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mardi 20 août 2019

Maroc ; Joyeux anniversaire Majesté.



SM Mohammed VI fête son anniversaire ce mercredi 21 août. Il a décidé à cet effet d’annuler les festivités officielles prévues. Mais  cela ne m’empêche pas en tant que simple citoyen  de lui souhaiter un joyeux anniversaire  à travers  cet article qui essaie d’expliquer succinctement  ce que le pays lui doit.
En effet pourquoi nous célébrons cet anniversaire ? Parce que nous ne pouvons pas être des ingrats car ceux  qui connaissent le pays savent que Mohammed VI a transformé le Maroc en un vaste chantier, parcourant  le pays de long et en large, initiant des projets de développement, en assurant personnellement le suivi et l’exécution : infrastructures, énergies renouvelables assainissement et réhabilitations urbaines et a mené dès le début de son règne une lutte contre la corruption et le trafic de drogue.
 Le pays a recouvré ses capacités d’investissement perdu dans les années 80 et 90.Plus de deux millions de marocains ont été tiré du seuil de pauvreté.  Le taux d’analphabétisme  qui était de plus de 50% au moment de l’accession de Mohamed V au trône est passé sous la barre de 30%. La lutte contre la pauvreté et la consécration des droits de la femme avec le nouveau code de la famille « Moudawana ». Cette réforme voulue et imposée par le Roi aurait pu être beaucoup plus audacieuse sans les réticences de certains milieux conservateurs notamment islamistes.
La réconciliation des marocains avec leur passé récent avec l’Instance Equité et Réconciliation. La couverture médicale est en phase d’être réalisée pour tous. A l’accession au trône du roi, le pays comptait 300 km d’autoroute, 1800 km actuellement couvrent les principales villes du pays  desservant le pays du nord au sud, d’est en ouest. Les plans d’électrification et d’adduction en eau potable sont passés de 50% à près de 100% actuellement. Ces chiffres sont facilement vérifiables sur le net. Le pays est doté d’un cap  et de plans sectoriels en cours de réalisation dans les infrastructures, l’industrie, l’agriculture, l’énergie avec le plan solaire et le tourisme. Consacrant l’équivalent  de 30 % de  son PIB à l’investissement depuis des années, le pays s’est équipé en routes , autoroutes, ports aéroports et infrastructures diverses.Toutes les conditions sont donc réunis pour que l’investissement privé seul à même de lutter contre le chômage suit.
Sur le plan politique, les réformes constitutionnelles inities par le Roi qui étaient regardées avec scepticisme par certains et présentées de manière caricaturale sont des avancées notables sur le chemin de la démocratisation du pays.A cet effet, je rappelle ci-après les avancées de la nouvelle constitution dont j’ai déjà fait état dans un précédent article. La constitution de 1996 approuvée sous le règne de feu Hassan II, consacrait une sorte de monarchie exécutive  dont l’essentiel du pouvoir était aux mains du Roi. De ce fait le premier ministre disposait de pouvoirs limités. La nouvelle constitution institue un chef de gouvernement qui doit être nommé « au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des Représentants (article 49).Il n’est plus « responsable » devant le Roi. Il dirige un gouvernement dont les attributions sont explicitées (article 92) à savoir entre autres l’examen des projets de loi et des décrets qui ne sont plus soumis au conseil des ministres présidé par le Roi (article 92). Ce dernier conseil se consacre essentiellement aux orientations générales de la politique de l’état et à des délibérations concernant les réformes et les lois constitutionnelles essentiellement (article 49).Le chef du gouvernement peut faire dissoudre la chambre des représentant et nomme aux hautes fonctions civiles et pour des fonctions sécuritaires sensibles, il propose des nominations en conseil des ministres.
 Ces attributions qui n’existaient dans la constitution de 1996 permettent au chef du gouvernement élu, de remplir ses fonctions, d’engager la responsabilité de son gouvernement devant la chambre des représentants seule habilitée par une motion de censure à faire tomber le gouvernement. Ce pouvoir était exercé aussi dans l’ancienne constitution par la chambre des conseillers élue au suffrage indirect ce qui était une aberration. Le Roi pouvait aussi mettre « fin aux fonctions du gouvernement à son initiative » (article 24). Cette disposition disparaît dans la nouvelle constitution.
Par ailleurs la personne du Roi n’est plus sacrée comme dans l’ancienne constitution mais elle reste « inviolable et doit être respectée ». C’est la terminologie utilisée par la constitution espagnole. Le champ religieux islamique est défini avec précision. La seule autorité habilitée à prononcer « des fatwas est le conseil des Oulémas présidé par le Roi » (artcle41). De ce fait et du statut de Amir Al Mouminine (Commandeur des Croyants) du Roi, toute dérive ou surenchère islamiste est exclue. Le chef du gouvernement n’a de part la constitution, aucune attribution en matière religieuse. Il ne peut pas non plus intervenir en matière « de droit de la famille et de l’état civil » qui sont du domaine du conseil des ministres présidé par le Roi (article 49). Il doit se consacrer exclusivement au développement économique et social du pays pour lequel il est élu.
  Il n’y a pas de démocratie sans démocrates, c’est bien connu. Les réformes constitutionnelles ne vont permettre au pays de sauter le pas vers une véritable monarchie parlementaire que si le personnel politique fait sa mue. Or, le bilan de la gestion notamment des communes et des villes par les partis politiques n'est pas reluisant.. En effet les rapports de la Cour des Comptes et ceux de l’inspection territoriale du ministère de l’intérieur ont montré sous de mauvais jours, des conseillers communaux alliant l’incompétence, la mauvaise gestion à la corruption. La presse marocaine  rapporte dans le détail des affaires de corruption ainsi que toutes sortes de marchandages à l’occasion des élections. Cet état de choses du à la cupidité de certains  conseillers a été rendu possible par le fait que les partis politiques ne sont pas très regardant sur leurs candidats. D'ailleurs, une fois élus, ces candidats ne sont plus encadrés par les partis politiques et ne rendent aucun compte à ces mêmes partis.
Pendant des  années, le Roi s’est « substitué » à des responsables communaux ou provinciaux pour sillonner de pays en long et en large et à longueur d’année visitant les moindres recoins pour faire élaborer des projets, les mettre en chantier et en suivre l’exécution (réhabilitation urbaine, lutte contre la précarité et l’habitat insalubre, assainissement etc..). Si des villes et des communes urbaines et rurales sont en chantiers actuellement et si le paysage urbain de nombreuses agglomérations marocaines a changé, ce n’est certainement pas  et souvent du fait des élus locaux. Le meilleur exemple est le développement au pas de charge des régions du Nord et de l’Oriental du Maroc notamment.
 En matière économique et sociale  il faut aussi signaler que des insuffisances subsistent. Je ne vais pas en faire un état exhaustif mais citer les plus importantes à mon sens et qui concernent, des questions liées à la justice, l’enseignement, et la santé. La résorption de ces insuffisances conditionne à mon sens l’atténuation ou la disparition de toutes les autres, notamment les précarités dont souffrent de larges couches de la population du pays. Mais ces insuffisances ne sont-elles pas d’abord et avant tout des attributions gouvernementales comme je les ai explicités dans  ma description des attributions  du nouveau chef du gouvernement auxquels j’invite les lecteurs à se référer.? En tant qu’arbitre entre les institutions, le Souverain n’a cessé  dans ses différents discours de pointer ces insuffisance et de les rappeler dans un langage souvent cru à l’attention du gouvernement et du pouvoirs législatifs notamment le laxisme dans la gestion des affaires publiques, l'irresponsabilité, le manque d'initiative et d'anticipation pour faire face aux disparités sociales et territoriales et à la lutte contre la précarité.
Pour cela donc  et pour bien d’autres choses dont  je ne peux  faire état dans ce simple article de presse notamment en matière de politique étrangère avec la main tendue à l’Algérie, la politique africaine et la préservation de la stabilité du pays des mouvements désastreux de ce funeste printemps arabe, nous disons joyeux anniversaire à notre Souverain. 

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