Sélection du message

En matière d'héritage la femme juive en droit hébraïque n'a presque aucun droit.

 Pourquoi donc ces défenseurs de droit des femmes ne se préoccupent-ils  pas du sort fait aux femmes juives  par les tribunaux rabbiniques y...

mardi 30 avril 2013

Maroc-France : Chakib Benmoussa, une tête bien pleine pour chapeauter l’ambassade du Maroc à Paris.



Le poste d’ambassadeur du Maroc à Paris est un poste de choix convoité tant par des diplomates chevronnés que par des personnalités très proches du pouvoir. Il est finalement revenu dernièrement au président du conseil économique et social M Chakib Benmoussa.

 La densité des relations franco- marocaines n’est plus à démontrer. Avec 8 milliards d’euros d’échanges, la France est le premier client du Maroc et son 2 ème fournisseur. Plus d’un million de marocains vivent en France et constituent la deuxième communauté d’émigrés dans l’hexagone après celle de l’Algérie. De leur côté, les 30 000 étudiants marocains en France constituent la première communauté d’étudiants étrangers. 80 000 français sont établis au Maroc et constituent l’une des premières communautés des français à l’étranger. 37% des touristes qui visitent le pays sont français. Le Maroc est la première destination des investissements français sur le continent africain. Ceux-ci ont atteint 5,6 milliards d’euros sur la période 2000-2011, soit davantage qu’en Inde par exemple, souligne-t-on, en notant que 36 des entreprises du CAC 40 sont présentes au Maroc. Il est à noter que le nombre de filiales d’entreprises françaises au Maroc est de 750 sociétés employant plus de 80 000 personnes. Il convient d’y ajouter les très nombreuses sociétés marocaines dirigées par des entrepreneurs français ou à capitaux français.


C'est pourquoi il est de tradition, au Maroc, de ne nommer au poste d’ambassadeur du royaume à Paris que les personnes les plus chevronnées dans l’arène administrative et la politique nationale. Seule une élite peut prétendre à ce poste, du fait de la nature extrêmement importante qu’occupe la France dans la tradition des relations internationales et de la diplomatie marocaine. 
Né dans la ville de Fès en 1958,  Chakib Benmoussa, ingénieur de formation connaît bien la France pour y avoir fait ses études supérieures. Diplômé de l’Ecole polytechnique de Paris, de l’Ecole nationale des ponts et chaussées et de l’Institut d’administration des entreprises de Lille, il a ensuite complété sa formation par un diplôme scientifique du célèbre Massachussetts Institute of Technology (MIT), ce qui lui confère un palmarès académique prestigieux .
Un tel parcours académique ne pouvait que le destiner tout naturellement à une brillante carrière. Ainsi, après un passage en tant que consultant dans un Bureau d’Etude et de Conseil en Ingénierie et développement, il a occupé les fonctions de Directeur de la planification et des études au Ministère de l’Equipement et des Transports du Maroc. Il a évolué au sein de cette administration jusqu’en 1995, où il a été nommé Secrétaire général auprès du premier ministre.
 En 2002, il est nommé Secrétaire général du ministére de l’Intérieur et en 2006 ministre de l’Intérieur poste qu’il garda jusqu’au mois de janvier de l’année 2010. Sous son impulsion et répondant au vœu du Roi de débarrasser ce département de ses réflexes purement sécuritaires, ce département a changé de casquette grâce à son maillage territorial pour devenir avant tout, un acteur principal du développement économique et social du pays. En 2011, M Chakib Benmoussa devient le premier président du Conseil Economique et social du pays ; organe issu de la nouvelle constitution.L'integrité de l'interessé en a fait un des rares résponsables politiques qui n'a jamais été mis à l'indexe par la presse marocaine.
La formation et l’expérience de l’intéressé le prédestinent donc tout naturellement en plus d’être à l’écoute et de s'occuper de la communauté marocaine en France (sa fonction première en tant que diplomate) à donner un sens à la nouvelle dimension des relations franco-marocaines, la colocalisation ou la co-création de richesses au lieu et place de la délocalisation tant décriée dans l’hexagone.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire