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mardi 20 juin 2017

Maroc: la lutte contre la corruption doit être la priorité.


Il parait que le nouveau gouvernement va relancer le grand projet de lutte contre la corruption lancé en grand pompe par l’ex gouvernement Benkirane mais qui était resté lettre morte.
En effet le 3 mai 2016 à Rabat, le coup d'envoi avait été donné par la signature du cadre contractuel de dix programmes qui comprennent 239 projets entre les secteurs et les instances concernés. Pour ce faire, la stratégie devait être déployée en trois phases: une première qui devait commencer en 2016 avec un budget de 840 millions de dirhams, une deuxième, de 2017 à 2020 qui devrait mobiliser 937 millions et une dernière qui nécessitera 18 millions de dirhams entre 2021 et 2025. En tout, 1,8 milliard de dirhams étalés sur dix ans, soit une moyenne annuelle de 180 millions de dirhams. Vous avez bien lu 10 ans alors que le pays est gangrené par ce fléau qui retarde son développement socio-économique, crée une injustice fragrante entre les citoyens et réclame donc une réponse rapide.

En attendant et au lieu d’engager des « campagne de sensibilisation » contre la corruption qui ne servent à rien, le gouvernement aurait été bien inspiré d’engager un travail de fond qui consisterait par exemple à conduire les actions suivantes ( proposé dans un précédent article ) qui ne réclament ni un gros budget ni un délai trop long :
- simplifier et normaliser les circuits et les procédures administratives et les rendre plus transparentes,
- inviter par voie réglementaires les administrations à répondre dans un délai précis et motiver leurs actions de refus ;
- développer l’utilisation de l’outil informatique dans le traitement des dossiers et éliminer autant que possible l’intervention humaine ;
- revoir les textes et procédures de passation des marchés et commandes de l’état, des collectivités locales et des établissements publics pour plus de transparence notamment dans l’établissement des cahiers des charges ,dans le traitement des concourants ;
- revoir les procédures d’engagement, de liquidation et de paiement des dépenses de l’état, des collectivités territoriales et des établissements publics.
D’autres actions de préventions peuvent aussi être menées par les départements concernés pour en priorité éviter l’intervention humaine autant que possible ex : en matière de sécurité routière, voir la possibilité de faire disparaître les agents verbalisateurs (police et gendarmerie) au profit de radars fixes. Activer aussi, les organismes de contrôle notamment les inspections générales dépendant des ministères en les dotant de structures étoffées. Et enfin en finir avec la lenteur dans le traitement notamment par la justice des affaires de corruption.

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