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mardi 12 avril 2011

La lutte du Maroc contre la corruption et la drogue.

Certains articles n'hésitent pas à qualifier le Maroc de pays de la corruption et de la drogue notamment certains articles du journal le Monde à travers notamment les révélations de Weakileaks.
Les fameuses révélations qui sont derrières ces articles se basent sur des faits isolés pour formuler des conclusions hâtives. Formulations hâtives aussi de Jean Pierre Tuquoi du Monde qui n'a pas hésité à titrer en se basant sur les mêmes éléments que « la corruption s'institutionnalise au Maroc ».
Or il s'agit d'appréciations de diplomates américains qui montrent une méconnaissance dramatique des pays dans lesquels ils exercent. Ce qui explique en grande partie, les déboires de la diplomatie américaine qui n'a jamais été aussi faible et inefficace tant au Moyen-orient ou ailleurs dans le monde
.
C'est ce qui apparaît à travers les faits rapportés :
-Cette sentence « corruption institutionnalisée » émane « d'un homme d'affaire » qui voulait investir au Maroc. Il s'agit d'un homme d'affaires qui aurait été approché et dont on a commencé par geler le projet et réclamer ensuite une participation (pas une commission) de 5% sic. Des dizaines sinon des centaines d'autres hommes d'affaires peuvent certainement dire le contraire. Les investisseurs bénéficient de toutes sortes facilités ; exonérations fiscales, terrains, transferts des dividendes, zones offshores etc... Comment on peut offrir toutes ces facilités aux investisseurs et leur réclamer des commissions ? Par ailleurs les investissements sont agrées par une commission interministérielle présidée par le premier ministre.
-Le deuxième fait concerne l'armée : en effet il est relevé que le Général commandant la Zone Sud possède « une somptueuse maison de famille ». Cela prouve quoi ? Si on sait qu'un Général d'armée gagne bien sa vie il, peut bien s'offrir une résidence luxueuse ?
- Il est signalé aussi que Casablanca se développe grâce « au trafic de drogue et blanchissement d'argent ». Casablanca se développe certes et devient une métropole régionale parce que c'est la capitale économique du pays : avec son port et ses zones industrielles elle concentre 50 % de l'activité économique du pays. Elle est en outre le siège de l'ensemble des banques marocaines. Quand on sait que le PIB du Maroc a presque doublé sur les dix années de règne de Mohamed VI avec une augmentation moyenne annuelle de 4,8%, le développement est bien sur plus visible à Casablanca.
-Le troisième fait rapporté par Wikileaks concerne le consulat des Etats Unis à Casablanca qui a éprouvé des difficultés pour trouver des locaux dans « un cadre légale ». Pour trouver des locaux le dit consulat aurait du s'adresser à des agences immobilières qui ont pignon sur rue et non faire appel à des intermédiaires douteux.
Est ce que ces quatre faits isolés tels qu'ils sont énumérés peuvent faire conclure que le Maroc est le « Royaume de la Corruption » ou que la « Corruption s'institutionnalise au Maroc » comme le titre le Monde ?
La lutte du Maroc contre la corruption et la drogue.
Heureusement qu'il y a les ONG internationales comme Transparency International ou l'Organisation des Nations Unies de lutte conter la drogue et le crime organisé.
-Concernant la première qui lutte contre la corruption dans le monde elle a classé le Maroc 85éme sur 178 pays mieux que son voisin de l'est l'Algérie 105 éme (le pays le plus corrompu des trois pays du Maghreb) l'Egypte 98éme et la Libye 143éme. Au contraire le Maroc fait partie des dix pays les moins corrompus d'Afrique puisqu'il est classé 8éme.http://www.asteclist.com/index.php?option=com_content&view=article&id=891%3Aclassement-transparency-international-les-pays-les-moins-corrompus-dafrique-en-2010&catid=112%3Atous-les-classements〈=fr
A cet effet les organes de contrôle et d'inspection ainsi que la Cour des Comptes sont sollicités et les irrégularités assimilées à des infractions pénales sont présentées régulièrement aux tribunaux quelque sois le rang ou le grade des agents publics en cause. La presse quotidienne marocaine se fait l'écho régulièrement de ces affaires.
-Concernant la lutte contre la drogue (cannabis), les lecteurs de la presse marocaine surtout celle écrite en langue arabe savent qu'une lutte implacable est engagé contre ce fléau surtout depuis le nouveau règne et l'avènement de Mohamed VI. Des juges, agents d'autorité des policiers et militaires de tous rangs, des hommes d'affaires ou élus ayant des liens de pré ou de loin avec la drogue sont poursuivis jugés sans ménagements L'ancien chef de la sécurité royale en fonction a été rattrapé par une histoire prouvant son implication dans le trafic de drogue et a été destitué et jugé. Sa fonction ne lui a pas permis d'échapper à la justice. Est-ce qu'il n'y pas là une preuve irréfutable de la volonté royale pour éradiquer ce fléau du pays.
Par ailleurs les superficies destinées au cannabis ont été réduites de prés de 60% ces dernières années. Si le Maroc avait trouvé l'aide nécessaire auprès de l'Union Européenne pour aider les petits agriculteurs de la région du Rif à développer et à mettre en place des cultures alternatives, la culture du cannabis peut être éradiquée.
Sur le plan législatif, l'arsenal répressif a été complété dernièrement par la loi de répression de blanchissement d'argent qui fait notamment obligation aux banquiers de signaler les mouvements de fonds suspects des clients.
Les efforts faits par le Maroc pour lutter contre le trafic de drogue sont explicités sur le site de l'Organisation des Nations Unies de lutte contre la drogue et le crime organisé.
Que des posteurs égarés, inspirés ou ayant des comptes à régler sous couvert de l'anonymat s'approprient les jugements à l'emporte pièces des diplomates américains cela peut se comprendre mais que le journal le Monde se lance aussi la dedans sans prendre en compte les précautions d'usage..!
Mais soyons indulgent avec le Monde ; il ne s'agit que de Jean Pierre Tuquoi( spécialiste des questions marocaines et algériennes)qui avait déjà condamné la monarchie marocaine dans son livre "le Dernier Roi "deux ans après la succession de Mohamed VI à son père Hassan2. Dix ans après, c'est l'unanimité des Marocains autour de leur jeune Roi qui a transformé le Maroc en un vaste chantier et insufflé une dynamique nouvelle à la gouvernance du pays. Les marocains le constatent chaque jour.
Je reviendrais sur la dynamique de développement que connait le pays sous le nouveau régne et qui contredit les jugements portés par les articles de M Tuquoi concernant le Maroc dans un prochain Post

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