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mercredi 20 mars 2019

Les négociations de Genève et l’attitude belliqueuse des dirigeants d’Alger


La délégation marocaine se rend à Genève, les 21 et 22 mars, à l’invitation de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, pour participer à une 2ème “table ronde”, aux côtés de l’Algérie, du “Polisario” et de la Mauritanie a précisé  un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. D’après le communique suscité la délégation marocaine  est conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et  comprendra Omar Hilale, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, Président de la région Laäyoune-Sakia El Hamra, Yenja El Khattat, Président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima El Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de la ville de Smara.
 Toujours d’après ce communiqué, cette 2ème “table ronde” se tiendra conformément aux dispositions de la dernière résolution (2440) du Conseil de Sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, et qui stipule que la finalité du processus politique est de “parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis”.


 Du côté algérien, la délégation sera conduite par M Amamra (vice premier ministre, ancien conseiller diplomatique de M Bouteflika et ancien ministre des Affaires Etrangères).On peut d’ores et déjà noter que l’Algérie qui a toujours clamé que l’affaire du Sahara marocain concerne le Maroc et le Polisario est en porte à faux. La représentation de l’Algérie à cette réunion à ce niveau (vice premier ministre) montre bien comme  l’a toujours soutenu notre diplomatie que cette dernière est partie prenante de premier ordre dans ce conflit. Parce qu’elle l’a toujours nourri  en soutenant,  en  hébergeant et armant un mouvement sécessionniste contre un pays voisin en faisant fi de la charte des Nations Unies. S’agissant de la personne de  M Amamra ;  celui-ci ne s’est   jamais particulièrement distingué par vis-à-vis de notre pays par attitude ni réaliste, ni pragmatique, ni reposant sur le compromis comme le veut la résolution du Conseil de Sécurité suscité.
Il est à rappeler que dans une déclaration faite à RFI  en janvier 2017 en marge du sommet de l’Union Africaine, M Lamamra ministre algérien des affaires étrangères  de l’époque avait déclaré  de manière cynique et injurieuse  « Il y a un âge de contestation et un âge de raison. Sans doute sommes-nous maintenant dans cet âge de raison. » Un peu plus loin. « C’est l’âge de raison et nous espérons que de la même manière que le Maroc a siégé avec la Mauritanie ici, de 63 à 69, sans la reconnaître, nous souhaitons que cette fois-ci aussi la cohérence de l’histoire s’accomplira. » Le Maroc pays millénaire  était donc comparé de façon injurieuse à un adolescent contestataire qui a donc fugué de l’Union Africaine et devient adulte avec la demande de retour à cette ²organisation.
En outre, M Lamamra faisait un amalgame intolérable en comparant le Polisario  à Mauritanie. Ce dernier pays était un état souverain avec un territoire, un gouvernement effectif et était membre de l’organisation des Nations Unies. Rien à voir le Polisario qui n’a aucune crédibilité pour représenter le Sahara marocain ou son peuple. En effet saisie au sujet de l’accord agricole avec l’Union Européenne, la Cour de Justice de cette Union, après avoir rejeté le recours du Polisario concernant l’accord agricole passé entre le Maroc et l’Union Européenne avait dénié au Polisario le droit de représenter le peuple sahraoui. En effet, la cour de justice européenne qui avait  rejeté le recours du Polisario   avait repris les conclusions de son avocat général de septembre 2016 pour qui « le Front Polisario n’est pas directement et individuellement concerné par la décision litigieuse et que, partant, son recours devrait également être rejeté à ce titre. » 
 Faut-il rappeler aussi que M Lamamra  ministre des affaires étrangères de l’Algérie avait accusé le Maroc « de tentative de division » de l’Union Africaine dans sa quête pour reprendre sa place au sein de l’organisation africaine notamment. Il a même parlé « de menaces qui guettent l’UA jusque dans son intégrité et sur la forte détermination des États membres à préserver la cohésion de cette organisation continentale ».Ce diplomate qui avait osé parler de division a feint d’oublier que c’était son pays qui est à l’origine du germe de la division en Afrique. N’etait-ce pas Alger qui est à l’origine de l’introduction de la fantomatique RASD qui n’a aucun attribut d’un état souverain au sein de l’Union Africaine conduisant de fait à faire sortir le Maroc de cette Union. Le pays  qui avait accueilli à l’initiative de feu MohammedV le 4 janvier 1961 à Casablanca la première conférence des pays africains alors que l’Algérie était encore sous domination française. Département français, l'Algérie n'existait même pas en tant qu'état. Que ce Monsieur parle de la sorte du Maroc, le pays qui a abrité la première conférence de l'Afrique indépendante est scandaleux pour ne pas dire plus.
En désignant M Laamamra connu pour son hostilité envers notre pays, les dirigeants d’Alger ne cherchent-ils pas tout simplement à faire capoter cette réunion de Genève, tant il est vrai que vu l’ampleur du mouvement de révolte populaire, l’heure n’est certainement pas à la conciliation avec les pays voisins. En tout cas c’est ce que nous allons voir.



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