces derniers
ont dégénéré en manifestations qui ont touché toute la périphérie de Lâayoune.
Les manifestants venus du campement en question ont alors mis le feu à
plusieurs établissements publics, notamment au Centre régional d'investissement
(CRI), au siège du Conseil régional, dans des agences bancaires et de nombreux
commerces. Le centre de la ville de Lâayoune n'ayant pas été touché
Pour rappel, le campement avait été dressé le 19 octobre
2010 par des habitants de la région de Laâyoune pour protester contre «la
détérioration de leurs conditions de vie et réclamer des emplois et des
logements des ONG sur place. Un comité chargé de la coordination avec les
autorités avait présenté l'installation de ce campement comme un « acte de
protestation sociale ». Sans aucune prétention politique ? Pas sûr. Surtout
lorsque la manifestation coïncide avec le début du nouveau round de
négociations entre le Maroc et le Polisario. Comble de l'ironie, le Polisario
accuse le Maroc d'avoir provoqué ces incidents pour faire échouer les
négociations en question.
Pourtant, les forces de l'ordre auraient pu intervenir dès
l'installation du camp. Elles ne sont pas intervenues et se sont contentées de
surveiller de loin les manifestants. C'était justement pour donner toutes ses
chances de réussite à ce round. Sage décision face à une population qui ne
réclame pas plus que des logements et surtout la fameuse «carta» de l'Entraide
nationale (son détenteur reçoit 1.500 DH par mois, sans avoir besoin de
travailler). Seulement, une fois que les pouvoirs publics ont accédé à ces
doléances, on décide quand même de mettre le feu aux poudres. Il y a moins de
deux ans, tous les habitants des camps d'Al Wahda ont reçu des logements ou des
lots de terrains prêts à bâtir assortis d'une dotation en matériaux de
construction et d'une aide de 30.000 DH. Mais qu'à cela ne tienne, les
autorités ont, encore une fois, commencé à recenser les demandeurs de
logements. L'opération a été confiée aux chioukhs des tribus du Sahara.
Huit éléments des forces de l'ordre (forces auxiliaires,
gendarmerie royale et protection civile), ont trouvé la mort, dont un agressé
mortellement, lors des violences qu'a connue lundi la ville de Laâyoune. Voici
les noms des victimes d’après la MAP : Nour Eddine Ouderhm, Momahed Ali
Boualem, Yassine Bougataya, Abdelmoumen Ennchioui, Oualaid Ait Alla, Badr
Eddine Torahi, Abdelmajid Adardour et Mohamed Najah. D'aprés la MAP (13h20) deux autres agents des forces de
l'ordre ont succombé à leurs blessures portant le nombre des tués à 10.Seul un civil sahraoui a tué par accident. Le procureur
général près la cour d'appel de Laâyoune avait ordonné l'ouverture d'une
enquête pour déterminer les circonstances du décès du dénommé Brahim Guergar
Ould Med Ould Hammadi, heurté par un véhicule lors de ces violences.
Des scènes
de pillage, de vandalisme et de vols mais surtout une dance macabre autour de
la dépouille d’un agent des forces de l'ordre égorgé avait fait à l’époque le tour
de la toile. Pour couvrir ces crimes
abjects, le Polisario a joué sur la manipulation de l’opinion publique
internationale répétant que la ville de Laayoune était jonchée de cadavres de
sahraouis. Ainsi l’Agence de presse
espagnole EFE, n'a pas hésité, à diffuser le mensonge odieux de l'existence de
cadavres dans les rues de Laâyoune. Cette même agence a dépassé toutes les
limites du moralement acceptable en diffusant l'image d'enfants palestiniens
victimes de bombardements à Gaza en 2006, et en les présentant fallacieusement
comme victimes des événements de Laâyoune. Ces images ont fait le tour des
médias espagnols.
Le Haut Dirigeant palestinien M. Saeb Erekat, l'a lui-même
dénoncé solennellement, a relevé M. Naciri ministre de la Communication de l’époque
soulignant qu'"il en est de même pour la chaîne de télévision espagnole
Antenna Tres qui, non contente d'exploiter le cliché en question, a eu recours
aujourd'hui même à l'exploitation honteuse d'images d'un crime crapuleux ayant
été commis à Casablanca le 26 Janvier 2010, les présentant comme révélatrices
des crimes, prétendent-ils, commis au Sahara".
D'un autre côté, l'AFP avait arrosé les journaux et média français de communiqués
du Polisario. En tendant le micro à chaque fois au seul représentant du
Polisario à Paris, cette agence n'avait
pas fait état du discernement nécessaire dans cette affaire. En effet les
contradictions des déclarations du Polisario devaient être relevées.
Celui-ci avait parlé de 13 tués puis de
11, de 19 puis et de 39 tués. parmi les
civils Sahraouis. Entre temps d'après les communiqués, du Polisario les rues de
Laayoune étaient jonchées de cadavres donc des centaines de morts, des milliers
de blessés. Le Polisario a même fait état
de "génocide" alors que les représentants de l'ONU (la
Minurso) étaient sur place.
En réalité toute ces propagande a été démentie par le Conseil
de Securité de l’ONU et par et par
l’organisation Human Rignt Watch voir le deux lien suivants http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/11/17/2308477_camouflets-du-conseil-de-securite-a-alger-et-au-polisario-et-indirectement-aux-media-espagnols-et-a-l-afp.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire