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En matière d'héritage la femme juive en droit hébraïque n'a presque aucun droit.

 Pourquoi donc ces défenseurs de droit des femmes ne se préoccupent-ils  pas du sort fait aux femmes juives  par les tribunaux rabbiniques y...

vendredi 30 août 2019

Catastrophes naturelles et résponsabiltés.

Dans beaucoup de  pays, les catastrophes dans les quels la responsabilité humaine est plus ou moins engagée comme celle du cas de la province de Taroudannt dernièrement  sont mis à profit par les législateurs des pays pour édicter des lois et des règlements pour que cela ne se reproduit plus.
Dans notre pays on pleure certes  les morts mais on continue comme avant. Que ce soit des mouvements de foule (mawazine 11 morts en 2009, les femmes mulets piétinées plusieurs morts, 15 femmes piétinées et mortes  pour quelques sacs de farine dans le village de Sidi Boualem en 2017, glissement de terrain dans le Haouz en juillet dernier, 15 morts. Mais aussi des accidents graves de circulation entraînant plusieurs morts, le dernier de deux cars  à Tounate  morts.
Pour toutes ces catastrophes, on a annoncé des enquêtes et depuis  plus rien.
Or tous ces morts ne doivent pas partir comme cela. La où il y défaillance humaine outre que les responsables  même par omission  ou négligence doivent doivent être traduits en justice pour répondre de leurs actes, des mesures législatives et réglementaires doivent être édictées pour qu'il n'y ait plus cela.
Ex: pour les accidents de circulation un contrôle plus spécifique et rigoureux des cars et en conséquence revoir les dispositions réglementaires concernant le contrôle de ces véhicules dont certains deviennent de véritables machines à tuer sur les routes.
-Deuxième cas, les femmes mulets, enrayer ce phénomène en recensant ces femmes, leur octroyer une indemnité et interdire ce genre d'activité.
- Édicter des mesures de sécurité rigoureuses pour les concerts, et les rassemblement, et enfin criminaliser les constructions sur les lits des fleuves et oueds..
 NB. J'apprends à la dernière minutes que le dernier conseil de gouvernement suite dernier drame a décidé la création au sein du ministère de l’intérieur une direction chargée de gérer les risques les risques  naturels mais les éléments contenus dans mon article restent pertinents.

Des bureaux d'étude et d’expertise pourquoi faire?


Pour une question ou une autre, les départements ministériels et services publics recourent à tort et à travers à coup de centaines sinon des millions de dirhams à de l'expertise privée. Pire parfois ces consultations se révèlent inopérantes ou ou déphasage avec la réalité ce qui se traduit par des pertes seches pour l'Etat.
Or la fonction publique dispose de compétences- ingénieurs, cadres de haut niveau, managers- à même de réaliser ces études dans de bien meilleurs conditions. D' ailleurs le statut de le fonction de mettre en place des administrations de mission au sein des départements ministériels pour réaliser ce type d’études et de consultations ou bien recruter pour un délai déterminé des profils pointus pour des missions spécifiques.
Les derniers en date largement médiatisées ont concerné l'impact du changement d'heure et dernièrement le mariage précoce..Est ce que pour réaliser ces études on a vraiment besoin d'une expertise externe.
A quoi servent donc ces fonctionnaires et agents de l'état s'ils ne peuvent pas réaliser ce genre d'études qui ne demandent souvent pas de compétences d'expériences particulières?
De plus l'Etat dispose d'organisme particulier à même de réaliser beaucoup de ces études comme le HCP et le Conseil Economique et Social.
De même tous ces fondations qui ont pignon sur rue comme la fondation sur les collectivités locales peuvent être sollicitées avec profit à ce sujet.
Il est donc temps pour le gouvernement de mettre un terme à cette gabegie et d' encadrer strictement le recours à des consultations privées sauf pour les cas demandant une expertise pointue qui n'existe ni dans l'administration ni dans d'autres organismes publics.
Affaire soumise à qui de droit notamment et premier lieu Monsieur le chef du gouvernement.