Sélection du message

En matière d'héritage la femme juive en droit hébraïque n'a presque aucun droit.

 Pourquoi donc ces défenseurs de droit des femmes ne se préoccupent-ils  pas du sort fait aux femmes juives  par les tribunaux rabbiniques y...

mardi 10 décembre 2019

Réussite du festival du film de Marrakech mais échec d'un certain "misérabilisme".


Les films au festival de Marrakech se suivaient  mais ne se ressemblaient  pas. Plus des films étaient dans le beau,le drôle, l'intelligent, le surprenant et dans les fictions plus généralement dans le cinéma, plus les deux films marocains présentés en grande salle  étaient dans le misérabilisme et dans une description caricaturale de la face sombre de la société marocaine.

Mme Touzani, la femme de M Nabil Ayouch réalisatrice du film Adam traite dans une histoire émouvante certes  de  la question du sort réservé par la société marocaine aux femmes qui enfantent hors mariage. Oui, sur le plan cinématographique, c'est un bon film, les acteurs sont sont dans leur rôle si on peut employer l'expression et avec une bonne réalisation bien que le scénario laisse à désirer si on peut parler de scénario  mais le film ne déroge pas  à la ligne directrice de cinéma de M Nabil Ayouch ralliant un certain "misérabilisme à une vision sombre de la société marocaine. 
Le deuxième film est "Le miracle du Saint inconnu". Le film est en compétition et représente le Maroc  d'un jeune réalisateur M El Jam dont c'est le premier long métrage et qui traite lui des marabouts, de charlatanisme. On se croirait dans le Maroc du début du siècle avec une scène incroyable d'implantation de dents à un chien par un coiffeur  charlatan de village. Les acteurs de ce film la aussi sont sublimes mais la n'est pas la question comme je l'ai mentionné pour le premier film.
M Bensalem Himmiche ancien ministre de la culture, écrivain et scénariste marocain de langue arabe avait placé ce genre de film  dans ce qu’il avait appelé le « triptyque impur ou souillé du cinéma marocain»  à savoir, le sexe la drogue et l’intégrisme comme si ce pays ne vit qu’avec et par cela.Nous n’avons ni défis sociaux, politiques et économiques auxquels il faut faire face et qui méritent d’avoir leurs places au cinéma, ni des réussites qu’il faut mettre en valeur pour donner des exemples et de l’espoir à notre jeunesse dans le pays. Bensalem Himmich, avait ainsi dénoncé il y quelques années déjà dans un article publié par le journal électronique Hespress ( voir le lien en bas de l'article) notamment le misérabilisme dépeint dans ces films ainsi que les subventions accordées à ce genre de films des deniers publics pour des créations artistiques .
En effet dans le cinéma, nous voulons de très bonnes fictions, nous avons dans notre pays de très beaux paysages, une diversité culturelle et musicale remarquables  mais aussi de belles histoires d'hommes et de femmes extraordinaires qui méritent d'être portées à l'écran. Parce que les réseaux sociaux, les journaux papiers et électroniques nous servent chaque jours  notre dose quotidienne avec force détails les maux  de toutes sortes de notre société. Si des étrangers en mal de pittoresque et d'exotisme et confortant des clichés qu'ils ont déjà sur notre pays adorent ce genre de films et explique les aura qu'ils ont dans les festivals internationaux; pour nous dans le pays de grâce  faites nous plaisir donnez nous des films qui doivent d'abord nous dévêtir, croire en l'avenir de ce pays en montrant des exemples. On n'en peut plus de ce cinéma sombre qui nous renvoie l'image la plus négative qui soit de notre société et de notre pays.
Et comme il fallait s'y attendre, aucun prix pour "Le Saint Inconnu" sélectionné pour représenter. le Maroc Mauvais choix du film du réalisateur El Jam- à ne pas confondre avec le célèbre acteur marocain -. Les sélectionneurs étaient peut être induits en erreur par ses sélections dans d'autres festivals pour son aspect pittoresque et exotique et non cinématographique. 
Le palmarès du festival a été le suivant : le prix d'interprétation masculine, décerné à l'acteur australien, Toby Wallace, pour son rôle dans le film "Babyteeth" de la réalisatrice Shannon Murphy.S'agissant du Prix d’interprétation féminine, il a été attribué en même temps aux deux actrices britanniques, Roxanne Scrimshaw et Nichola Burley pour leur performance dans le film "Lynn+Lucy" de Fyzal Boulifa.Quant au Prix de la mise en scène, il est revenu au réalisateur tunisien Ala Eddine Slim pour son film "Tlamess".Le Prix du Jury, lui, a été remporté ex-aequo par les films chinois "Mosaic Portrait" de Zhai Yixiang et saoudien "Last Visit"(Akher (Akher Ziyara) de Abdulmohsen Aldhabaan.
Quand au grand prix il a été décerné au film colombien "Valley of Souls" (Tantas Almas) de son réalisateur Nicolas Rincon Gille qui a décroché le Grand Prix "Etoile d'Or" de la 18e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). Ce long métrage revient sur les événements de la Colombie en 2002 à travers le personnage de José qui, après une nuit particulièrement mouvementée, rentre chez lui et est accueilli par sa fille en pleurs qui lui apprend la tragique nouvelle: "Ils les ont emmenés". José sait alors que ses deux fils sont morts et que leurs corps ont été jetés dans le fleuve.
 La 18e édition du Festival international du film de Marrakech a permis aux festivaliers de découvrir pas moins de 98 films provenant de 34 pays répartis en plusieurs sections: "La Compétition officielle", "les Séances de gala", "une section Hommage au cinéma australien", "les Séances spéciales", "Le 11e Continent", "le Panorama du Cinéma marocain", "la section Jeune Public", "les Projections Jemaa El Fna", "le Cinéma en audiodescription" et "la section Hommages". C'est pourquoi, un coup de chapeau est à adresser pour l'organisation du festival, l'accueil, la couverture médiatique, les hommages rendus à des icônes du cinéma marocain et international( Mouna Fetou, Bernard Tavernier et Robert Redford), le choix et la diversité des films venant de nombreux pays ainsi que de la  diversification  des plates formes de projection qui font du festival de Marrakech un festival de cinéma unique.
http://www.hespress.com/art-et-culture/265298.html7


                                  


vendredi 29 novembre 2019

Maroc-Algérie, qui doit présenter des excuses à l'autre?





M Abdelmajid Tebboun candidat en vue de la prochaine élection présidentielle algérienne puisque on le dit proche de l’homme fort du pays le Général Gaid Salah demande des excuses du Maroc au peuple algérien en contrepartie de l’ouverture des frontières et de la normalisation des relations entre les deux pays.Il est donc tout à fait légitime de se demander vraiment qui  des deux pays doit présenter des excuses à l’autre. Rappels.  
A l'indépendance du Maroc en 1956 Mohammed V avait refusé l'offre de la France de restituer des territoires annexés du Maroc par la France à l’Algérie en contrepartie de ne plus héberger les combattants du FLN. Le roi Mohammed V voyait cette proposition comme un « coup de poignard dans le dos » des « frères algériens » et parvint séparément à un accord le 6 juillet 1961 avec le chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas. A l’indépendance de l’Algérie, les  de ce pays ont refusé de discuter du sujet et c’était le fait déclencheur de la fameuse « guerre des sables » entre les deux pays en 1963.
 A signaler que pendant la guerre de libération de l’Algérie, le Maroc en dépit de ses maigres ressources a fourni assistance et hébergement aux combattants du FLN. N’est-il symptomatique que les équipes qui se sont reliés au pouvoir à Alger sont appelés par les algériens « le groupe d’Oujda » du nom de cette ville marocaine frontalière avec l’Algérie. A rappeler aussi qu’après son retour au pays et à la suite de la proclamation de l’indépendance du Maroc en 1956 le Roi MohammedV n’avait pas manqué une seule occasion de rappeler que l’indépendance du Maroc est incomplète sans l’indépendance de l’Algérie. De plus le Maroc a officiellement  fermé la porte à toute revendication territoriale alors qu’il est connu que la France avait annexé des larges portions du territoire marocain à l’Algérie considéré comme étant un département français alors que le Maroc lui était sous protectorat donc appelé un jour ou l’autre à recouvrer son indépendance.
Le 18 décembre 1975, quelques semaines après la Marche Verte, Houari Boumediene avait ordonné l’expulsion massive de 45 000 familles marocaines (350 000 personnes), pour la plupart établies depuis des générations en Algérie.
Mais le plus flagrant reste le soutien à un peuple sahraoui qui n’existe que dans l’esprit des dirigeants algériens. Le Sahara est une aire géographique qui s’étend du Maroc à l’Egypte. S’il y a un peuple sahraoui, il serait transnational englobant outre le Maroc, tous les pays de l’Afrique du nord plus l’Egypte. J’ai expliqué dans cet article ICI que les dirigeants algériens prenant prétexte de la défense « du peuple du Sahara » mènent une véritable guerre non déclarée largement ignorée par médias de l’hexagone contre le Maroc : médiatique, économique, diplomatique voire guerre tout court.
Les autorités algériennes ont décidé de faire du Maroc un ennemi et agissent depuis longtemps en conséquence. Ni une prétendue rancune historique , ni l’affaire du Sahara séquelle de la guerre froide et qui au départ était une colère hystérique de l’ancien président Boumediene ; ni une quelconque hégémonie régionale d’un pays il est vrai immense mais désertique à 84% ne peuvent justifier une guerre qui ne dit pas son mot contre le voisin marocain.
 -Guerre économique en s’engageant dans une course folle aux armements pour mettre à genou le Maroc qui dispose de moins de ressources et en maintenant fermée les frontières est du pays pour le couper du reste du Maghreb et de son prolongement arabe. Officiellement pour l’Algérie cette fermeture des frontières terrestres visait à protéger ce pays « du trafic de drogue et de la contrebande ». Or tout le monde sait que c’est la fermeture des frontières qui encourage ces trafics et pas seulement.
 -Guerre diplomatique en mobilisant ses diplomates dans toutes les organisations et forums internationaux contre le Maroc ; en finançant toutes sortes de lobbies et les représentations diplomatiques et autres bureaux du Polisario.
 -Guerre tout court, en armant et en abritant des combattants contre le pays voisin. Pendant les hostilités, les combattants du Polisario armés par l’Algérie faisaient des incursions à partir du territoire algérien de Tindouf et attaquaient les troupes marocaines et repartaient tranquillement se réfugier en Algérie. Hassan II qui était en droit d’exercer un droit de suite en territoire algérien s’est toujours interdit d’insulter l’avenir en engageant une guerre ouverte avec l’Algérie. Or l’affaire du Sahara était claire dès le début.
Alors M Abdelmajid Tebboun qui doit faire des excuses à l’autre ?

mardi 26 novembre 2019

Fuite et fuites des cerveaux.

Certains  se prosternent devant le "miracle israélien".

Or à y voir plus clair   il n'y a pas de miracle, ce pays a bénéficié durant des décennies de grands cerveaux formés et venant de nombreux pays. Appartenant à la communauté juive dans ces pays, ces cerveaux sont le résultat de décennies et des siècles de répression et de ségrégation abominables dont ont fait l'objet, les juifs de par le monde.

Ce qui les a poussé vers l’excellence à être toujours  mieux  et plus performants  que les autres. Et c'est ce qui a donné de mon point de vue, les cerveaux actuels de ce pays, Israël en plus d'instant de survie qui permet de se dépasser  car vivant dans un environnement  et un milieu hostiles. C'est une explication personnelle donc pas scientifique bien entendu mais qui a l'avantage de rejeter le prééminence d'un race, d'une ethnie ou d'un groupe humain sur un autre à plus forte raison la théorie saugrenue du peuple élu.

Pour dire que malheureusement pour nous, nos cerveaux à nous sont au contraire éparpillés de par le monde et la fuite de cerveaux continue de plus belle. Et dans beaucoup de discussion de café  que je me tourne  à droite ou je me tourne à gauche, des gens de ma génération et  que je connais  à propos des enfants. Ou sont-ils. ont ils terminé leurs études Alors ?
Ils travaillent en France. en Allemagne, en Angleterre aux Canada aux USA  aux Émirats à Doubai et maintenant pour certains en Chine.

Si on y réfléchit, cette progéniture a étudié au minimum jusqu'au bac dans le pays. Aux frais des contribuables marocains s'ils ont étudié dans l'école publique et aux frais de leurs parents s'ils étaient dans le privé. En tout état de cause, c'est le pays qui a payé  lourdement leur scolarité.
Mais ce sont des pays étrangers qui en profitent. Un véritable gâchis pour nous. Le gouvernement, le constate, le monde politique le constate aussi mais toujours pas d'idées pas de réflexion sérieuse la dessus. Considéré comme des RME résidents marocains à l'étranger on est tout content des fonds transférés au pays mais on ne se pose pas de question sur le véritable manque à gagner pour le pays et surtout sur l'avenir économique et scientifique de celui-ci  qui a non seulement besoin de ces cerveaux mais beaucoup d'autres pour se développer.

Pourquoi le pays se vide de cette façon de sa matière grise et comment faire pour stopper cette hémorragie, pourquoi nos jeunes qui font des études supérieures  à l'etranger souvent dans des disciplines pointus ne rentrent pas au pays? Mieux comment les faire revenir au pays y compris des juifs marocains qui restent attachés au pays pour ne manquer aucune occasion de le visiter et  qui ont réussis et excellé aiilleurs?

mercredi 13 novembre 2019

Une régionalisation pourquoi faire?

Ce qui se passe en Espagne doit nous interpeller. Comment continuer de crier à tort et à travers au sujet d'une régionalisation avancée dont le pays ne semble avoir ni les moyens matériels ni humaines ou organisationnelles pour la mettre sur place. Certes c'est une disposition constitutionnelle précisée par une loi organique. Mais les conditions sont elles réunies pour le mettre en place en sachant que la régionalisation à la française  qui a inspiré notre modèle  et qui date de plusieurs décénies maintenant est un échec. Il y a toujours  dans ce pays Paris et la région parisienne qui dominent dans tous les secteurs et le reste de la France. Bien qu'il faut faire  de la régionalisation un but à terme ou à long terme, les conditions  actuelles ne me semblent pas encore s
réunies pour sa mise en application 
En effet pays arrive à peine à boucler son budget le annuel en recourant à des prêts d'organismes internationaux ou de pays amis.
Sur le plan humain les régions ne disposent pas toutes de ressources humaines nécessaires et qualifiées et en nombres suffisants pour mettre en place des régions opérationnelles et suffisamment autonomes avec une administration locale efficiente.
D'un autre côté sur le plan organisationnel, notre administration n'est pas suffisamment outillée pour conduire ce grand chantier. La preuve c'est que bien que nous parlons de régionalisation depuis des années et que cela est inscrit dans la constitution de 2011 mais  les régions restes embryonnaires sans un vrai fonctionnement normal ; les derniers événements du Rif l’ont démontré de manière flagrante. Je ne parle pas bien entendu des provinces sahariennes pour lesquelles un projet d'autonomie est prévu sous souveraineté marocaine et qui est véritablement autre cho
Que faire donc ? Il me semble et dans un premier temps une décentralisation serait dans notre cas beaucoup appropriée que la régionalisation. La réussite d'une bonne  décentralisation conduirait à terme à une régionalisation pas avant.

Affaire Mezouar.

Le communiqué de la MAP  reprenant la positon du Ministère des Affaires Étrangères me semble personnellement  disproportionné. Un rappel de la position   officielle de neutralité de notre pays aurait suffi. Or l''intervention de M Mezouar est qualifiées d "irresponsable, maladroite et irréfléchie " pour avoir grosso modo dit  que les militaires algériens doivent "partager le pouvoir avec le peuple". Il n''y a pas plus diplomatique ni policée que cette declaration. Personnellement moi je dirai plus non pas partager mais rendre  tout le pouvoir au peuple
De plus, le communiqué contient un grave sous entendu mettant en cause le président de la CGEM "Cette déclaration a soulevé des questionnements au niveau de la classe politique et de l’opinion publique quant à son timing et ses véritables motivations,"De quelle opinion publique qui est d'abord avec le peuple algérien frère et de quelle opinion publique ?
Ceci d'autant plus que M Mezouar est à la tète d'un organisme indépendant du gouvernement.et qu'il est intervenu aussi en tant  qu'universitaire et intellectuel il me semble..
Humilié parait- t-il celui ci s'est empressé de présenter sa démission de la CGEM.
Mon propos ne vise pas défendre M Mezouar qui n'a certainement pas besoin de moi pour le faire mais à dire que la réaction publiée par la MAP étonne au vu des éléments suivants:.
- les officiels algériens se sont fait une spécialité depuis des décennies d'insulter notre pays et nos institutions faisant croire  au peuple algérien que nous sommes ses ennemis,
-la presse algérienne s'est spécialisée dans le mensonge sur ce qui se passe dans notre pays utilisant tous les mots d'oiseaux possibles et imaginables pour pour décrire,
-l'affaire du Sahara marocain d’abord une affaire marocaine sur notre intégrité territoriale est devenue au fil du temps une question de politique intérieure algérienne, alors qu’officiellement pour les dirigeants de ce pays,, la Sahara concerne le Maroc est le Polisario..J'ai un bouquin en préparation à ce sujet,
-que nos officiels s'exprimant ou ne s'exprimant pas sur ce qui sr passe dans ce pays pour les dirigeants algériens ll y a tjrs quelques choses à nous reprocher. Ainsi quand feu Hassan 2 avait suggéré aux dirigeants algériens de mettre les islamistes qui avaient gagné les élections à l'épreuve en leur permettant de gouverner on sait ce qui s'est passé. Un tollé des dirigeants et de la presse algérienne contre notre pays pour ingérence dans leurs affaires internes. En attendant on sait ce qui s'est passé par la suite dans ce pays pour ne pas avoir suivi le conseil de feu Hassan 2;' une guerre civile qui a duré plus d'une décennie  avec des milliers de morts et une décapitation de  l’intelligentsia algérienne,.
-Pendant  cette guerre civile notre pays a observé une neutralité sans faille sur ce qui s'y passait ce qui n’empêche pas certains dirigeants et des organes de presse algériens de dire et de répéter que le Maroc leur a tourné le dos dans cette période et coupable de ce fait.

vendredi 1 novembre 2019

Plaidoyer pour tourner la page Zefzafi et le Hirak du Rif.

L''audio de M Zefzafi qui circule un peu partout sur le net et fait suite à l'acte odieux visant notre drapeau national ne peut laisser indifférent et mérite qu'on s'y attarde. Que dit ce message de M Zezafi?
          - la condamnation de l'acte odieux visant notre drapeau national et les irresponsables et égarés qui sont derrière;
         -le fait que le hiraq du Rif n'est pas un mouvement indépendantiste ou sécessionniste et ne se reconnaît pas dans les slogans criés à Paris;
         -M Zefzafi dénie à quiconque et surtout à ces mouvements agissant de l'étranger le droit de parler en son nom et au nom de son mouvement;
        -condamne aussi l'utilisation de son nom et celui de son mouvement dans des règlements de comptes entre certains et certaines factions;
        -réitère que le but du mouvement dont il est à la tête est la satisfaction de revendications économiques et sociales concernant la région du Rif;
       -explique que sa demande et de certains de ses camarades de renoncer à leur nationalité marocaine a été dictée d'après lui par l'injustice dont il ont fait l'objet, les sévices et humiliations dont ils aurait été victime en détection.Il annonce par contre qu'il est plus que jamais attaché à son pays.
       -tout au long de cette audio, il réclame de façon indirecte la clémence et un geste royal en faisant valoir que pour des indépendantistes du Polisario même ceux ont pris les armes contre le pays; ils ont bénéficié de cette idée généreuse qui a tout effacé de ان الزطن غفور زحيم
Il est vrai que le langage employé par M Zefzafi dans son audio est un peu cru direct à l'attention de ses troupes et sympathisants est parfois blessant mais il ne l'est pas autant que certaines déclarations de dirigeants de partis d'extrême gauche qui ont pignon sur rue et qui sont beaucoup plus virulents par ne pas ignomineux pour ne pas dire plus.
Il ne m'appartient pas de commenter la décision de justice dont il a fait l'objet ainsi que ses camarades car c'est un délit mais de prendre M Zefzafi aux mots. Je ne suis pas dans la théorie des complots mais je prends au mot la déclaration de M Zefzafi et je me permets donc de répéter comme l'a affirmé ce jour M Jamal Barraoui qu'il faut espérer pour lui et ses camarades une grâce royale.M Berraoui sur MFM (chaîne radio privée) a rappelé ce jour le fait que les Rois du Maroc sont cléments et pardonnent même à ceux qui ont pris les armes contre eux comme l'avait fait feu Hassan2 et a expliqué que d'anciens opposants farouches à la monarchie occupent de hautes fonctions sous le régné de SM MohammedVI. Ce qui est vrai.
Cette grâce royale dont SM est seul juge bien entendu permettra de mon point de vu comme je l'ai dit de prendre aux mots M Zefzafii , apaisera la tension dans cette région, mettra à l'index les vrais ennemis du pays.

lundi 9 septembre 2019

Futilités sur le net.

Non le net ne s'enflamme pas pour les questions qui  préoccupent nos compatriotes.

Non, ce n'est pas le remaniement ministériel, ni le nouveau mode de développement, ni la compassion avec nos compatriotes disparus victimes des intempéries, ni les questions liées à la rentrée scolaire et universitaire  qui angoissent les parents appelés souvent à s'endetter pour y faire face, ni les maux qui gangrennent notre société, dont l'analphabétisme, la pauvreté, l’insécurité et la corruption ;  non rien de tout cela n’enflamme la toile.
Ce qui enflamme la toile, ce sont  les démêlés de Dounia Batma avec ses contradicteurs qui l'accusent d'être  avec d'autres dont des membres de sa propre  famille derrière un site qui fait dans la chantage, la prostitution et le dénigrement des artistes y compris en piratant leurs comptes sur le net. La justice est entrain d'enquêter sur cette affaire. Cette affaire est suivie notamment sur Youtube par des centaines de milliers sinon des millions de personnes notamment après le départ précipité de Dounia Batma pour Bahrain présenté par certains comme une fuite.
Il faut rappeler que cette situation trouve son origine dans l'invective, les insultes  l’exposition  dans la place publique de la vie d'artistes ou réputés comme tels qui confondent talent avec insultes et invectives et  relayés par les réseaux sociaux, et les journaux en mal d'audience.
Autre exemple de la médiocrité  ambiante sur le net c'est  le buzz réalisé dans  l'émission du journaliste Radouane Ramdani "fi kafass al ittiham" par la danseuse Maya 3,4 millions de vues et Chikha Traks 4 millions de vues. Ces audiences font certainement pâlir nos hommes politiques et des figures de prou la société civile souvent invités à cette émission et qui réalisent des maigres scores d'audience.
Pourquoi donc, ceux qui fréquentent le net se désintéressent-ils tant de ce qui se passe dans le pays et qui a une répercussion certaine sur leur vie quotidienne.
Notre société est elle à ce point malade ?

Au Maroc l'IVG est une préoccupation de santé publique.

Si pour le code penal. l'avortement est un crime, pour l'Etat c'est d'abord un probléme de santé publique.

Sur les 800 avortements clandestins  journaliers ou plus cités dans le pays et dont certains se terminent par le décès de la femme concernée et  qui sont dénoncés par l'OMS, la justice et c'est son droit tombe sur une journaliste d'Akhbar Al Youm.
Automatiquement ça déchaîne la toile qui ne peut voir dans cette interpellation les fruits du hasard en dépit des éclaircissements juridiques données par les sources sécuritaires notamment sur Hespress qui n'arrivent toujours pas à donner une explication plausible à ce "hasard".
 Le Parquet de son coté s'est cru obligé de diffuser un communiqué à ce sujet précisant que cette interpellation n'avait rien à voir avec "le statut de journaliste" de l’intéressée. En plus d'ajouter à la confusion dans quelle mesure ce communique ne porte-t-il pas atteinte ä la présomption d'innocence et surtout au secret de l'instruction ? Aux juristes et à la justice de répondre.?
En réalité, si les faits sont reconnus par le tribunal, la journaliste incriminée de par sa formation sait que l'avortement est un crime et est reconnu comme tel et sévèrement sanctionné.
Le vrai combat  à mon humble avis est qu'il  faut militer contre la pénalisation du l'avortement. Car les milliers de cas d'avortement effectués clandestinement se traduisent par des décès ou de graves complications irréversibles pour les femmes concernées.
De plus en plus des infanticides qui sont de crimes horribles  on sait le sort  réservé par certains parents pour des enfants non désirés qui se traduit souvent par  de la maltraitance et la sortie en délinquance  pour ces pauvres gosses.
 En plus du cas de liberté individuelle reconnu par la constitution à chacun et du droit pour la femme de disposer de son corps, c'est donc d'abord une question de santé  publique et l'Etat doit pouvoir  traiter cette question comme telle.
En amendant le code pénal permettant ainsi l'IVG tout en la médicalisant et  en la réglementant  ceci permettrait  d'éviter les décès mentionnés et les  graves séquelles pour les femmes qui ne recourent pas aux  médecins spécialement formés.

vendredi 30 août 2019

Catastrophes naturelles et résponsabiltés.

Dans beaucoup de  pays, les catastrophes dans les quels la responsabilité humaine est plus ou moins engagée comme celle du cas de la province de Taroudannt dernièrement  sont mis à profit par les législateurs des pays pour édicter des lois et des règlements pour que cela ne se reproduit plus.
Dans notre pays on pleure certes  les morts mais on continue comme avant. Que ce soit des mouvements de foule (mawazine 11 morts en 2009, les femmes mulets piétinées plusieurs morts, 15 femmes piétinées et mortes  pour quelques sacs de farine dans le village de Sidi Boualem en 2017, glissement de terrain dans le Haouz en juillet dernier, 15 morts. Mais aussi des accidents graves de circulation entraînant plusieurs morts, le dernier de deux cars  à Tounate  morts.
Pour toutes ces catastrophes, on a annoncé des enquêtes et depuis  plus rien.
Or tous ces morts ne doivent pas partir comme cela. La où il y défaillance humaine outre que les responsables  même par omission  ou négligence doivent doivent être traduits en justice pour répondre de leurs actes, des mesures législatives et réglementaires doivent être édictées pour qu'il n'y ait plus cela.
Ex: pour les accidents de circulation un contrôle plus spécifique et rigoureux des cars et en conséquence revoir les dispositions réglementaires concernant le contrôle de ces véhicules dont certains deviennent de véritables machines à tuer sur les routes.
-Deuxième cas, les femmes mulets, enrayer ce phénomène en recensant ces femmes, leur octroyer une indemnité et interdire ce genre d'activité.
- Édicter des mesures de sécurité rigoureuses pour les concerts, et les rassemblement, et enfin criminaliser les constructions sur les lits des fleuves et oueds..
 NB. J'apprends à la dernière minutes que le dernier conseil de gouvernement suite dernier drame a décidé la création au sein du ministère de l’intérieur une direction chargée de gérer les risques les risques  naturels mais les éléments contenus dans mon article restent pertinents.

Des bureaux d'étude et d’expertise pourquoi faire?


Pour une question ou une autre, les départements ministériels et services publics recourent à tort et à travers à coup de centaines sinon des millions de dirhams à de l'expertise privée. Pire parfois ces consultations se révèlent inopérantes ou ou déphasage avec la réalité ce qui se traduit par des pertes seches pour l'Etat.
Or la fonction publique dispose de compétences- ingénieurs, cadres de haut niveau, managers- à même de réaliser ces études dans de bien meilleurs conditions. D' ailleurs le statut de le fonction de mettre en place des administrations de mission au sein des départements ministériels pour réaliser ce type d’études et de consultations ou bien recruter pour un délai déterminé des profils pointus pour des missions spécifiques.
Les derniers en date largement médiatisées ont concerné l'impact du changement d'heure et dernièrement le mariage précoce..Est ce que pour réaliser ces études on a vraiment besoin d'une expertise externe.
A quoi servent donc ces fonctionnaires et agents de l'état s'ils ne peuvent pas réaliser ce genre d'études qui ne demandent souvent pas de compétences d'expériences particulières?
De plus l'Etat dispose d'organisme particulier à même de réaliser beaucoup de ces études comme le HCP et le Conseil Economique et Social.
De même tous ces fondations qui ont pignon sur rue comme la fondation sur les collectivités locales peuvent être sollicitées avec profit à ce sujet.
Il est donc temps pour le gouvernement de mettre un terme à cette gabegie et d' encadrer strictement le recours à des consultations privées sauf pour les cas demandant une expertise pointue qui n'existe ni dans l'administration ni dans d'autres organismes publics.
Affaire soumise à qui de droit notamment et premier lieu Monsieur le chef du gouvernement.

mardi 20 août 2019

Maroc ; Joyeux anniversaire Majesté.



SM Mohammed VI fête son anniversaire ce mercredi 21 août. Il a décidé à cet effet d’annuler les festivités officielles prévues. Mais  cela ne m’empêche pas en tant que simple citoyen  de lui souhaiter un joyeux anniversaire  à travers  cet article qui essaie d’expliquer succinctement  ce que le pays lui doit.
En effet pourquoi nous célébrons cet anniversaire ? Parce que nous ne pouvons pas être des ingrats car ceux  qui connaissent le pays savent que Mohammed VI a transformé le Maroc en un vaste chantier, parcourant  le pays de long et en large, initiant des projets de développement, en assurant personnellement le suivi et l’exécution : infrastructures, énergies renouvelables assainissement et réhabilitations urbaines et a mené dès le début de son règne une lutte contre la corruption et le trafic de drogue.
 Le pays a recouvré ses capacités d’investissement perdu dans les années 80 et 90.Plus de deux millions de marocains ont été tiré du seuil de pauvreté.  Le taux d’analphabétisme  qui était de plus de 50% au moment de l’accession de Mohamed V au trône est passé sous la barre de 30%. La lutte contre la pauvreté et la consécration des droits de la femme avec le nouveau code de la famille « Moudawana ». Cette réforme voulue et imposée par le Roi aurait pu être beaucoup plus audacieuse sans les réticences de certains milieux conservateurs notamment islamistes.
La réconciliation des marocains avec leur passé récent avec l’Instance Equité et Réconciliation. La couverture médicale est en phase d’être réalisée pour tous. A l’accession au trône du roi, le pays comptait 300 km d’autoroute, 1800 km actuellement couvrent les principales villes du pays  desservant le pays du nord au sud, d’est en ouest. Les plans d’électrification et d’adduction en eau potable sont passés de 50% à près de 100% actuellement. Ces chiffres sont facilement vérifiables sur le net. Le pays est doté d’un cap  et de plans sectoriels en cours de réalisation dans les infrastructures, l’industrie, l’agriculture, l’énergie avec le plan solaire et le tourisme. Consacrant l’équivalent  de 30 % de  son PIB à l’investissement depuis des années, le pays s’est équipé en routes , autoroutes, ports aéroports et infrastructures diverses.Toutes les conditions sont donc réunis pour que l’investissement privé seul à même de lutter contre le chômage suit.
Sur le plan politique, les réformes constitutionnelles inities par le Roi qui étaient regardées avec scepticisme par certains et présentées de manière caricaturale sont des avancées notables sur le chemin de la démocratisation du pays.A cet effet, je rappelle ci-après les avancées de la nouvelle constitution dont j’ai déjà fait état dans un précédent article. La constitution de 1996 approuvée sous le règne de feu Hassan II, consacrait une sorte de monarchie exécutive  dont l’essentiel du pouvoir était aux mains du Roi. De ce fait le premier ministre disposait de pouvoirs limités. La nouvelle constitution institue un chef de gouvernement qui doit être nommé « au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des Représentants (article 49).Il n’est plus « responsable » devant le Roi. Il dirige un gouvernement dont les attributions sont explicitées (article 92) à savoir entre autres l’examen des projets de loi et des décrets qui ne sont plus soumis au conseil des ministres présidé par le Roi (article 92). Ce dernier conseil se consacre essentiellement aux orientations générales de la politique de l’état et à des délibérations concernant les réformes et les lois constitutionnelles essentiellement (article 49).Le chef du gouvernement peut faire dissoudre la chambre des représentant et nomme aux hautes fonctions civiles et pour des fonctions sécuritaires sensibles, il propose des nominations en conseil des ministres.
 Ces attributions qui n’existaient dans la constitution de 1996 permettent au chef du gouvernement élu, de remplir ses fonctions, d’engager la responsabilité de son gouvernement devant la chambre des représentants seule habilitée par une motion de censure à faire tomber le gouvernement. Ce pouvoir était exercé aussi dans l’ancienne constitution par la chambre des conseillers élue au suffrage indirect ce qui était une aberration. Le Roi pouvait aussi mettre « fin aux fonctions du gouvernement à son initiative » (article 24). Cette disposition disparaît dans la nouvelle constitution.
Par ailleurs la personne du Roi n’est plus sacrée comme dans l’ancienne constitution mais elle reste « inviolable et doit être respectée ». C’est la terminologie utilisée par la constitution espagnole. Le champ religieux islamique est défini avec précision. La seule autorité habilitée à prononcer « des fatwas est le conseil des Oulémas présidé par le Roi » (artcle41). De ce fait et du statut de Amir Al Mouminine (Commandeur des Croyants) du Roi, toute dérive ou surenchère islamiste est exclue. Le chef du gouvernement n’a de part la constitution, aucune attribution en matière religieuse. Il ne peut pas non plus intervenir en matière « de droit de la famille et de l’état civil » qui sont du domaine du conseil des ministres présidé par le Roi (article 49). Il doit se consacrer exclusivement au développement économique et social du pays pour lequel il est élu.
  Il n’y a pas de démocratie sans démocrates, c’est bien connu. Les réformes constitutionnelles ne vont permettre au pays de sauter le pas vers une véritable monarchie parlementaire que si le personnel politique fait sa mue. Or, le bilan de la gestion notamment des communes et des villes par les partis politiques n'est pas reluisant.. En effet les rapports de la Cour des Comptes et ceux de l’inspection territoriale du ministère de l’intérieur ont montré sous de mauvais jours, des conseillers communaux alliant l’incompétence, la mauvaise gestion à la corruption. La presse marocaine  rapporte dans le détail des affaires de corruption ainsi que toutes sortes de marchandages à l’occasion des élections. Cet état de choses du à la cupidité de certains  conseillers a été rendu possible par le fait que les partis politiques ne sont pas très regardant sur leurs candidats. D'ailleurs, une fois élus, ces candidats ne sont plus encadrés par les partis politiques et ne rendent aucun compte à ces mêmes partis.
Pendant des  années, le Roi s’est « substitué » à des responsables communaux ou provinciaux pour sillonner de pays en long et en large et à longueur d’année visitant les moindres recoins pour faire élaborer des projets, les mettre en chantier et en suivre l’exécution (réhabilitation urbaine, lutte contre la précarité et l’habitat insalubre, assainissement etc..). Si des villes et des communes urbaines et rurales sont en chantiers actuellement et si le paysage urbain de nombreuses agglomérations marocaines a changé, ce n’est certainement pas  et souvent du fait des élus locaux. Le meilleur exemple est le développement au pas de charge des régions du Nord et de l’Oriental du Maroc notamment.
 En matière économique et sociale  il faut aussi signaler que des insuffisances subsistent. Je ne vais pas en faire un état exhaustif mais citer les plus importantes à mon sens et qui concernent, des questions liées à la justice, l’enseignement, et la santé. La résorption de ces insuffisances conditionne à mon sens l’atténuation ou la disparition de toutes les autres, notamment les précarités dont souffrent de larges couches de la population du pays. Mais ces insuffisances ne sont-elles pas d’abord et avant tout des attributions gouvernementales comme je les ai explicités dans  ma description des attributions  du nouveau chef du gouvernement auxquels j’invite les lecteurs à se référer.? En tant qu’arbitre entre les institutions, le Souverain n’a cessé  dans ses différents discours de pointer ces insuffisance et de les rappeler dans un langage souvent cru à l’attention du gouvernement et du pouvoirs législatifs notamment le laxisme dans la gestion des affaires publiques, l'irresponsabilité, le manque d'initiative et d'anticipation pour faire face aux disparités sociales et territoriales et à la lutte contre la précarité.
Pour cela donc  et pour bien d’autres choses dont  je ne peux  faire état dans ce simple article de presse notamment en matière de politique étrangère avec la main tendue à l’Algérie, la politique africaine et la préservation de la stabilité du pays des mouvements désastreux de ce funeste printemps arabe, nous disons joyeux anniversaire à notre Souverain. 

mercredi 14 août 2019

L'insecurité dans les médias.

Dans beaucoup de pays du monde et à des degrés divers, il y de l’insécurité et des crimes de toutes sortes. Je pense que nous n'avons ni plus ni moins que les autres et pourtant. A lire les journaux et en suivant les réseaux sociaux, des journaleux font des crimes et autres agressions leur choux gras.
Or les médias en principe sont sensés donner des informations sur ce qui se passe dans le pays y compris les difficultés économiques et sociales. Alors qu'est ce qu'on lit et qu'est ce qu'on voit sur beaucoup de titres sur des réseaux sociaux,; des crimes et des délits et autres de toutes sortes et en première ligne.
Résultat :
-développement d'un sentiment d’insécurité dans le pays chez nos beaucoup de nos  concitoyens ;
-étant au fait de tout cela, les chancelleries étrangères au Maroc rapportent tout cela à leurs gouvernements respectifs, d'ou les avertissements donnés à leurs concitoyens y compris contre d’éventuels attentas terroristes alors qu'aucun pays n'est épargné et que le risque existe dans tous les pays du monde.
Bien sur qu'il faut communiquer sur les crimes et délits mais les mettre  comme cela se fait partout  dans le monde, dans les rubriques  "faits divers" et non à la une de journaux de sites électroniques ou sur les réseaux sociaux.
Qui va donc prendre en charge cette affaire, la HACA, le Ministére de la Communicatio, le Conseil Supérieur de la Presse de la presse ou que sais je ?
Proposition:
 Faire convoquer les responsables de ces organes de presse et de ces sites électroniques  pour les mettre devant leurs responsabilité pour cette affaire qui porte préjudice à nos concitoyens et à notre pays et leur rappeler la déontologie journalistique et éviter ce qui peut porter préjudice à notre pays.  

jeudi 27 juin 2019

Maroc : vous avez dit intellectuels, quels intellectuels ?



Dans beaucoup de pays du monde, les intellectuels sont le fer de lance de la contestation des pouvoirs en place et surtout l'évolution des sociétés. A l'avant garde pour faire évoluer leur société, porter les nobles idéaux de justice, de liberté et d'égalité et servir ainsi d'exemple pour la jeunesse, ils ont une capacité d'indignation que n'ont pas les communs des mortels pour stigmatiser, dénoncer les injustices de toutes sortes, les abus de pouvoir, les atteintes aux libertés et aux droits de l'homme mais aussi combattre les idée passéistes et rétrogrades.
Texte
Dans notre pays, nous avons à mon humble avis par les temps qui courent que de pseudo intellectuels. Et voici pourquoi ?
-Nous avons d'abord ce qu’on peut appeler les intellectuels de cour, des beni oui oui qui applaudissent à tout rompre le pouvoir en place en dépit des insuffisances et des abus inhérents à l'exercice de tout pouvoir. Ils Sont notamment sollicités sur les plateaux téléS publiques pour expliquer que tout va pour le mieux dans une langue de bois intolérable.
-Des religieux et autres barbus qui sont la pour veiller aux interdits et s'opposer à tout développement humain et de la société sous prétexte d'une lecture littérale et désuète des textes sacrés. Incapables de faire un effort sur eux même, ils sont toujours dans un passé qui est révolu. De ce fait, ils font beaucoup plus de mal à une religion qu'ils disent défendre en la maintenant figée, alors qu'il n'y a pas plus pragmatique que celui qui a révélé cette même religion Sidna Mohammed ص. Sa vie et ses enseignements constituent une véritable illustration de son pragmatisme. Du fait des tenants d’un Islam rigoriste, le discours religieux n'a plus grande prise notamment sur une grande partie de la jeunesse à cause notamment de l’intégrisme et de de l'échec de l'Islam politique, et du manque d'audience de nos oulémas les plus éclairés, lesquels dans le sillage de nos grands alems, Allal El Fassi, Mokhtar Soussi, Abdellah Ghennoun Mekki Naciri entre autres qui étaient en outre des poètes et pour certains des romanciers, tenaient un discours mesuré en phase avec la modernité. La vague wahhabites et salafistes qui a déferlé sur le pays pendant des décennies a rendu inaudible les plus modérés. L’enjeu donc pour le pays est de renouer avec un passé proches dans lequel les alems étaient des intellectuels ouverts sur le monde.
-Nous avons aussi les identitaires qui se découvrent notamment une identité amazigh et qui ne peut s'affirmer d’après certains extrémistes que dans l'exclusion des autres, de toutes les autres composantes de la société marocaine, arabe, hassani notamment. La constitution de 2011 a insisté l’unité de l’identité marocaine « Son unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie ».Ces composantes sont appelés plus à enrichir cette identité qu'à soulever des conflits notamment de légitimité ou de prééminence. On est allé jusqu’à interroger la génétique pour les plus extrémistes. Comment peut-on parler d’intellectuels pour les tenants de ces idées extrémistes qui trouvent malheureusement des audiences sur les réseaux sociaux ou sur les colonnes d’une certaine presse électronique.
-Et enfin les adeptes de l'auto flagellation que certains appelent nihilistes. Dénigrer ce que nous sommes devient un sport national chez certains et nous empêche d'avancer. Cela n'a rien à voir avec de fait de critiquer les gouvernants ou les dérives sociétales. Ce qui est légitime en tout cas dans le respect de la loi. Dénigrer ce que nous sommes est susceptibles de faire de nous des apatrides dans leur propre pays et créer une jeunesse qui n'a aucun attachement avec cette terre donc prête à aller à tous vents. Et pourtant, nous sommes le seul pays de la région qui a sauvegardé son indépendance depuis des siécles notamment de la domination ottomane de plusieurs siècles sur le monde arabe. Le protectorat franco-espagnol qui n'a duré qu'un peu plus de 50ans ne peut etre considéré que comme un accident d'une longue histoire. Des villes impériales sont des témoignages encore vivants d'une civilisation encestrale , Rabat, Salé, Fes, Marrakech, Meknes, Tetuan etc...Le monde entier nous envie notre beau pays, nos paysages magnifiques, notre emplacement géographique stratégique, notre gastronomie, nos caftans et en général notre culture ancestrale. La nouvelle vague de nos jeunes chanteurs inconnus dans l'Hexagone car chantant en arabe est en train de s'imposer dans le monde arabe et musulamans et au dela et d'imposer notre darija( arabe parlée) naguère ignorée au moyen orient pour supplanter l'égyptien et le khaliji.

Aprés les categories de pseudos intellectuels que je viens de décrire, il faut néanmoins signaler que le pays dispose d'individualités qui font honneur au pays par leur militantisme désinteressè  et leur integrité sans faille.
 et surtout ne travaillant pour aucune des chapelles que j'ai decrites. Si cela nous conforte dans l'avenir du pays il n'en reste pas moins que ce sont des exceptions malheuresement.
Comme une société et un pays ne peuvent fonctionner qu'en ayant de vrais intellectuels qui forment le fer de lance de tout changement, et qui militent d'abord pour l'unité du pays et de ses composantes on peut s'interroger utilement, avons nous vraiment de vrais intellectuels. ?

jeudi 16 mai 2019

Quelles conséquences pour les rejets des pourvois en cassation du Maroc devant la justice française ?



 Le 10 mai 2019, la Cour de Cassation en France a rejeté les pourvois  en cassation formulés par le Maroc concernant les rejets  des plaintes déposées  auprès du tribunal de première instance de Paris  décidant de ce fait qu’aucun Etat,  victime d’une diffamation, ne peut engager une action en justice et agir en réparation du préjudice subis. La Cour de Cassation a annoncé de ce fait  que  l’article 32, alinéa 1er, de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne permet en effet pas à un Etat, qui ne peut pas être assimilé à un particulier, d’engager une poursuite en diffamation.
Rappel des faits.

lundi 15 avril 2019

Maroc : le mauvais procès fait à la langue arabe.


On ne peut être que d'accord sur le constat de la gestion économique et financière calamiteuse du pays par le PJD ( parti islamistes) avec deux gouvernements successifs depuis maintenant 8 années .

Par contre sur la question de la langue d'enseignement je ne suis pas d'accord avec les francophiles et francophones qui rejettent la langue arabe et l'accable de tous les noms et de tous les maux de notre système d'enseignement. Une langue avec l'amazigh qui sont partie intégrante de l'identité nationale du pays. Ces gens-là nous parlent de langues étrangères mais ne parlent en fait que du français. Ils rejettent la langue arabe parce qu’ils ne la connaissent pas. Si des francophiles marocains formés exclusivement dans la  langue française  au Maroc sont des sortes d’étrangers dans leur propre pays ; dans l’Hexagone la langue arabe est d’abord assimilé à la langue du Coran. 

mercredi 20 mars 2019

Les négociations de Genève et l’attitude belliqueuse des dirigeants d’Alger


La délégation marocaine se rend à Genève, les 21 et 22 mars, à l’invitation de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, pour participer à une 2ème “table ronde”, aux côtés de l’Algérie, du “Polisario” et de la Mauritanie a précisé  un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. D’après le communique suscité la délégation marocaine  est conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et  comprendra Omar Hilale, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, Président de la région Laäyoune-Sakia El Hamra, Yenja El Khattat, Président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima El Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de la ville de Smara.
 Toujours d’après ce communiqué, cette 2ème “table ronde” se tiendra conformément aux dispositions de la dernière résolution (2440) du Conseil de Sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, et qui stipule que la finalité du processus politique est de “parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis”.

jeudi 28 février 2019

Pourquoi tous ces appels au Roi ?


Nous assistons depuis quelques temps à un phénomène qui interpelle. C’est l'appel à tort et à travers au Roi notamment sur les réseaux sociaux. Des concitoyens  font appel au Roi pour une question ou une autre un peu partout  dans le pays. Déjà dans son discours du trône prononcé le 29 juillet 2017 SM le Roi après avoir fait le constat d’une certaine inertie de l’administration dans le traitement des affaires publiques qualifiée par le souverain « d’une faible gouvernance et d’une productivité insuffisante » ce qui explique d’après le souverain pourquoi  «… les citoyens se plaignent, auprès de lui, des administrations et des responsables qui font preuve de procrastination dans le règlement de leurs doléances et le traitement de leurs dossiers. Voilà pourquoi ils sollicitent Son intervention pour mener leurs affaires à bonne fin. » Les choses ont-ils  évolué après ce discours dans lequel du Roi a mis en cause et  la classes politique et les responsables dans des termes peu élogieux  «  En effet, quand le bilan se révèle positif, les partis, la classe politique et les responsables s’empressent d’occuper le devant de la scène pour engranger les bénéfices politiques et médiatiques des acquis réalisés. Mais, quand le bilan est décevant, on se retranche derrière le Palais Royal et on lui  impute la responsabilité. »