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En matière d'héritage la femme juive en droit hébraïque n'a presque aucun droit.

 Pourquoi donc ces défenseurs de droit des femmes ne se préoccupent-ils  pas du sort fait aux femmes juives  par les tribunaux rabbiniques y...

lundi 9 septembre 2019

Futilités sur le net.

Non le net ne s'enflamme pas pour les questions qui  préoccupent nos compatriotes.

Non, ce n'est pas le remaniement ministériel, ni le nouveau mode de développement, ni la compassion avec nos compatriotes disparus victimes des intempéries, ni les questions liées à la rentrée scolaire et universitaire  qui angoissent les parents appelés souvent à s'endetter pour y faire face, ni les maux qui gangrennent notre société, dont l'analphabétisme, la pauvreté, l’insécurité et la corruption ;  non rien de tout cela n’enflamme la toile.
Ce qui enflamme la toile, ce sont  les démêlés de Dounia Batma avec ses contradicteurs qui l'accusent d'être  avec d'autres dont des membres de sa propre  famille derrière un site qui fait dans la chantage, la prostitution et le dénigrement des artistes y compris en piratant leurs comptes sur le net. La justice est entrain d'enquêter sur cette affaire. Cette affaire est suivie notamment sur Youtube par des centaines de milliers sinon des millions de personnes notamment après le départ précipité de Dounia Batma pour Bahrain présenté par certains comme une fuite.
Il faut rappeler que cette situation trouve son origine dans l'invective, les insultes  l’exposition  dans la place publique de la vie d'artistes ou réputés comme tels qui confondent talent avec insultes et invectives et  relayés par les réseaux sociaux, et les journaux en mal d'audience.
Autre exemple de la médiocrité  ambiante sur le net c'est  le buzz réalisé dans  l'émission du journaliste Radouane Ramdani "fi kafass al ittiham" par la danseuse Maya 3,4 millions de vues et Chikha Traks 4 millions de vues. Ces audiences font certainement pâlir nos hommes politiques et des figures de prou la société civile souvent invités à cette émission et qui réalisent des maigres scores d'audience.
Pourquoi donc, ceux qui fréquentent le net se désintéressent-ils tant de ce qui se passe dans le pays et qui a une répercussion certaine sur leur vie quotidienne.
Notre société est elle à ce point malade ?

Au Maroc l'IVG est une préoccupation de santé publique.

Si pour le code penal. l'avortement est un crime, pour l'Etat c'est d'abord un probléme de santé publique.

Sur les 800 avortements clandestins  journaliers ou plus cités dans le pays et dont certains se terminent par le décès de la femme concernée et  qui sont dénoncés par l'OMS, la justice et c'est son droit tombe sur une journaliste d'Akhbar Al Youm.
Automatiquement ça déchaîne la toile qui ne peut voir dans cette interpellation les fruits du hasard en dépit des éclaircissements juridiques données par les sources sécuritaires notamment sur Hespress qui n'arrivent toujours pas à donner une explication plausible à ce "hasard".
 Le Parquet de son coté s'est cru obligé de diffuser un communiqué à ce sujet précisant que cette interpellation n'avait rien à voir avec "le statut de journaliste" de l’intéressée. En plus d'ajouter à la confusion dans quelle mesure ce communique ne porte-t-il pas atteinte ä la présomption d'innocence et surtout au secret de l'instruction ? Aux juristes et à la justice de répondre.?
En réalité, si les faits sont reconnus par le tribunal, la journaliste incriminée de par sa formation sait que l'avortement est un crime et est reconnu comme tel et sévèrement sanctionné.
Le vrai combat  à mon humble avis est qu'il  faut militer contre la pénalisation du l'avortement. Car les milliers de cas d'avortement effectués clandestinement se traduisent par des décès ou de graves complications irréversibles pour les femmes concernées.
De plus en plus des infanticides qui sont de crimes horribles  on sait le sort  réservé par certains parents pour des enfants non désirés qui se traduit souvent par  de la maltraitance et la sortie en délinquance  pour ces pauvres gosses.
 En plus du cas de liberté individuelle reconnu par la constitution à chacun et du droit pour la femme de disposer de son corps, c'est donc d'abord une question de santé  publique et l'Etat doit pouvoir  traiter cette question comme telle.
En amendant le code pénal permettant ainsi l'IVG tout en la médicalisant et  en la réglementant  ceci permettrait  d'éviter les décès mentionnés et les  graves séquelles pour les femmes qui ne recourent pas aux  médecins spécialement formés.