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jeudi 13 juin 2013

Maroc: Courrier Internationnal et le Roi Mohammed VI



Reprenant l’article Mais où est donc passé Mohamed VI ? dans lequel le journaliste Anouzla propriétaire du site marocain Lakome-com signale que les longs absences du Maroc du Roi Mohammed VI sont dus et à des raisons de santé et à des escapades au frais des contribuables marocains, Courrier International fait siennes les allégations du journaliste en question en refusant de donner la contradiction notamment en censurant ma réaction à cet article.

Ci- après donc, cette réaction dont certains éléments sont puisés dans mes contributions sur  et que je soumets aux lecteurs  qui peuvent lire auparavant, l’article en question sur ce lien.
« Si on ne peut être que d’accord avec l’auteur de ce papier sur la nécessité pour les marocains d’être informés sur l’état de santé de leur souverain, on ne peut que se soulever contre les amalgames et la mauvaise foi qui émaille cet article.
Qu’il soit à Paris, à Rabat, Fès, Marrakech ou à Tanger, le Roi continue de remplir les devoirs de charge. En effet, à travers les bulletins d’information de l’agence officielle MAP ou des journaux télévisés, les marocains constatent qu’il n’y a aucune vacance du pouvoir (marche de l’état, envois et réceptions de lettres de chefs d’état étrangers, intervention des émissaires royaux sur des colloques ou rencontres nationales et internationales etc…). Les marocains savent par ailleurs que le Roi et ce depuis son accession au trône est rarement dans son bureau : il ne fait que sillonner le pays de long en large visitant les moindres recoins du pays, inaugurant des projets de développement donnant sur place ses directives mais aussi sanctionnant des autorités locales défaillantes. Il est vrai aussi que des sommets de chefs d’état d’où rien de concret ne sort ne constituent pas la tasse de thé du Roi Mohammed VI et tant mieux.
 Concernant les contrevérités au sujet de la nouvelle constitution, il y a lieu de préciser que cette constitution (élaborée par une commission pluridisciplinaire de haut niveau et ayant fait l’objet d’une large consultation auprès des acteurs politiques et de la société civile) institue un chef de gouvernement qui doit être nommé « au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des Représentants (article 49.) Il est le chef du pouvoir exécutif. A ce titre il n’est plus « responsable » devant le Roi. Il dirige un gouvernement dont les attributions sont explicitées (article 92) à savoir entre autres l’examen des projets de loi et des décrets qui ne sont plus soumis au conseil des ministres présidé par le Roi (article 92). Ce dernier conseil se consacre essentiellement aux orientations générales de la politique de l’état et à des délibérations concernant les réformes et les lois constitutionnelles essentiellement (article 49). Ces attributions qui n’existaient pas dans la constitution de 1996 permettent a au chef du gouvernement élu, de remplir ses fonctions, d’engager la responsabilité de son gouvernement devant la chambre des représentants seule habilitée par une motion de censure à faire tomber le gouvernement. »
La censure de cette réaction en dit malheureusement long sur le parti pris d’une frange importante de la presse de l’hexagone qui n’offre sur ses colonnes les possibilités d’expression aux maghrébins que dans le cadre de l’auto flagellation et le dénigrement de leur société et de leurs élites appuyés en cela par des spécialistes auto proclamé et donneurs de leçons.
Tout ce qui sort de ces schémas n’est pas repris ou marginalisé notamment les avancées réalisées grâce aux combats menés par des démocrates et des acteurs de la société civile pour sortir nos sociétés des pesanteurs de toutes sortes et du sous-développement économique.



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