L’affaire Eric Laurent et
la Journaliste Catherine Gracier qui ont essayé de faire chanter le Roi du
Maroc de manière
pitoyable pose la question de la crédibilité de ces
journalistes dits « indépendants » et au-delà suscite des
interrogations sur une éventuelle œuvre de déstabilisation du pays.
Pour les rédacteurs du livre édité
en 2012 « Le Roi Prédateur » en l’occurrence les deux journalistes
incriminés Mohammed VI « n'a aucun
intérêt pour la chose publique et pas la moindre fibre politique. Seules
comptent les affaires ». Cette affirmation qui résume le
livre traduit la mauvaise foi des auteurs car si le Roi ne s'occupait que
de ses affaires, le pays serait à la dérive et en ruine. Or le Maroc, seul pays
arabe qui n' a pas une goutte de pétrole donc pas de rente (les phosphates
principale richesse du pays ne couvrent même pas les importations en
carburant), la PIB a plus que doublé pendant les 10 premières années du
règne du Roi. Le pays a recouvré ses capacités d'investissement perdu dans les
années 80 et 90.Plus de deux millions de marocains ont été tiré du seuil de
pauvreté. La couverture médicale est en phase d'être réalisée pour tous. Le
pays est doté d'une vision 2020 et de plans sectoriels en cours de réalisation
dans les infrastructures, l'industrie, l'agriculture, l'énergie avec le plan
solaire et le tourisme. Les rapports du FMI et de la Banque mondiale concernant
le Maroc sont édifiants à ce sujet. Le pays est un chantier ouvert en dépit de
ses maigres ressources grâce à l'implication du Roi parcourant quotidiennement
le pays en long et en large, initiant des projets de développement, en assurant
personnellement le suivi et l'exécution : infrastructures, énergies
renouvelables assainissement et réhabilitations urbaines etc.
A côté de ces réalisations, le pays continue de souffrir il est vrai de maux
relevés quotidiennement par la presse marocaine et décrié par le Roi lui-même
dans ses nombreux discours : la corruption,
la pauvreté et l’exclusion, les défaillances des système de justice, de
l’enseignement et de la santé mais surtout la médiocrité du monde politique que
j’ai déjà dénoncé sur ce site ; gouvernement et opposition.
Les auteurs ont annoncé que "Nous voulions faire une sorte d'état des
lieux de la monarchie marocaine à l'heure des printemps arabes." Mais
l'état des lieux avec tous les aspects positifs mais aussi négatifs que j'ai
cité ne fait pas vendre un livre. Si en plus l'auteur devait parler de la façon
intelligente avec laquelle le Souverain Marocain a répondu aux manifestations
de rue dans le sillage du fameux « printemps arabe » qui a
permis au pays d'éviter une dérive et tomber dans le chaos dans lequel sont
tombés plusieurs pays arabes, le livre n'aurait aucun succès.
D’où le fait de se
rabattre sur la fortune du Roi pour dire des mensonges du type que
« le Roi détient presque tout dans le pays ». Or la réalité est toute
autre. En effet, à la mort de Hassan 2 en 1999, le Roi s’est empressé de
partager son héritage avec les ayant droits notamment ses frères et sœurs. Il a
ensuite placé de bons gestionnaires à la tête du patrimoine de la famille
royale composé pour l’essentiel de sociétés cotés en bourse donc qui paient
régulièrement des impôts et qui emploient des milliers de marocains. Bien plus,
il faut signaler la transformation récente de ce patrimoine en sortes
de fonds
souverain pour investir là où les investisseurs nationaux sont
défaillants notamment sur les énergies renouvelables : solaire et
éoliens. Raconter tout cela ne fait pas comme je l’ai déjà écrit vendre un
livre.
Sur un autre point et sur la cupidité
des deux journalistes il faut dire que s’agissant d’Eric
Laurent l'idole des
complotistes, après son livre « Hassan 2 la mémoire d’un
Roi » de 1993 qui est en fait une longue interview complaisante du défunt
Roi, celui-ci publie un autre livre sur le Roi défunt « Le
Génie de la modération ». Le journaliste a-t-il reçu des
contreparties ? Lesquelles ? Pourquoi alors le livre incendiaire
contre Mohammed VI en 2012 et disant le clairement « payé par
qui ? ». Catherine Graciet de son côté est mise gravement en cause
par le principal journal en langue française tunisien LaPressenews qui
a écrit « …. que lapressenews a été informée par une source
fiable que Catherine Graciet qui a publié un livre avec Nicolas Beau au temps
de Ben Ali sous le titre de « la Régente de Carthage » dans lequel
elle avait dénoncé l'emtreprise mafieuse de Leila Trabelsi, a bien reçu
une grosse somme d'argent pour écrire ce livre de la part d'un citoyen tunisien
résidant dans d'un pays du Golf du nom de Lotfi. Le dossier de cette affaire se
trouve dans les archives de l'ex- Agence tunisienne de Communication
Extérieure.
A la lumière de ce qui précède et des nombreux articles publiés au sujet de l’affaire
de la mise en examen des deux journalistes Eric Laurent et Catherine Graciet,
il est légitime de se demander si cette nouvelle affaire ne serait qu’une
nouvelle péripétie visant la déstabilisation du Royaume qui reste le dernier
rempart de l’Europe contre les hordes sauvages de Daech ?
L’affaire du chantage exercée par les
deux journalistes déjà cités jette donc le discrédit
sur leurs œuvres et la suspicion sur leurs travaux journalistiques. Notamment
pour ceux qui ont suivis et apprécié les délires complotistes d’Eric Laurent
qui est allé jusqu’à disculper Al Qaida de l’attaque du World Trade Center
entre autres. En tout cas pour l’avocat du Royaume, l’affaire va beaucoup plus
loin qu’un simple chantage, des enjeux
géopolitiques et de déstabilisation du Maroc sont évoqués. Mais
attendons le déroulement du procès pour en savoir plus.
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