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mercredi 11 novembre 2020

L'Etat va-t-il mettre fin aux abus de certaines cliniques privées qui prennent en charge les malades du Covid19.?

 

 Des témoignages bouleversants  circulent sur le net mais aussi sur des journaux sur  des comportements mettant en cause des  cliniques  privées ( pas toutes il me semble)  au sujet de la prise en charge des malades du Covid19. Le recours  décrit aux services des cliniques privées sensé aider les pouvoirs publics dans la prise en charge des malades du Covid19  devient un véritable cauchemar pour des malades et leur famille. Sont mis en cause :

- des prix prohibitifs des prises en charge. Les témoignages rapportent des prix de 10 000DH par jour  même pour des malades non intubés et sans assistance respiratoire ;

 -des chèques de garantie interdits par la loi, on parle à cet effet de chèque de 60 000DH par malade pour une admission ;

-le refus de donner des factures pour les actes médicaux accomplis et les soins donnés sous prétexte comme signalé par le parent d’un malade sur une vidéo « que les frais de prise en charge des malades ne donnent pas lieu  à  de factures » ;

- le  refus parfois  de donner les corps de malades décédés  à leur famille si le reliquat restant à payer n’est pas réglé alors que les cliniques ne peuvent s’opposer à la restitution des dépouilles en plus du fait que sur le plan humain, il s’agit d’un attitude ignoble car il y d’autres moyens y compris légaux pour se faire rembourser que de faire ce genre de chantage pour des familles éprouvées par la perte d’un proche ;

- le fait « de marchander » les soins et le séjour. Ce qui est admissible pour des prestations qui doivent  être en principe précisées à l’avance et clairement déterminées. Ainsi  au sujet l’un pharmacien décédé du Covid19 dans une clinique de Casablanca, le Conseil régional des pharmaciens du sud a porté plainte auprès du ministère de la santé pour l’ouverture d’une enquête. En effet outre l’avance illégale exigée par chèque il y a  aussi « un montant de la facture : 200.000 DH, ramenés par la clinique à 140.000 DH après négociations avec  de la famille du défunt ».Négociation, vous avez bien lu.

Cette situation, qui va certainement donner lieu à des procès montre que le ministère de la santé  en autorisant la prise en charge des malades du Covid.19 n’a pas  semble –t- il accompagné cette décision par un cahier charge ou une circulaire précises pour cette prise en charge. Ni d’un référentiel des prix des prestations médicales, des soins et des séjours. La santé surtout dans cette période de pandémie ne peut pas être assimilée à une activité commerciale comme une autre avec la liberté de déterminer les tarifs en toute liberté. Les cliniques ont certes des charges et elles doivent pouvoir faire face à leurs dépenses mais pas profiter de cette pandémie pour réaliser des marges excessives sur le dos de malades et de leurs familles. Le ministère de la santé,  n’a pas non plus dédié des agents contrôleurs pour superviser et suivre cette opération laissant les malades et leur famille démunis devant les exigences des responsables des cliniques. Il n’a pas non fait réaliser des contrôles sur la qualité des soins donnés.

Il n’est donc  temps que temps pour les pouvoirs publics de contrôler  ce qui se passe dans ces cliniques pour préserver nos malades du Covid19 et leurs familles de ces abus intolérables.

 

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