Avec des sortes de copies collées malheureuses, les bureaucrates du Département d’Etat américain font une analyse éronnée, dépassée et outrancière de la situation constitutionnelle marocaine.
C’est ainsi que dans leur
rapport de 2015, le Département d’Etat
annonce que « Selon la constitution, l'autorité ultime repose sur le roi
Mohammed VI, qui préside le Conseil des ministres et nomme ou approuve les
membres du gouvernement. Le roi peut destituer les ministres, dissoudre le
Parlement, appeler de nouvelles
élections, et gouverner par décret. » Ce qui est loin de la réalité constitutionnelle.
S’attaquant au fondement même de la nation marocaine, le
département d’état annonce que « Les citoyens n’ont pas le droit de
modifier les dispositions constitutionnelles établissant la forme monarchique
du pays du gouvernement ou ceux désignant l'Islam religion d'Etat. »http://www.state.gov/j/drl/rls/hrrpt/2015/nea/252939.htm