Suite au discours royal au cours duquel, le souverain a mis en cause notre modèle de développement
et a demandé une réflexion pour la mise en place d’un nouveau modèle de développement,
le gouvernement semble tourner en rond pour voir comment s’y prendre. Or la
Banque mondiale a édité cette année dix
ans prés leur dernier mémorandum pays, un mémorandum de plus de 400 pages intitulé.
Le Maroc à l’horizon 2040 : Investir dans le capital immatériel pour
accélérer l’émergence économique.
Ce rapport réalisé
par une pléiades d’experts internationaux mais aussi nationaux a été enrichi par des personnalités de premier
plan dont un conseiller de SM le Roi, des universitaires, des hauts fonctionnaires,
des acteurs du monde économiques, de la société civile et médiatique. Il a passé
au peigne fin l’économie marocaine et a tracé une véritable feuille de route
pour un nouveau modèle de développement dont le cœur est le capital immatériel.
Ce rapport rendu public et dont le lien est donné ci-après
pourrait faire éviter au gouvernement de continuer de tourner en rond car le plus gros du travail a été fait.
Ainsi pour les rédacteurs de ce mémorandum, les grandes
lignes (développées dans le rapport) des investissements du futur pour le pays
doivent être les suivants.
1-Investir dans les institutions d’appui au marché :
Allouer le capital de
manière plus concurrentielle. Allouer le
travail de manière plus efficiente et inclusive. Intégrer davantage l’économie
mondiale et les chaînes de valeur globales.
2-Investir dans les institutions et services publics :
Renforcer l’état de
droit et la justice. Moderniser l’administration publique. Améliorer la
gouvernance des services publics.
3-Investir dans le capital humain :
Placer l’éducation au cœur du développement. Investir dans
la santé pour une meilleure santé économique. Développer la protection et
l’éducation de la petite enfance.
4-Investir dans le capital social :
Réaliser la parité
entre les sexes. Encourager une plus grande confiance interpersonnelle.
Enfin, le Mémorandum discute les conditions en matière
d’économie politique susceptibles d’engendrer un nouveau processus ambitieux de
réforme. La question n’est plus alors « que faire ? » mais « comment faire ? ».
Comment faire pour que les réformes identifiées soient mises en œuvre dans des
conditions permettant d’améliorer significativement le bien-être social des
Marocains ? Quelles sont les forces sur lesquelles s’appuyer pour favoriser un
nouvel équilibre dans la société porteur de bien-être social accru ? Cela
suppose généralement de mieux faire connaître et appliquer les « règles du jeu
» ou d’adopter et de mettre en œuvre de nouvelles règles lorsque cela s’avère
nécessaire. Lire la totalité du rapport. https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/28442/211066FR.pdf?sequence=3&isAllowed=y
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