Une question me taraude l'esprit depuis quelques temps?
Faut-il vraiment continuer à être sur les réseaux sociaux pour faire valoir les avancées certaines de notre pays mais aussi pour faire des observations ou poser des questions sur ce qui retarde son développement?
Car:
- ce gouvernement et ses ministres font peu de cas de ce que pense l'opinion publique et les réseaux sociaux de leur action ou inaction;
- en gros, vous dites et écrivez ce que vous voulez nous, nous restons sourds à vos doléances et agissons comme bon nous semble;
-c'est nous qui savons ce qui est bon pour vous et vous pouvez donc dire où écrire ce que vous voulez;
- les observations et recommandations souvent pertinentes des institutions prévues par la constitution HCR et CESE etc..ne sont que peu ou pas tout suivis. Des responsables de ces institutions constitutionnelles sont parfois attaqués pour entraves à l'action du gouvernement;
-pire, les manifestations de rue , les sit ins, les grèves vous pouvez en faire comme vous voulez; vos cris de détresse on n'en a cure. Par exemple, cette émigration de masse à travers la ville de Fnidek est considérée par le porte-parole du gouvernement presque comme un non événement avec une réponse méprisante aux journalistes " l'émigration est un phénomène mondial et il n'y a pas eu de morts parmi les manifestants ". Que ça, rien sur les causes socio économiques de ce phénomène;
-la réforme du code pénal, du code civil ou l'intégration des fonctionnaires gérés par le CNOPS à la CNSS est fait sans concertation avec les concernés alors même que ceux-ci ont des droits acquis à sauvegarder;
-qu'un parti de l'opposition, le PPS pour ne pas le nommer dénonce dans un communiqué votre politique et vous renvoie à des promesses électorales non tenues et vous trainez son secrétaire général dans la boue avec des insinuations personnelles immondes alors qu'il s'agit de répondre aux observations de son parti sur votre gestion des affaires du pays;
-en gros vous agissez pour notre bien et les dispositions prévues dans la constitution pour la concertation vous n'en avez cure.
Question. La concertation et l'adhésion des populations aux politiques étant l'un des fondamentaux à toute gestion des affaires publiques comment ce gouvernement peut-il faire l'impasse sur cette évidence et prétendre diriger le pays?