Mohamed Takadoum (blog)
Le but de ce blog et de mes articles dans la presse est de participer au débat national ; saluer les avancées de notre pays mais aussi relever les insuffisances et les défis qui me semblent retarder son développement.
Sélection du message
Algerie: pourquoi cette haine maladive contre le Maroc.
Quand la fraternité maghrébine est trahie par la rancune et la manipulation politique Une hostilité entretenue depuis des décennies Que les ...
samedi 25 octobre 2025
Algerie: pourquoi cette haine maladive contre le Maroc.
Pourquoi cette haine maladive contre le Maroc ?
Que les citoyens algériens nous expliquent, sincèrement et calmement, pourquoi cette haine maladive et persistante contre le Maroc.
Car il faut le dire sans détour : cette hostilité n’est pas née d’hier. Elle semble entretenue, alimentée et instrumentalisée depuis des décennies par certains cercles du pouvoir algérien.
Tout le monde sait aujourd’hui que le dossier du Sahara marocain n’est qu’un prétexte, une façade commode pour justifier une animosité profondément enracinée.
Une haine devenue politique d’État
Cette haine s’est traduite par une série d’actes hostiles sans précédent :
- fermeture de l’espace aérien algérien aux avions civils marocains,
- rupture unilatérale des relations diplomatiques,
- imposition de visas aux citoyens marocains,
- campagnes d’insultes et de dénigrements quotidiens contre le Maroc et son Roi, relayées par la presse officielle et certains responsables algériens,
- et, fait aggravant, organisation régulière de manœuvres militaires à la frontière maroco-algérienne, comme pour entretenir la tension et faire planer la menace.
Pire encore, dans l’Algérie d’aujourd’hui, tout journaliste, intellectuel ou simple citoyen qui ose parler positivement du Maroc, ou même évoquer la nécessité d’un rapprochement entre les deux peuples, risque la prison.
Cette répression s’étend même au domaine sportif : les exploits historiques du Maroc à la Coupe du monde 2022 et les victoires récentes de nos jeunes en U20 ont été délibérément passés sous silence par les médias publics algériens, comme si la réussite marocaine était un affront.
Le Maroc, un frère bienveillant, pas un ennemi
Pourtant, l’histoire parle d’elle-même.
Les Turcs, avec une occupation de 314 ans, et les Français, avec 132 ans de colonisation marquée par des massacres et des humiliations sans fin, ont fait subir au peuple algérien des souffrances incommensurables.
Et malgré cela, l’Algérie indépendante n’a jamais nourri à leur égard une telle haine.
Au contraire, elle entretient aujourd’hui avec ces deux pays des relations économiques et diplomatiques soutenues.
Alors pourquoi cette hostilité acharnée envers le Maroc, ce pays voisin qui n’a jamais colonisé ni agressé l’Algérie, mais qui, au contraire, l’a aidée et soutenue dans ses moments les plus difficiles ?
Le Maroc de Mohammed V, soutien du peuple algérien
L’histoire est claire : le Maroc, sous le règne du Sultan Mohammed V, a soutenu la cause de l’indépendance algérienne avec conviction et courage.
Il a ouvert ses frontières, offert abri, armes et assistance logistique aux combattants du FLN.
Il a plaidé leur cause sur la scène internationale, au nom de la fraternité maghrébine et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Ce soutien, loin d’être un calcul politique, était un acte de foi, inspiré par une vision d’unité et de solidarité.
Le Maroc a payé ce choix très cher, subissant la colère du colonisateur français, mais sans jamais renier son engagement envers ses frères algériens.
Et pourtant, à l’indépendance, au lieu de reconnaissance, ce fut la désillusion.
Au lieu d’une main tendue, le Maroc a trouvé un poing fermé.
Au lieu d’un partenaire loyal, il a découvert un voisin décidé à le combattre sur tous les fronts.
Une politique de division héritée du colonialisme
L’Algérie officielle a choisi de reprendre à son compte les thèses coloniales visant à affaiblir le Maroc.
Elle a créé et financé le Polisario, instrument de déstabilisation régionale, et a repris le vieux rêve des puissances coloniales : diviser le Maghreb pour mieux le neutraliser.
Au lieu de contribuer à une intégration régionale bénéfique à nos peuples, Alger a préféré entretenir la discorde et faire du Maroc un bouc émissaire permanent.
Le droit du Maroc à se défendre
Les dirigeants algériens reprochent aujourd’hui au Maroc d’avoir normalisé ses relations avec Israël.
Mais le Maroc, souverain dans ses décisions, a le droit de choisir ses alliances.
Un État responsable doit savoir défendre ses intérêts vitaux, surtout quand il fait face à une hostilité militaire persistante à ses frontières.
Et s’il fallait s’allier avec le diable pour garantir sa sécurité et préserver son intégrité territoriale, le Maroc y serait pleinement en droit.
Car aucun pays au monde n’a le monopole de la morale diplomatique, encore moins ceux qui cultivent la haine et la division.
Un appel à la lucidité et à la raison
Ce que nous, au Maroc, n’arrivons pas à comprendre, c’est cette obstination à ériger un mur entre deux peuples frères qui partagent la même foi, la même langue, la même histoire et le même destin.
Le Maroc, fidèle à sa tradition de sagesse et à la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, continue malgré tout à tendre la main, dans l’espoir qu’un jour, la raison l’emportera sur la rancune.
Aux Algériens lucides, aux intellectuels libres et aux jeunes conscients, nous disons :
interrogez-vous.
Pourquoi cette haine ?
Et surtout, à qui profite-t-elle ?
mercredi 17 septembre 2025
Le vrai sens des responsabilité
Le vrai sens des responsabilités pour le gouvernement et pour nos responsables, à tous les niveaux, consiste d’abord à être à l’écoute des citoyens et à répondre avec célérité par des mesures concrètes à leurs préoccupations et à leurs doléances.
J’ai suivi avec un grand intérêt l’exposé du ministre de la Santé publique au sujet de l’hôpital Hassan II d’Agadir. En se déplaçant sur place, le ministre a pris des décisions énergiques pour redresser une situation devenue critique :
- réhabilitation du bâti,
- affectation de nouveaux équipements,
- et surtout remplacement et sanction des responsables, y compris au niveau régional, pour leurs manquements avérés.
Ces mesures sont à saluer. Toutefois, plusieurs remarques s’imposent :
-
Pourquoi avoir laissé la situation se dégrader pendant des années ?
Le ministre, comme ceux qui l’ont précédé, dispose de directions centrales et régionales censées suivre de près les doléances des citoyens et l’écho des réseaux sociaux. Pourtant, rien n’a été fait alors que la situation se détériorait au détriment de la santé des citoyens.
Un influenceur bien connu d’Agadir affirme avoir lancé régulièrement des alertes sur cet hôpital depuis plus de sept ans, sans qu’aucune réaction ne soit enregistrée. Il souligne, à titre de comparaison, la réactivité exemplaire des services de la DGSN qui interviennent rapidement chaque fois qu’il signale un dysfonctionnement lié à la sécurité dans la région. -
Qu’en est-il des autres hôpitaux publics ?
Sur les réseaux sociaux, de nombreux témoignages font état de détresses et de dysfonctionnements dans plusieurs établissements hospitaliers. Mais rares sont les cas où ces alertes entraînent une réaction ferme et immédiate des autorités.
D’où la nécessité d’élaborer un véritable programme d’inspection et d’audit couvrant l’ensemble des hôpitaux du pays, avec un suivi strict des recommandations et des sanctions en cas de négligence. En outre, le management d'organisation des services dans un hopital public doit etre modernisé pour une gestion optimum des effectifs, des equipements et des moyens materiels et eviter ainsi les deperditions et ne pas hesiter à sanctionner lourdement les fautifs pour l'exemple. En outre ne plus suivre l'exemple français qui a montré de graves failles ces dernieres annèes. -
Une chance unique pour les ministres actuels.
Contrairement à leurs prédécesseurs, les responsables actuels disposent d’un outil formidable : les réseaux sociaux. Ceux-ci relaient en temps réel les cris, les alertes et les doléances des citoyens. Ils constituent donc un système d’alerte permanent sur le fonctionnement des services publics : absence de personnel, mauvais accueil, laxisme, laisser-aller, corruption, etc.
Bien sûr, il est nécessaire de trier ces informations pour écarter les fake news, mais cette mission relève des services compétents de chaque ministère. -
Et le CHU d’Agadir ?
Un autre sujet d’inquiétude reste en suspens : le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Agadir. Ce projet, vital pour la région, accuse un retard considérable alors qu’il devait être livré en 2023.
Comment expliquer que notre pays ait réussi, avec célérité et efficacité, à construire de grands stades et de grandes infrastructures, mais qu’il traîne encore lorsqu’il s’agit d’édifier un CHU, pourtant essentiel à la santé des citoyens ?
En définitive, les responsables doivent comprendre que la première des responsabilités est d’être à l’écoute des citoyens et d’agir rapidement pour améliorer leurs conditions de vie. La santé publique ne peut souffrir ni du laxisme ni du retard.
dimanche 27 juillet 2025
Synthése du livre de Berbard Lugan sur la marocanité irrefutable du Sahara occidentale.
jeudi 26 juin 2025
Gaza : un peuple sacrifié sous les yeux du monde
mercredi 28 mai 2025
Le pays se developpe, oui mais...
Il est indéniable que notre pays se développe: infrastructures importantes qui font honneur à notre pays ; tourisme puisque nous devenons le premier pays touristique en Afrique devant l'Egypte; des investissements colossaux sur le plan industriel; un taux de pauvreté multidimensionnelle qui a fortement diminué passant de 11,7% à 8,1% entre 2014 et 2024; des reussites et avancees notables à saluer de notre diplomacie dans la defense de notre intégrité territoriale.
Bien sûr le pays traîne des boulets qui retardent un développement qui aurait pu étre beaucoup plus consequent: le taux de chômage de plus.de 13%; le classement notre pays en matière de corruption qui est 99 sur 180 pays en 2025 selon tranparancy; des dysfontinnements dans la santé et dans l'enseignement qui maintiennent notre pays à la traîne sur l'indice IDH à la place 120éme place sur 192 pays; une liberté de la presse qui n'est pas toujours en phase avec la constitution de 2011 puisque la presse d'opinion, d'investigation ou d'opposition a presque disparue de notre paysage médiatique laissant la place plus à une presse à scandale ou d'encensement de certains institutions ou de personnalités. Ce qui n'avance à rien.
En phase à tout cela, qu'est ce que nous avons? Un gouvernement qui n'arrive ni à communiquer correctement sur ses réalisations ou les mettre en valeur ni à mettre en place des programmes audacieux et palpables contre les maux signalés pluhaut et dont il n'est qu'en partie responsable il est vrai mais qui retardent le développement du pays.
lundi 5 mai 2025
Maroc - Algérie, l’histoire d’une fraternité trahie
L’histoire des relations entre le Maroc et l’Algérie ne commence pas avec l’indépendance de cette dernière en 1962. Elle est bien plus ancienne, marquée par des liens profonds, souvent fraternels, parfois complexes, mais globalement empreints de solidarité et de respect mutuel. Pourtant, cette fraternité a été trahie par une série d’événements politiques et idéologiques initiés dès la naissance de l’État algérien moderne. Cet entend retracer ce basculement, en montrant comment l’Algérie officielle, en particulier son régime militaire, a choisi l’hostilité au détriment de la mémoire commune et des intérêts maghrébins.
I. Une mémoire partagée : l’histoire au-delà des frontières
Pendant des siècles, les populations de l’ouest algérien et de l’est marocain ont partagé les mêmes cultures, dialectes, traditions religieuses, tribales et commerciales. L’espace entre Tlemcen, Oujda, Figuig, Béchar, et même au-delà, formait un continuum humain où la notion de frontière était souple, voire inexistante.
Le Maroc, en tant qu’État souverain structuré depuis plus de douze siècles, a souvent exercé une influence spirituelle et politique sur l’ouest algérien. Plusieurs dynasties marocaines, comme les Almoravides, les Almohades, les Mérinides, ont étendu leur autorité sur une grande partie de l’actuelle Algérie, bien avant la colonisation française. Cela n’a jamais empêché la coexistence, bien au contraire : le facteur religieux, soufi notamment, cimentait les liens.
La colonisation française a profondément bouleversé ces équilibres. Mais c’est justement durant cette période que le Maroc a joué un rôle crucial dans le soutien au combat algérien pour la libération.
II. Le Maroc, allié fidèle du peuple algérien pendant la guerre de libération
La guerre de libération algérienne (1954-1962) n’aurait pas connu la même dynamique sans l’aide déterminante du Maroc. Le Royaume, encore sous protectorat, a offert ses frontières, ses hommes, ses armes, et son territoire aux combattants algériens du FLN. De nombreuses bases de repli, des circuits logistiques et des soutiens diplomatiques ont vu le jour grâce à la générosité marocaine.
Le Maroc indépendant (1956) a même accepté de différer la récupération de certains de ses territoires orientaux, considérant que l’Algérie libre serait en mesure, une fois indépendante, de traiter loyalement la question des frontières. C’était une preuve de confiance politique et morale. Hélas, cette confiance fut vite trahie.
III. L’ingratitude érigée en doctrine : l’affaire de 1963
La guerre des Sables en 1963 marque la première grande trahison du régime algérien envers le Maroc. À peine libérée, l’Algérie, sous la houlette de Ben Bella et de ses conseillers militaires, choisit d’affronter militairement un pays frère qui l’avait soutenue. Ce fut un choc pour le Maroc et une blessure pour la mémoire partagée.
Sous prétexte de frontières héritées de la colonisation, l’Algérie refusa d’ouvrir le dialogue sur les territoires historiquement marocains, comme Tindouf ou Béchar, pourtant clairement identifiés dans les archives coloniales françaises comme des zones arbitrairement rattachées à l’Algérie par l’administration de l’époque.
Cette guerre, que certains qualifient de « fratricide », fut en réalité une agression unilatérale. Le Maroc n’a jamais revendiqué de manière belliqueuse ses droits. Il a toujours appelé au dialogue, à l’arbitrage international, voire à la négociation directe, mais l’Algérie militaire a choisi la provocation.
IV. Le tournant du Sahara : le mythe d’un conflit « nécolonial »
Le soutien de l’Algérie au Front Polisario marque un autre point de rupture majeur. Au nom d’un prétendu soutien aux peuples opprimés, le régime algérien va instrumentaliser la question du Sahara pour affaiblir le Maroc. Il ne s’agissait pas d’un simple appui idéologique. Il s’agissait d’une guerre froide régionale dans laquelle l’Algérie cherchait à s’imposer comme puissance hégémonique.
Le soutien est d’autant plus paradoxal que l’Algérie n’a jamais toléré une quelconque remise en question de ses frontières héritées de la colonisation. Elle réclame pour le Maroc une posture qu’elle-même refuse d’adopter. Le Sahara est marocain par l’histoire, par la géographie, par le droit international (la Cour Internationale de Justice l’a reconnu en 1975), et par l’allégeance traditionnelle des tribus sahariennes aux sultans marocains.
L’Algérie a donc soutenu une entité séparatiste, armée, financée et logée sur son sol, pour affronter le Maroc et s’opposer à sa souveraineté légitime.
V. La haine cultivée comme doctrine d’État
Depuis les années 1970, la diplomatie algérienne a érigé l’hostilité envers le Maroc en politique officielle. Les manuels scolaires, les médias d’État, les discours politiques et diplomatiques véhiculent une image déformée, agressive et haineuse du Maroc.
Le peuple algérien, dans sa majorité, ne partage pas cette haine. Il se sent même souvent prisonnier de cette propagande d’État. Il en veut pour preuve les liens familiaux, les échanges culturels, les souvenirs de solidarité entre les deux peuples. Mais le régime militaire, avec son idéologie figée et ses intérêts géostratégiques, empêche toute réconciliation.
VI. Une main tendue rejetée
Le Roi Mohammed VI n’a cessé de tendre la main aux dirigeants algériens. Ses discours, ses appels au dialogue direct, à la réouverture des frontières, à la coopération économique et sécuritaire sont restés lettre morte. À chaque initiative marocaine, l’Algérie oppose le silence, voire la provocation.c
VII. Une mémoire à restaurer, un avenir à reconstruire
Malgré tout, le Maroc reste fidèle à ses principes. Il croit à l’unité maghrébine, au dialogue entre peuples frères, à la force de l’histoire commune. Le peuple algérien n’est pas l’ennemi. C’est le régime militaire, avec sa logique de confrontation, qui est le véritable obstacle à la paix régionale.
mercredi 30 avril 2025
Que faire?
Une question me taraude l'esprit depuis quelques temps?
Faut-il vraiment continuer à être sur les réseaux sociaux pour faire valoir les avancées certaines de notre pays mais aussi pour faire des observations ou poser des questions sur ce qui retarde son développement?
Car:
- ce gouvernement et ses ministres font peu de cas de ce que pense l'opinion publique et les réseaux sociaux de leur action ou inaction;
- en gros, vous dites et écrivez ce que vous voulez nous, nous restons sourds à vos doléances et agissons comme bon nous semble;
-c'est nous qui savons ce qui est bon pour vous et vous pouvez donc dire où écrire ce que vous voulez;
- les observations et recommandations souvent pertinentes des institutions prévues par la constitution HCR et CESE etc..ne sont que peu ou pas tout suivis. Des responsables de ces institutions constitutionnelles sont parfois attaqués pour entraves à l'action du gouvernement;
-pire, les manifestations de rue , les sit ins, les grèves vous pouvez en faire comme vous voulez; vos cris de détresse on n'en a cure. Par exemple, l'émigration y compris maintenant celle de cadres, d'ingénieurs et de médecins qui porte préjudice au pays et son avenir pour le gouvernement est un " phénomène mondial.." Que ça et rien sur les causes socio économiques de ce phénomène;
-la réforme du code pénal, du code civil ou l'intégration des fonctionnaires gérés par le CNOPS à la CNSS est faite sans concertation avec les concernés alors même que ceux-ci ont des droits acquis à sauvegarder;
-qu'un parti de l'opposition, le PPS pour ne pas le nommer dénonce dans un communiqué votre politique et vous renvoie à des promesses électorales non tenues et vous trainez son secrétaire général dans la boue avec des insinuations personnelles immondes alors qu'il s'agit de répondre aux observations de son parti sur votre gestion des affaires du pays;
-en gros vous agissez pour notre bien et les dispositions prévues dans la constitution pour la concertation vous n'en avez cure.
Question. La concertation et l'adhésion des populations aux politiques étant l'un des fondamentaux à toute gestion des affaires publiques comment ce gouvernement peut-il faire l'impasse sur cette évidence et prétendre diriger le pays?
vendredi 14 février 2025
Salah El Ouadie, une vie, une famille.
mardi 29 octobre 2024
Maroc: bienvenu au président Macron dans notre pays
Depuis hier Rabat capitale du Maroc est pavoisée aux couleurs françaises. En cause le président Macron entame une visite d'Etat au Maroc de trois jours du 28 au au 30 octobre. Un dossier de presse publié à cette occasion par l'Elysée, fait le point au sujet des relations économiques, commerciales, culturelles et humaines denses entre les deux pays.
Dans ce dossier de presse, d'abord un rappel historique "De 1939 à 1945, 73 000 soldats marocains ont apporté un concours sans réserve à la France dans son combat contre la tyrannie. En Provence, ce sont trois groupements de Tabors marocains qui ont libéré Aubagne, le 21 août 1944, faisant ainsi sauter un verrou pour la reconquête de Marseille."
Sur la plan économique" Plus de1000 entreprises sont implantées au Maroc et la France est le 1er partenaire commercial du Maroc dans le monde, son 1er client et 2e fournisseur. Alors que la communauté marocaine est une des plus nombreuse en France; la communauté française au Maroc est la plus nombreuse des trois pays du Maghreb, et la 9e au rang mondial, avec 53 562 inscrits (2023)". Sur la densité des relations de tout ordre entre les deux pays voir la totalité du document de presse publié par l'Elysee à l'occasion de cette visite.
Toutefois et en dépit de la densité de ces relations entre les pays, au cours du mandat de M Macron, les relations diplomatiques entre les deux ont connu un froid certain du fait que ce dernier a privilégié des relations plus étroites avec notre voisin de l'Est l'Algérie qui mène une guerre non déclarée contre nous. et ce depuis des décennies. Voir ce qui suit.
Ainsi les dirigeants algériens dans une sorte de hargne contre le Maroc sont dans des débordements qui dépassent tout entendement et amènent le peuple algérien vers une sorte de paranoïa collective à coup de mensonges éhontées y compris en travestissant l'histoire des deux pays au plus haut niveau de l’Etat. Ainsi il s'agit d'une logorrhée d'insultes, de mensonges et de calomnies contre notre pays et des provocations de toute sortes : coupure des relations diplomatiques, interdiction de l’espace aérien algérien aux avions marocains, coupure des approvisionnements du Maroc en gaz, interdiction de toute échange et toute relations économiques, et commerciale, coupure des échanges électriques entre les deux pays, sanctions et emprisonnement de tout journaliste algérien qui ose faire un papier favorable au Maroc ou décrit la moindre avancée de ce pays. Provocations militaires de tout ordre contre le Maroc en engageant notamment des manœuvres militaires à nos frontières dont un des derniers a pour thème comment, envahir un pays voisin en langue arabe اكتساح.
Parce que le pouvoir algérien a décidé de faire du Maroc un ennemi et agit depuis longtemps en conséquence. Or ni une prétendue rancune historique, ni l’affaire du Sahara séquelle de la guerre froide et qui au départ était due à une colère hystérique de l’ancien président Boumediene ; ni une quelconque hégémonie régionale d’un pays il est vrai immense mais désertique à 84% ne peuvent justifier une guerre qui ne dit pas son mot contre le voisin marocain et ne justifient une telle animosité contre nous. Et comme je l'ai signalé c'est une guerre non déclarée à laquelle nous avons affaire. Une :guerre économique en s’engageant dans une course folle à l'armement, une guerre diplomatique en mobilisant ses diplomates dans toutes les organisations et forums internationaux contre le Maroc, une guerre tout court, en armant et en abritant les combattants du Polisario contre notre pays en violation de la charte des Nations Unies.
Côté marocain après les appels réitérés mais vains du Roi pour un dialogue, notre pays a décidé de ne plus répondre à leurs provocations et de se consacrer à son développement économique et social tout en s'armant pour se défendre.
C'est donc ce pays qu'avait choisi le président Macron pour des relations diplomatiques étroites espérant une reconciliation franco-algérienne à laquelle le pouvoir algérien n'a donné aucune suite. Pire les invectives des dirigeants algériens n'ont fait qu'empirer et en matière de politique étrangères les dirigeants algériens se sont tournés plutôt vers la Russie et la Chine.
Prenant finalement acte de tout cela M Macron a reprécisé la position de l'Elysee sur notre intégrité territoriale . Ainsi "...dans un courrier adressé au Roi du Maroc à l’occasion de la Fête du Trône, le 30 juillet 2024, le président de la République a indiqué qu’il « considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Le plan d’autonomie du Maroc de 2007 « constitue la seule base pour aboutir à une solution politique.
Pour Alger cependant c'est toujours le soutien des séparatistes du Polisario et l'a même encourage à se constituer en État souverain. Or ce mouvement composé au départ d'opposants au régime marocain a été vite pris charge d’abord par Kadhafi et ensuite par Alger et c’est dans un Hotel connu d’Alger qu’ils ont tenus leur premier congrès. Dans cet article vous avez tout sur ce mouvement dont la famille du premier président réside toujours au Maroc notamment son père et ses deux frères. http://bouliq.blogspot.com/2012/11/la-vraie-histoire-du-front-polisario.html
vendredi 25 octobre 2024
Questions que n'a pas voulu ou pu poser Mme Laurence Ferrari à M Nattayahou.
D'abord une première question non posée qui amène vers une interrogation qui laisse perplexe car tout journaliste l'aurait posée.
Au sujets des milliers de victimes civils; on parle à près de 50 000 abattus et des centaines de milliers d'autres blessés et mutilés par l'armée israélienne et les destructions systématiques de logements et d'infrastructures a Gaza. Ces massacres et destructions font l'objet d'indignations et de manifestations dans le monde entier.
Au cours de cette interview, le premier Ministre de l'Etat d'Israël n'a cessé de répéter que ce pays combat le terrorisme et qu'il du même combat que mène la France et les pays d'Europe. Il rappelle de ce fait, les attentats terroristes sanglants qu'a connu la France. Il est même allé beaucoup plus loin en disant qu'Israël combat pour la France et les pays démocratiques.
Or, d'une part les attentats commis en France étaient le fait de djihadistes islamistes proches plutôt de Daech ; alors que le Hamas et à plus forte raison le Hizboullah libanais se battent l'un pour recouvrer sa liberté et mettre fin à la prison à ciel ouvert que constituait Gaza pour les palestiniens; de l'autre et pour le Hizboullah libanais il s'agit de venir en aide aux Gazaouis bombardés par l'armée israélienne nuit et jour depuis plus d'une année. D'ailleurs et juste avant d'être abattu Nasrallah l'a bien précisé en disant que leur but est de pousser Israël à arrêter le carnage à Gaza et qu'aucun tire de missiles ne serait effectué à partir du Liban à destination d'Israël si un cessez le feu est conclu à la Gaza.
D'un autre côté n'est il pas symptomatique de signaler que la mort de Nassarallah dirigeant il faut le rappeler du Hizboullah a été saluée par ces groupes terroristes en Syrie et ailleurs. Oui les groupes terroristes qui ont commis des attentats en France et en Europe ont bien chanté et dansé en Syrie et ailleurs pour saluer la mort de Nasrallah. Laurence Ferrari en journaliste avertie connait tout cela. Pas de question de Mme Ferrari à ce sujet.
Aure question qui méritait d'être posee. Pourquoi pour le peuple palestinien, Israël ne reconnaît aucun droit sauf le droit de vivre sous la domination et l'esclavage ou mourrir.Car, c'est bien cela qui poussent certains jeunes palestiniens à chercher plutôt la mort mais les armes à la main et verser par conséquent dans le terrorisme.
.lI ne s'agit pas pour moi d'excuser des actes atroces du terrorisme mais de comprendre le cheminement qui poussent des jeunes palestiniens à verser dans des activités et des voies sans issues.En effet, même en Cisjordanie, les palestiniens sont condamnés à vivre sous l'occupation avec son lot d'humiliations quotidiennes. Se révolter contre cet état de fait c'est verser dans le terrorisme pour les israeliens , mais pour les palestiniens et ceux qui les soutiennent, ce sont des actes de résistance.
Autre question. Qui a aidé à la création du Hamas pour affaiblir le Fatah de Yassir Arafate et créer la zizanie qui s'est transformée en guerre ouverte entre le Hamas et le Fatah de l'Autorité Palestinienne. N'est ce pas Israël avec un précédente gouvernement présidé justement par M Nattayahou.
Et enfin une dernière question pourtant une question essentielle qui n'a pas été posée. Après la guerre et tous ces massacres et destructions qu'elle solution politique vous allez mettre en place M le premier ministre. Il s'agit de 2 Millions de personnes dont les maisons et les infrastructures ont été détruites.
dimanche 20 octobre 2024
Ironie de l'histoire pour le peuple juif en Israël?
Le peuple juif et à travers l'histoire a été parmi les peuples les plus persécutés au monde. Le génocide dont il a fait l'objet au cours de la seconde guerre mondiale a été sans précédent au monde et pourtant.
Et pourtant, ses descendants qui connaissent pourtant l'histoire sont en train de s'engager dans la même voie que leurs bourreaux. Au peuple palestinien, ils ne reconnaissent aucun droit sauf le droit de vivre sous la domination et l'esclavage ou mourrir. Certains palestiniens préfèrent mourir mais les armes à la main et on les traite de terroristes et on se demande pourquoi cette propension de certains palestiniens à verser dans le terrorisme?Par terrorisme j'entends le fait de tuer des civils y compris femmes et enfants.
Il ne s'agit pas pour moi d'excuser des actes aussi atroces mais d'essayer de les comprendre. En effet, dans la Cisjordanie, les palestiniens sont condamnés à vivre sous l'occupation avec son lot d'humiliations quotidiennes ou dans une prison à ciel ouvert à Gaza. Dans les deux cas se révolter contre cet état de fait c'est verser dans le terrorisme pour les israeliens et les biens pensants à travers le monde, mais pour les palestiniens et ceux qui les soutiennent, ce sont des actes de résistance.
A signaler que tous les mouvements de résistance étaient appelés par les occupants des terroristes à commencer par l'Europe au cours de la deuxième guerre mondiale où les résistants étaient assimilés par les allemands à des groupes terroristes et pire. Le FLN algérien, l'ANC en Afrique du Sud, les Viet Cong et tous les mouvements de libération qui ont abouti à l'indépendance des pays d'Afrique et d'Asie étaient aussi appelés mouvements terroristes.
A rappeler que déjà dans les anciennes confrontations entre l'armée israélienne et de jeunes manifestants sans armes mais avec des jets de pierres, les soldats israéliens ayant souvent le même âge que les palestiniens tirent et tuent sans états d’âmes ces jeunes civils palestiniens qui pouvaient très bien être dispersés par des moyens de police ordinaires comme cela se fait dans tous les pays du monde. On ne tire pas à balles réelles sur des manifestants civils, c’est un crime contre l’humanité passible du tribunal pénal international En réalité les jeunes soldats israéliens ont été éduqués dans la haine des palestiniens présentés dans leur textes anciens comme les anciens canaaniens qu'il faut éliminer.
Or édictées en temps de guerre dans des époque et des circonstances données ces prescriptions désuètes sont au même titre au même titre que des dispositions coraniques de même ordre éditées aussi en temps de guerre et utilisées par des extrémistes islamistes mais qui ont été cependant balayées par les appels d’ordre général des messages coraniques qui parlaient des gens du Livre ( chrétiens et juifs).
Les israéliens se réjouissent de l'élimination de tel ou tel dirigeant du Hamas, le dernier en date étant Yahya Sinwar mais il y a encore près de 2 millions de Sinwars potentiels à Gaza tant que les droits humains des palestiniens avec une solution politique n'ont pas été reconnus. Or Nattayahou et son gouvernement d'extrême droites qui croient dur comme fer à des textes bibliques désuets et d'un autre âge ne croient à aucun droit politique pour les palestiniens.
Toutefois il y a y compris sur Agora de nobles juifs qui s'insurgent contre ces méfaits dont le philosophe Daniel Salvatore Schiffer presque interdit des plateaux télé de l'hexagone qui avait écris « Ainsi, conscient qu’un Juif ou un Israélien ne vaut ni plus ni moins, tant sur le plan éthique que politique, et a fortiori anthropologique, qu’un Palestinien ou un Arabe, ne puis-je que m’insurger contre cet indigne papier d’un intellectuel tel que Bernard-Henri Lévy lorsque, dans l’hebdomadaire « Le Point » de ce 27 avril 2018, il ne craint pas d’écrire, à l’occasion des soixante-dix ans de la création de cet Etat d’Israël, qu’il y a « 70 raisons de célébrer et aimer Israël ».
On voit bien le philosophe ; le vrai, doublé de l’humaniste qui tranche avec ces pseudo intellectuels, BHL Finkielkraut ou autres sionistes qui sévissent sur l’espace médiatique de l’Hexagone et qui aveuglés par la haine qu’ils portent aux arabes et aux musulmans applaudissent les exactions et les assassinats commises par les troupes de l’armée israélienne.
On peut défendre l’existence d’Israel ; le droit de ses habitants de vivre en paix comme tous les peuples de la terre mais on ne peut pas occulter l’existence du peuple palestinien qui a aussi le droit de vivre en paix avec dignité.
Oui Israël va peut être éliminer le Hamas au prix de milliers de morts civils palestiniens ; pour autant ce ne sera qu'une partie remise pour ces mêmes palestiniens qui ont vécu les massacres et les destructions. Car les palestiniens comme tous les êtres humains n'accepteront pas la domination et l'humiliation et Israël a besoin pour s'en sortir d'un vrai homme d'état pour asseoir définitivement la paix en reconnaissant les droits pour les palestiniens d'avoir leur état et ne pas compter sur les accords de paix avec les pays arabes qui ne serviront à rien.
dimanche 22 septembre 2024
Vous avez dit gouvernement; quel gouvernement?
Une question me taraude l'esprit depuis quelques temps?
Faut-il vraiment continuer à être sur les réseaux sociaux pour faire valoir les avancées certaines de notre pays mais aussi pour faire des observations ou poser des questions sur ce qui retarde son développement?
Car:
- ce gouvernement et ses ministres font peu de cas de ce que pense l'opinion publique et les réseaux sociaux de leur action ou inaction;
- en gros, vous dites et écrivez ce que vous voulez nous, nous restons sourds à vos doléances et agissons comme bon nous semble;
-c'est nous qui savons ce qui est bon pour vous et vous pouvez donc dire où écrire ce que vous voulez;
- les observations et recommandations souvent pertinentes des institutions prévues par la constitution HCR et CESE etc..ne sont que peu ou pas tout suivis. Des responsables de ces institutions constitutionnelles sont parfois attaqués pour entraves à l'action du gouvernement;
-pire, les manifestations de rue , les sit ins, les grèves vous pouvez en faire comme vous voulez; vos cris de détresse on n'en a cure. Par exemple, cette émigration de masse à travers la ville de Fnidek est considérée par le porte-parole du gouvernement presque comme un non événement avec une réponse méprisante aux journalistes " l'émigration est un phénomène mondial et il n'y a pas eu de morts parmi les manifestants ". Que ça, rien sur les causes socio économiques de ce phénomène;
-la réforme du code pénal, du code civil ou l'intégration des fonctionnaires gérés par le CNOPS à la CNSS est fait sans concertation avec les concernés alors même que ceux-ci ont des droits acquis à sauvegarder;
-qu'un parti de l'opposition, le PPS pour ne pas le nommer dénonce dans un communiqué votre politique et vous renvoie à des promesses électorales non tenues et vous trainez son secrétaire général dans la boue avec des insinuations personnelles immondes alors qu'il s'agit de répondre aux observations de son parti sur votre gestion des affaires du pays;
-en gros vous agissez pour notre bien et les dispositions prévues dans la constitution pour la concertation vous n'en avez cure.
Question. La concertation et l'adhésion des populations aux politiques étant l'un des fondamentaux à toute gestion des affaires publiques comment ce gouvernement peut-il faire l'impasse sur cette évidence et prétendre diriger le pays?
dimanche 1 septembre 2024
Des bureaux d'étude et d’expertise pourquoi faire?
Pour une question ou une autre, les départements ministériels et services publics recourent à tort et à travers à coup de centaines sinon des millions de dirhams à de l'expertise privée. Pire parfois ces consultations se révèlent inopérantes ou ou déphasage avec la réalité ce qui se traduit par des pertes seches pour l'Etat.
Or la fonction publique dispose de compétences- ingénieurs, cadres de haut niveau, managers- à même de réaliser ces études dans de bien meilleurs conditions. D' ailleurs le statut de le fonction permet de mettre en place des administrations de mission au sein des départements ministériels pour réaliser ce type d’études et de consultations ou bien de recruter pour un délai déterminé des profils pointus pour des missions spécifiques.
Les derniers en date largement médiatisées ont concerné l'impact du changement d'heure et dernièrement le mariage précoce..Est ce que pour réaliser ces études on a vraiment besoin d'une expertise externe.?
A quoi servent donc ces fonctionnaires et agents de l'état s'ils ne peuvent pas réaliser ce genre d'études qui ne demandent souvent pas de compétences et d'expériences particulières?
De plus l'Etat dispose d'organismes particuliers à même de réaliser beaucoup de ces études comme le HCP et le Conseil Economique et Social.
De même tous ces fondations qui ont pignon sur rue comme la fondation sur les collectivités locales peuvent être sollicitées avec profit à ce sujet.
Il est donc temps pour le gouvernement de mettre un terme à cette gabegie et d' encadrer strictement le recours à des consultations privées sauf pour les cas demandant une expertise pointue qui n'existe ni dans l'administration ni dans d'autres organismes publics.
Affaire soumise à qui de droit notamment et en premier lieu Monsieur le chef du gouvernement.
Ni démocratie ni droits de l'homme.
Sale temps pour la démocratie et les droits de l'homme dans le monde. Presque partout des régimes autoritaires sont au pouvoir avec des militaires, des populistes, des identitaires ou l'extrême droite :
-en Afrique, des juntes militaires renversent des présidents démocratiquement élus;
-en Europe des populistes arrivent ou sont à la porte du pouvoir;
- en Asie la plus grande démocratie du monde est dirigée par un parti populiste religieux extremiste hindou;
-au Moyen Orient en plus du régime théocratique d'Iran, Israël est dirigée par un gouvernement d'extrême droite qui massacre en toute impunité et odieusement des palestiniens à Gaza;
- au monde arabe et après le funeste printemps arabe, c'est le retour partout y compris dans notre propre pays - il ne faut pas se voiler la face- de l'autoritarisme. La démocratie et les droits de l'homme peuvent attendre.
Par ailleurs, l'émergence de régimes populistes et autoritaires pour ne pas dire dictatoriaux s'accompagne outre de toutes sortes d'injustices et de muselages des populations, du triomphe de l'argent qui se substitue à toute autre valeur humaine. Avoir de l'argent et beaucoup d'argent quel qu'en sois l'origine devient la consécration suprême. C'est pour cela que les philosophes se sont tus et les religions, combattues et décriées.
Quand je pense qu'avec la disparition du mur de Berlin le 9 novembre 1989 , les démocrates ont rêvé d'un monde de justice où la démocratie et les droits de l'homme primeront contre les dictatures, toutes les dictatures il y a vraiment lieu de s'interroger sur où va ce monde et nous avec?
jeudi 29 août 2024
Liberté d'expression et l'Etat de droit
M Mehdaoui journaliste qui fait l'objet d'une plainte au pénal risque d'être interpellé si les accusations dont il fait l'objet sont avalisées au cours de son procès prévu à partir du 09/09/2024. Tout d'abord, je tiens à préciser que la ligne éditoriale de ce journaliste se proclamant indépendant est pratiquement toujours à charge contre le gouvernement et des institutions brossant notamment un tableau noir du pays et escamotant ses réalisations et ses avancées.M
Mais son procès et ceux d'autres journalistes youtubeurs et acteurs sur les réseaux sociaux avant lui ne manquent pas d'interpeller au lendemain de la grâce accordée par Sa Majesté :
- tout d'abord c'est la deuxième action en justice qui va peut-être lui valoir de la prison ferme si l'on s'en tient aux actes d'accusation contenues dans sa convocation. Et pour la deuxième fois pour sa stratégie de défense , il demande qu'il soit jugé en tant que journaliste et sur la base du code de la presse et non en vertu du droit penal;
- le procès intenté à M Mahdaoui et d'autres risquent de museler toute contestation verbale et écrite dans le pays alors que le Souverain a été le premier dans ses discours à dénoncer ce qui ne marchait pas dans le pays y compris dans le domaine de la gouvernance et de la justice. Son discours célèbre contre le monde politique est toujours dans les esprits. Or comment condamner des journalistes dont le rôle premier est de dire ce qui ne va pas dans le pays et non pas de raconter l'histoire des trains qui arrivent à l'heure;
- si des gouvernants ont l'impression qu'ils n'ont aucun compte à rendre à l'opinion publique et à la société civile et que la justice est là pour les protéger; ils seront peu enclins de faire peu de cas des réactions des populations qu'ils sont sensés servir. Ce qui serait une aberration;
- la constitution de 2011 a annoncé un tas de principes et de réformes privilégiant d'abord la liberté d'expression ce qui n'a malheureusement pas été traduit dans des réformes qui code pénal qui est resté tel que exposant journaliste et leaders d'opinion à des poursuites et poussant par conséquent certains à un silence dramatique pour le pays et son avancée démocratique. Petite proposition et en attendant la révision du code pénal; que les journalistes et leaders d'opinion soient jugés sur la base du code de la presse et non du code penal;
- ce genre de poursuite fait le choux gras des extrémistes et des nihilistes de tout bord agissant de l'étranger et traînant dans la boue nos institutions, notre pays y compris nos citoyens incités à la révolte pour déstabiliser le pays;
- ces procès sont aussi susceptibles d'être utilisés par les organisations internationales des droits de l'homme et nos ennemis de l'Est.
Je termine ce spot par un vœu et un rappel d'un principe de droit. Que ceux qui utilisent les réseaux sociaux et qui se proclament indépendants soient justes envers leur pays. Oui des dysfonctionnements existent et notre classe politique dénoncée y compris par le Souverain n'est pas au niveau de ce qu'elle doit être. Mais notre pays avance, fait des pas extraordinaires en avant en matière de développement économique et social et ces réalisations par honnêteté intellectuelle doivent être mises en valeur et portées à la connaissance de vos lecteurs et de vos auditeurs.
Quant aux béni oui oui qui sont là pour applaudir ce qui se passe dans le pays eux aussi, ils rendent un mauvais service au pays et doivent se ressaisir dans l'intérêt propre de leur propres concitoyens. Pour le principe de droit je me permets de dire qu'un juge est d'abord chargé d'appliquer la loi contenu dans les codes en l'occurrence; le code pénal. En condamnant il ne fait qu'appliquer la loi. Donc mes remarques précédentes ne lui sont nullement adressées mais plutôt aux deux pouvoirs exécutifs et législatifs.
vendredi 5 avril 2024
En matière d'héritage la femme juive en droit hébraïque n'a presque aucun droit.
Pourquoi donc ces défenseurs de droit des femmes ne se préoccupent-ils pas du sort fait aux femmes juives par les tribunaux rabbiniques y compris par les juges de la chambre hébraïque du tribunal de Casablanca. En effet celle ci applique la Thora qui interdit tout héritage à la femme mais aussi aux filles s'il y des garçons.Le mari lui hérite de sa femme et la femme n'a aucun droit sur l'héritage de son mari. Pire parmi les garçons l'ainé touche le double de ses frères Autre aberrations en cas viol c'est la femme qui est incriminée etc...
Cet article de M Farid Lamnabhi explique ces abominations sur une publication juive Masortihttps://www.massorti.com/?article495
"La femme juive dans la société israélienne : entre mythe et réalité
Depuis un certain temps certains médias et sites en ligne se font un malin plaisir de présenter l’Islam comme étant une religion du mal qui discrédite la femme et l’avilit. Parmi ces médias en ligne, je citerai Israel Flash.
C’est pourquoi, mon propos est de tenter de faire la démonstration que la situation de la femme juive dans la Torah et dans la société israélienne est choquant.
Il est vrai, comme dans toutes sociétés et dans toutes religions, que des dépassements sont commis par des extrémistes et des fanatiques mais on ne doit pas en faire un amalgame et une généralisation.
De plus les lois pénales et civiles sont là pour prévenir et punir les contrevenants.
Je tiens à préciser que mon article est basé sur des faits réels et vérifiables ainsi que sur des données provenant d’organismes gouvernementaux israéliens. Il ne peut donc y avoir une quelconque désinformation, mauvaise foi ou contestation.
Si l’on se réfère à de nombreuses études académiques qui ont traité de manière scientifique de la place dévolue à la femme juive dans la religion, la culture et société israélienne, il ressort que celle-ci est des plus alarmantes.
En effet, l’ensemble des partis politiques israéliens sont unanimes sur ce point.
Pour certains, comme le Sha’as, c’est la non application strict de la Torah qui serait la source de tous ces maux. Il pousse même plus loin en affirmant qu’il serait enclin à pardonner plus facilement la violence issue de milieux religieux.
Pour d’autres, comme les partis laïcs, la source de la violence contre les femmes serait une certaine conception de la femme véhiculée en grande partie par la position de la femme dans le judaïsme.
S’agissant des chiffres disponibles et diffusés par des organismes officiels du gouvernement israélien, il apparait que près de 200000 femmes juives sont battues annuellement et qu’environ une dizaine périssent de violence. Un chiffre hallucinant par rapport à la population de l’Etat d’Israël.
Quant au nombre de femmes violées il s’élèverait, selon des statistiques judiciaires et policières israéliennes à 5000 viols déclarés (on double normalement ce chiffre pour évaluer le nombre effectif de viols, la déclaration d’un viol représentant toujours un traumatisme supplémentaire redouté par la victime).
Je préciserai que sur ce point, que la loi et son application, si laxiste, est toujours favorable aux hommes. Les juges et policiers considèrent a priori qu’une femme violée est à l’origine de l’incident. Ce qui explique que la plupart des viols étaient rarement suivi d’une déclaration à un poste de police.
Autre phénomène en cours dans la société juive et dégradant pour la femme juive celui des agunots, c’est-à-dire des femmes abandonnées par leur mari et pouvant se remarier faute de guet.
Un système qui réduit la femme juive à un statut d’enfant ou d’objet que l’on utilise, que l’on brutalise et que l’on délaisse une fois l’envie de l’utiliser passée de sorte que de nombreuses femmes avaient été « divorcées in absentia », alors que la loi juive les considérait toujours comme mariées.
Par ailleurs, aucune loi fondamentale israélienne ne consacre le principe d’égalité ni n’interdit la discrimination, c’est ce qui perpétue les comportements négatifs à l’égard de la femme juive.
De multiples cas de mariages forcés ont été signalés, mais aussi ceux relatifs à la violence familiale, aux crimes d’honneur qui font régulièrement l’actualité de la vie quotidienne des israéliennes.
Preuve en est l’augmentation des refuges pour femmes battues ou violées
Quant à la position de la femme dans le monde du travail, il reste beaucoup à faire, notamment dans le traitement des salaires, 40% de moins.
Même dans la chanson israélienne la femme est reléguée à moins que rien. Une nounou, une consolatrice (Tni li Tad), à un objet anonyme de plaisir sexuel (Ze kara halaïla). Aucune chanson actuelle ne lui confère une place de partenaire égale à l’homme et échangeant avec lui.
Autre exemple frappant de la place réservée à la femme juive dans la Torah a été donné par les ultra-orthodoxes à Beit Shemesh.
Ces derniers ont provoqué des heurts violents avec les policiers en réclamant une séparation stricte entre hommes et femmes, en exhortant les femmes à se vêtir modestement, avec des manches et des jupes longues.et à s’assoir à l’arrière des autobus. Epoustouflant !!!
En conclusion, le dilemme est grand dans l’esprit des femmes juives mais aussi dans celui de la société car, comble de la tradition, une croyance très répandue en Israël véhicule cette affirmation qu’un homme juif est passif et ne peut être capable d’aucune violence à l’égard de son épouse. Une affirmation qui vole en éclat avec la démonstration que je viens de faire et qui prouve que la société israélienne est très violente intrinsèquement.
C’est connu, Israël n’est pas à un paradoxe près. Celui de la position de la femme dans la société israélienne illustre une fois de plus l’ambiguïté de la situation.
Iraël est, certes, un pays ultramoderne mais c’est également un pays aux prises avec des traditions machistes et une société basée sur la religion patriarcale où la situation de la femme évolue peu. Un pays où le mariage et le divorce civils ne comptent pas aux yeux de la loi juive qui se refuse à accorder des droits à la femme."
Farid Mnebhi
mardi 19 mars 2024
La leçon chinoise: l'humilité.
L'exemple chinois est vraiment à méditer. A côté du travail, humilité, l'humilité et encore l'humilité.
L'exemple de la réussite de la Chine est vraiment à méditer par nous. En quelques décennies, la Chine est passée du stade d'un pays en voie de développement à la deuxième puissance économique du monde et bientôt la première.A côté de la stabilité politique que nous avons aussi, il y a le travail, la discipline et l'investissement massif dans le capital humain à travers l'enseignement et la santé; les chinois ont aussi une qualité que nous n'avons pas tellement, l'humilité.
Oui cette qualité a permis aux chinois de travailler en silence, de réaliser des augmentations du PIB à deux chiffres sur de nombreuses années pour arriver là où ils sont. Nos médias surtout publics et des officiels ne cessent de nous chanter que nous sommes les meilleurs dans tel ou tel secteur ; un tapage inadmissible dans un pays comme le nôtre où l'indice de développement humain plombé par la médiocrité de nos systèmes d'enseignement et de santé IDH nous classe 123éme au monde.
On nous annonce que nous allons avoir la plus grande tour d'Afrique, le plus grand théâtre et le plus grand terrain de foot au monde. Et alors comme l'a dit l'autre. Notre PIB est toujours de 160MM de dollars et la petite Hollande ( Pays Bas) qui comprend 18M d'habitants qui vivent dans une petite superficie de 41 000 M2 a un PIB de plus de 1000MM de dollars.
Oui notre pays a fait de grandes réalisations sur le plan économique cela est indéniable mais peu sur le plan social si on exclut les dernières initiatives royales. Mieux certes que notre entourage africain mais notre idéal c'est ce qui se passe à 15 km de nos côtés en Europe. Pour se faire, arrêtons de nous mentir à nous même en essayant de nous inspirer de l'exemple chinois, l'humilité, l'humilité et encore l'humilité à côté du patriotisme, l'économie, du travail, du civisme et la lutte implacable contre les dérives qui entravent notre développement à savoir l'incompétence, la dilapidation des deniers publics et la corruption.
mercredi 24 janvier 2024
Le foot opium du peuple?
Karl Marx avait écrit que "la religion est l'opium du peuple " dans la mesure où elle faisait endormir les peuples en justifiant l'exploitation et la souffrance en promettant un monde meilleur dans l'au-delà. Il s'agit à mon avis de la religion catholique qui fait de la souffrance humaine une valeur contrairement à l'Islam pour lequel une vie sur terre avait aussi un sens.Ce qui se passe chez nos voisins de l'est permet de dire que le foot est lui aussi devenu dans certains pays un opium du peuple tout en ne promettant pas de monde meilleur mais des moments éphémères de victoire de joie et de liasses populaires qui font oublier au peuple pour un temps son malheur.
L'exemple de nos voisins de l'Est est significatif à ce sujet. Le régime militaire totalitaire qui dirige ce pays a gonflé à bloc tout un peuple à travers la mobilisation d'une presse aux ordres et des réseaux sociaux largement infiltrés, leur faisant miroiter une coupe d'Afrique à gagner surtout contre un ennemi imaginaire à l'ouest. Ce qui les détournera de toute contestation interne du moins pour un temps.D'où le complotisme déployé contre notre pays;
M Lakjaa, Lakjaa et encore Lakjaa accusé y compris officiellement de comploter pour leur enlever une victoire sensée leur revenir. C'est pourquoi la défaite contre la Mauritanie a été ressentie par tout un peuple comme un drame national et une humiliation.
De cet exemple nous devons tirer pour notre pays, la leçon évidente suivante: le foot est d'abord un jeu et doit être perçu et appréhendé comme tel. Être derrière son équipe nationale est légitime mais pas plus pour ne pas tomber dans les travers de nos voisins de l'est.
vendredi 19 janvier 2024
Le manifeste de l'indépendance; un document clé.
Le 11 janvier 1944 en pleine 2ème guerre mondiale, des nationalistes bravent la France et réclament pour la première fois l'indépendance du pays. Une date historique pour notre pays qui doit être mieux commémorée je pense.
C'est pourquoi le manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944 est à lire et à méditer et à incorporer dans nos programmes scolaires. Car on parle souvent des signataires mais on ne parle presque jamais du texte lui même qui a été rédigé de façon magistrale.
Voici sa traduction française.
"Considérant que le Maroc a toujours constitué un État libre et souverain, et qu'il a conservé son indépendance pendant treize siècles jusqu'au moment où, dans les circonstanclleur es particulières, un régime de protectorat lui a été imposé ;
Considérant que ce régime avait pour fin et pour raison d'être de doter le Maroc d'un ensemble de réformes administratives, financières et militaires, sans toucher à la souveraineté traditionnelle du peuple marocain sous l'égide de son Roi ;
Considérant qu'à ce régime, les autorités du Protectorat ont substitué un régime d'administration directe et d'arbitre au profit de la colonie française, dont un fonctionnariat pléthorique et en grande partie superflu, et qu'elles n'ont pas tenté de concilier les divers intérêts en présence ;
Considérant que c'est grâce à ce système que la colonie française a pu accaparer tous les pouvoirs et se rendre maîtresse des ressources vives du pays au détriment des autochtones ;
Considérant que le régime ainsi établi a tenté de briser, par les moyens divers, l'unité du peuple marocain, a empêché les Marocains de participer de façon effective au gouvernement de leur pays et les a privés de toutes les libertés publiques individuelles ;
Considérant que le monde traverse actuellement des circonstances autres que celles dans lesquelles le protectorat a été institué ;
Considérant que le Maroc a participé de façon effective aux guerres mondiales aux côtés des Alliés, que ses troupes viennent d'accomplir des exploits qui ont suscité l'admiration de tous, aussi bien en France, qu'en Tunisie, en Corse, en Sicile et en Italie, et qu'on attend d'elles une participation plus étendue sur d'autres champs de bataille ;
Considérant que les alliés qui versent leur sang pour la cause de la liberté, ont reconnu dans la Charte de l'Atlantique le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et qu'ils ont récemment, à la Conférence de Téhéran, proclamé leur réprobation de la doctrine qui prétend que le fort doit dominer le faible ;
Considérant que les Alliés ont manifesté à différentes reprises leur sympathie à l'égard des peuples musulmans et qu'ils ont accordé l'indépendance à des peuples dont le patrimoine historique est moins riche que le nôtre, et dont le degré de civilisation est d'un niveau inférieur à celui du Maroc ;
Considérant enfin que le Maroc constitue une unité homogène, qui, sous la Haute direction de son Souverain, prend conscience de ses droits et de ses devoirs, tant dans le domaine interne que dans le domaine international et sait apprécier les bienfaits des libertés démocratiques qui sont conformes aux principes de notre religion, et qui ont servi de fondement à la Constitution de tous les pays musulmans.
Décide :
A - En ce qui concerne la politique générale :
De demander l'indépendance du Maroc dans son intégrité territoriale sous l'égide de Sa Majesté Sidi Mohammed Ben Youssef, que Dieu le glorifie ;
De solliciter de Sa Majesté d'entreprendre avec les nations intéressées des négociations ayant pour objet la reconnaissance et la garantie de cette indépendance, ainsi que la détermination dans le cadre de la souveraineté nationale des intérêts légitimes des étrangers au Maroc.
De demander l'adhésion du Maroc à la Charte de l'Atlantique et sa participation à la Conférence de la paix.
B - En ce qui concerne la politique intérieure :
De solliciter de Sa Majesté de prendre sous Sa Haute direction le Mouvement de réformes qui s'impose pour assurer la bonne marche du pays, de laisser à Sa Majesté le soin d'établir un régime démocratique comparable au régime de gouvernement adopté par les pays musulmans d'Orient, garantissant les droits de tous les éléments et de toutes les classes de la société marocaine et définissant les devoirs de chacun."
L'humilité pour se développer.
L'exemple chinois est vraiment à méditer. A côté du travail, humilité, l'humilité et encore l'humilité.
L'exemple de la réussite de la Chine est vraiment à méditer par nous. En quelques décennies, la Chine est passée du stade d'un pays en voie de développement à la deuxième puissance économique du monde et bientôt la première.A côté de la stabilité politique que nous avons aussi, il y a le travail, la discipline et l'investissement massif dans le capital humain à travers l'enseignement et la santé; les chinois ont aussi une qualité que nous n'avons pas tellement, l'humilité.
Oui cette qualité a permis aux chinois de travailler en silence, de réaliser des augmentations du PIB à deux chiffres sur de nombreuses années pour arriver là où ils sont. Nos médias surtout publics et des officiels ne cessent de nous chanter que nous sommes les meilleurs dans tel ou tel secteur ; un tapage inadmissible dans un pays comme le nôtre où l'indice de développement humain plombé par la médiocrité de nos systèmes d'enseignement et de santé IDH nous classe 123éme au monde.
On nous annonce que nous allons avoir la plus grande tour d'Afrique, le plus grand théâtre et le plus grand terrain de foot au monde. Et alors comme l'a dit l'autre. Notre PIB est toujours de 160MM de dollars et la petite Hollande ( Pays Bas) qui comprend 18M d'habitants qui vivent dans une petite superficie de 41 000 M2 a un PIB de plus de 1000MM de dollars.
Oui notre pays a fait de grandes réalisations sur le plan économique cela est indéniable mais peu sur le plan social si on exclut les dernières initiatives royales. Mieux certes que notre entourage africain mais notre idéal c'est ce qui se passe à 15 km de nos côtés en Europe. Pour se faire, arrêtons de nous mentir à nous même en essayant de nous inspirer de l'exemple chinois, l'humilité, l'humilité et encore l'humilité à côté du patriotisme, l'économie, du travail, du civisme et la lutte implacable contre les dérives qui entravent notre développement à savoir l'incompétence, la dilapidation des deniers publics et la corruption.
NB. Un petit clin d'œil au foot alors que nous vivons une nouvelle épopée de notre équipe nationale; l'attitude de notre coach Walid Ragragui dont la qualité première en plus de la compétence est d'abord l'humilité.
mercredi 13 décembre 2023
Grève des enseignants: le gouvernement doit prendre ses responsabilités.
Crise de l'enseignement: garant de la continuité des services publics.;le gouvernement doit assumer avec courage ses responsabilités.
Malgré l'effort financier colossal consenti par le gouvernement avec une augmentation nette des salaires de 1500Dh; du jamais comme vient de me le rappeler un enseignant, des coordinations تنسيقيات appellent toujours à la grève mettant en cause l'avenir de millions d'élèves avec l'année blanche qui se profile Les coordinations d'enseignants التنسيقيات exigent un dialogue direct avec le gouvernement sur le nouveau statut.Ce qui est impossible sur la plan pratique puisqu'il faut une année à deux ans pour dialoguer avec l'ensemble des 23 coordinations.De plus ils exigent la création de postes budgétaires dans le fonction publique pour l'ensemble des enseignants recrutés par contrat.Or et d'après le statut général de la fonction public l'accès au statut de fonctionnaire se fait par concours.
D'après un chiffre qui circule, l'augmentation consentie par le gouvernement va coûter à l'état la bagatelle de 9 milliards de dirhams chaque année alors que le pays est appelé à faire des économies pour faire face aux dépenses liées aux chantiers sociaux lancés par le Souverain: généralisation de la couverture médicale et aides financières directes aux plus démunis notamment.
Devant le blocage, le gouvernement garant du fonctionnement des services publics doit prendre ses responsabilités pour sauver l'année scolaire dans un cadre légal bien entendu avec les propositions suivantes que je me permets d'avancer:
--faire appliquer la loi qui interdit les grèves perlées qui se propagent dans l'enseignement;
-recourir au système de réquisition prévu par la loi pour faire assurer les cours par les enseignants;
- mettre en demeure les enseignants grévistes de rejoindre leur lieu de travail et d'assurer les cours et en cas de refus procéder à leur révocation conformément au statut général de la fonction publique tout en recourant pour sauver l'année scolaire à la bonne volonté et au sens civique des retraités de l'enseignement.
Propositions soumises donc à qui de droit et si vous êtes d'accord partagez SVP.
dimanche 6 novembre 2022
Pour notre Nasser Bourita national.
Après l'échec patent du sommet arabe d'Alger, les autorités algériennes à travers leur agence de presse nationale APS, s'en prennent de manière éhontée à notre ministre des affaires étrangères. Dans un communiqué officiel diffusé à cet effet, cette agence de presse reprise largement par la presse algérienne aux ordres allie mensonges à la calomnie et des insultes à l'adresse de M Bourita.
Ces accusations mensongères et ces insultes ne sont ils pas proférés par les dirigeants algériens pour essayer de cacher le camouflet de l'échec de ce sommet et l'accueil indigne et les harcèlements faits à la délégation marocaine.?
Devant la presse arabe et internationale M Bourita dans des termes diplomatiques et mesurés avait parlé de tout cela y compris de la misère et du harcèlement fait à nos journalistes. En dépit de toutes ces bassesses, la délégation marocaine a participé de manière positive et constructive à ce sommet voué malgré tout à l'échec en l'absence des chefs d'Etat les plus influents du monde arabe. Car c'est la participation de M Sissi qui a sauvé les meubles dans ce sommet qui s'est terminé par des formules et des déclarations creuses et répétitives de sommet en sommet avec pas une seule mesure concrète et applicable.
En constatant la justesse des propos de M Bourita, des organes de TV occidentaux avaient essayé de l'interviewer mais ont été
empêchés par les services algériens. Encore une aberration.
S'en prendre à M Bourita de cette manière est un aveu implicite de l'échec de ce sommet.
En tout cas, nous; nous disons merci et bravo à M Bourita qui s'est révélé un vrai soldat combattant pour la défense des intérêts de son pays de manière intelligente, diplomatique et civilisée mais ferme et sans concessions.
Peu vous importe les cri M Bourita, les calomnies et les insultes -armes des faibles par excellence- des dirigeants algériens qui dos au mur n'ont plus que des insultes et de la calomnie contre la justesse de notre cause nationale.
Merci et bravo aussi à tous les membres de la délégation marocaine et à nos journalistes empêchés de faire leur travail.

