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mercredi 14 juin 2017

Maroc-France : qui veut perturber la visite du M Macron au Maroc ?





Dans une lettre ouverte, un collectif de personnalités et d’associations relayé par la presse de l’hexagone interpelle le président français en visite à Rabat pour une première prise de contact avec Mohammed VI.
Texte
Dans cet appel, le colletif en question demande au Président Macron d’évoquer avec le Roi du Maroc la situation des réfugiés syriens bloqués à la frontière et la situation dans le Rif dans ces termes « Depuis le 17 avril, des familles de réfugiés syriens sont bloquées dans une zone frontalière, près de la ville de Figuig, dans des conditions extrêmement difficiles, sous un soleil de plomb la journée et soumis à des attaques de serpents et de scorpions la nuit ».
« Depuis le 26 mai, une vague de répression, accompagnée d’arrestations massives, s’est abattue sur la ville d’Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, puis s’est étendue à d’autres agglomérations du Rif. Ces derniers jours, l’élan de solidarité et de contestation touche toutes les régions du Maroc, où des manifestations pacifiques sont dispersées voire empêchées avec violence. Sur les deux points évoqués dans cet appel il faut préciser que
concernant.


La situation des refugiés syriens appelée « Non-assistance à personnes en danger ».
 Que ces refugiés viennent du territoire algérien pour le simple raison que les citoyens syriens peuvent entrer librement en territoire algérien par contre l’entrée Maroc est sujet à un visa. Donc contrairement à ce qu’avance les autorités algériennes, pour rejoindre le Maroc les refugiés syriens sont obligés de transiter par le territoire algérien. Pour les cas humains évoqués, les autorités algériennes ont autorisé, depuis le 17 avril, ce groupe de Syriens à atteindre la zone frontalière. Bien plus, ces réfugiés ont été acheminés par camion jusqu’à la frontière avec le Maroc. En effet en raison des conditions météorologiques et des distances parcourues, ces personnes ne pouvaient se déplacer à travers le territoire algérien sans être interceptées par les autorités de ce pays. En fait « Elles ont été réparties en plusieurs groupes et l’armée algérienne les a encerclées pour les forcer à quitter le territoire. » En conséquence l’appel de ce collectif de personnalités et d’associations devait au préalable mettre en cause les autorités algériennes. Mais s’ils sont inspirés par Alger, c’est une autre affaire.
C’est pourquoi d’ailleurs, « l'Algérie a finalement accepté dernièrement d'assumer sa responsabilité politique et morale après plusieurs semaines de tergiversations pour faire entrer, illégalement, 54 réfugiés syriens en territoire marocain", souligne une source diplomatique marocaine. Cette décision aurait pu intervenir plus tôt pour éviter le drame humanitaire et les souffrances subies par les familles syriennes dont plusieurs femmes et enfants, pendant plusieurs semaines, note cette source. Il faut espérer que ce genre de situations ne se reproduira plus à l'avenir.
En outre il a été précisé par les autorités marocaines que "Le Maroc assume pleinement ses responsabilités à l'égard des populations syriennes, à travers la régularisation de la situation de plus de 5.250 syriens et l'octroi du statut de réfugiés à plusieurs centaines".

2-La situation dans la ville d’Al Hoceima qualifiée par l’appel du collectif de « Atteintes aux libertés fondamentales ».

Les différentes manifestations autorisées et non réprimées par les autorités se sont vite transformées au fil du temps parfois en de véritables émeutes. Ainsi les membres du collectif qui se rangent du coté des manifestants ne font pas état du fait que durant des rassemblements et contrairement à ce qui se passe partout dans le monde, ce sont les forces de l’ordre qui ont essuyés les plus grandes pertes Ainsi d’après le dernier communiqué de la Direction de la Sureté Nationale depuis le 28 octobre 2016, 298 policiers ont été blessés par des jets de pierre lors des manifestations du Hirak à Al Hoceima.
La DGSN a précisé dans son communiqué que les blessures infligées aux policiers ont causé des arrêts temporaires de travail allant de 15 à 104 jours. Deux policiers visés par des jets de pierres sont actuellement soignés à l’hôpital Cheikh Zayed de Rabat en raison de plusieurs fractures au niveau de la tête, poursuit la même source. La DGSN rapporte également que des biens publics ont été endommagés lors des heurts entre la police et les manifestants. Les dégâts sont estimés à quelque 14,126 millions de dirhams. Enfin, la DGSN affirme que lors de certaines manifestations qui ont dégénéré en "rassemblements violents", plusieurs personnes ont également utilisé des armes blanches, ou encore des cocktails Molotov.
Le collectif parle aussi « d’arrestations massives » ce qui veut dire des centaines sinon plusieurs milliers ce qui est inexact, 86 personnes sont présentées à la justice selon les autorités marocaines relayées par l’AFP. Quand aux questions des doléances soulevées par la population d’Al Hoceima le collectif ne fait état ni des fonds importants débloqués pour cette région, ni des réalisations en cours, ni de la mobilisation de tout le gouvernement à cet effet. On voit donc bien que cet appel et ceux qui l’ont inspieré comporte des contrevérités, des exagérations et des omissions dont le but inavoué est de perturber la visite du chef d’état français au Maroc. 

 



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