Sélection du message

Synthése du livre de Berbard Lugan sur la marocanité irrefutable du Sahara occidentale.

Présentation du livre. Publié en avril 2024 aux éditions Ellipses, cet ouvrage de 108 pages propose une approche didactique et synthétique p...

lundi 3 janvier 2022

Réponse aux mensonges des dirigeants algériens.

 Réponse à un blogueur médecin chirurgien algérien en France à mon dernier article sur Agoravox.fr sur notre intégrité territoriale et qui repris les contre-vérités et diatribes des dirigeants algerien contre notre pays.

GHEDIA Aziz. Au départ je n’ai pas voulu répondre à votre commentaire mais à la réflexion je suis dit que des précisions doivent être formulées à votre écrit. Petite remarque préalable ; si je comprends que des médias aux ordres des sites inféodés par les services algériens véhiculent les thèses anti marocaines des autorités algériennes pourquoi des intellectuels algériens, des hommes d’opinion des historiens se mettent aussi de la partie contre le Maroc. Or dans cette affaire du Sahara marocain il faut tout simplement interroger l’histoire, avant l’occupation espagnole à qui appartenait ce sahara ? 

Sur la genèse du Polisario au départ mouvement d’opposition au régime marocain dont les dirigeants réclamaient la libération de ce territoire et le rattachement au Maroc avant d’être pris en main par feu Boumediene et Kadhafi. J’avais repris sur mon blog en 2011 un article réalisé par des dirigeants de ce mouvement qui ont rejoints le Maroc et qui détaille toute cette histoire. http://bouliq.blogspot.com/2012/11/la-vraie-histoire-du-front-polisario.html Concernant les actes belliqueux su Maroc, à part des accusations : les dirigeants d’Alger n’ont jamais montré la moindre preuve à la communauté internationale sur ces accusations. 

Quant aux relations du Maroc avec Israel et suite aux accords d’Oslo entre palestiniens et israélien, le 1er septembre 1994 Shimon Peres, alors ministre israélien des Affaires étrangères, était à Rabat pour l’inauguration d’un bureau de liaison israélien. Suite aux évènements de Gaza ces relations ont été suspendus jusqu’a récemment. De plus 800 000 à 1M d’israéliens d’origine marocaine vivent en Israël. Cette communauté a gardé des liens forts avec le Maroc, leur pays d’origine, tradition musique, habillements cérémonie etc…Cette reprise des relations va permettre à cette communauté de visiter le pays de leurs ancêtres, leurs saints enterrés au Maroc directement sans passer par des pays tiers. Dans cet article appel j’avais de mandé à cette communauté en Israël de se ranger derrière le camp de la paix en Israëlhttps://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/maroc-israel-palestine-appel-a-nos-199903 

Que vient donc faire l’Algérie dans cette affaire. Vous parlez aussi de M Azoulay, sachez que les Sultans du Maroc à travers l’histoire ont eu souvent des conseillers voire des ministres de confession juive. Le premier gouvernement constitué après l’indépendance du Maroc comprenait un ministre de confession juive M Benzaken et feu Hassan2 avait désigné M Berdugo juif marocain comme ministre du tourisme. Tout cela et tous ces références historiques vous les trouverez dans aucun média ou site algérien que des insultes et des invectives contre le Maroc, les marocains et leur souverain qui n’a pas hésité à tendre la main à l’ Algérie dans beaucoup de ses discours dans le plus remarquable est celui de 2018. "C’est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que je déclare aujourd’hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l’Algérie sœur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations. A cet effet, je propose à nos frères en Algérie la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation. Le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature sont à convenir d’un commun accord ».

Un peu avant dans son discours, le Roi et après avoir rappelé l’état « de division et de discorde » actuel a insisté sur l’histoire qui unit les deux pays et les siens de sang qui unissent les deux peuples dans ces termes. Cet état contraste avec l’ambition de concrétiser l’idéal unitaire maghrébin, qui animait la génération de la Libération et de l’Indépendance, ambition qui s’est incarnée en 1958 par la Conférence de Tanger, dont nous célébrons le soixantième anniversaire. Auparavant, l’appui apporté par le Royaume à la Révolution algérienne avait contribué à renforcer les relations entre le Trône marocain et la Résistance algérienne. Il avait également été un élément fondateur de la conscience et de l’action politique maghrébine commune. De longues années durant et jusqu’au rétablissement de l’indépendance, côte à côte, nous nous sommes dressés contre le colonisateur dans un combat commun ; et nous nous connaissons bien. Par ailleurs, nombreuses sont les familles marocaines et algériennes qui partagent des liens de sang et de parenté. Nous savons aussi que l’intérêt de nos peuples réside dans leur unité, leur complémentarité, leur intégration ; et nul besoin qu’une tierce partie joue, entre nous, les intercesseurs ou les médiateurs ».Aucune suite n’ été donné par les autorités algériennes à ce discours. Dans cet invite le Roi du Maroc est resté fidèle à ses ancêtres alors que le terme makhzen est galvaudé à tort et à travers par vos médias.


 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/maroc-algerie-pourquoi-la-presse-204816

jeudi 14 octobre 2021

Maroc : pour une diplomatie offensive contre Alger.

 Après la publication de la dernière résolution du Conseil de Securite sur le Sahara qui a balayé d'un revers de main les pressions de toutes sortes des dirigeants d'Alger, il est temps à mon avis pour le Maroc de capitaliser sur ce succès et d'aller beaucoup plus loin dans une offensive diplomatique à même de corriger une situation inique et unique au monde en mettant la communauté internationale devant ses responsabilités. La politique de retenue de notre pays devant les provocations des dirigeants algériens est le comportement le plus adéquat contre une sorte de schizophrénie qui s'est emparé de ces dirigeants incapables de faire face aux défis économiques et sociaux de leur pays en recourant à la technique employée par les dictatures de par le monde. A savoir imputer tous leurs déboires à un ennemi extérieur. Mais cette politique de retenue perçue plus comme une faiblesse n'est plus suffisante à mon avis à l'encontre d'un régime aux abois. 

En effet dans le cas des dirigeants algériens, les débordements dépassent tout entendement et deviennent une sorte de paranoïa collective vers laquelle ils sont en train d'entrainer toute la population algérienne à coup de mensonges éhontées y compris en travestissant l'histoire des deux pays au plus haut niveau de l’Etat. Mais devant cette logorrhée d'insultes, de mensonges et de calomnies contre notre pays et les provocations de toute sortes : coupure des relations diplomatiques, interdiction de l’espace aérien algérien aux avions marocains, coupure des approvisionnements du Maroc en gaz, interdiction de toute échange et toute relations économiques, et commerciale ,coupure des échanges électriques entre les deux pays, sanctions et emprisonnement de tout journaliste algérien qui ose faire un papier favorable au Maroc ou décrit la moindre avancée de ce pays . Provocations militaires de tout ordre contre le Maroc en engageant notamment des manœuvres militaires à nos frontières dont les derniers ont pour thème comment, envahir le pays voisin en langue arabe اكتساح.

Devant cette situation unique au monde, notre pays se prépare au pire et notre armée est aux aguets pour repousser toute incursion mais cela n'est pas suffisant de mon point de vue. Le secours au Conseil de Sécurité de l'ONU et à la communauté internationale pour agression devient une nécessité. Car aux termes de l'article 24 de la charte de l'ONU, les pays membres de l'ONU confèrent " au le conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et reconnaissent qu'en s'acquittant des devoirs que lui impose cette responsabilité le Conseil de sécurité agit en leur nom".

Dans un article de 2018, j' avais déjà proposé de couper les relations diplomatiques et de saisir le Conseil de Sécurité pour la guerre non déclarée des dirigeants d'Alger contre notre pays en arguant ,"...qu' il est temps pour notre pays de saisir le conseil de sécurité des nations unies pour condamner Alger et la sommer d'arrêter les actes de guerre contre son voisin de l'Est y compris de désarmer les mercenaires d'Alger qui agissent sur son territoire. En récupérant notamment les armes qu'ils ont fournies à ces mêmes mercenaires. Car en armant et en abritant des combattants contre le pays voisin Alger enfreint la charte des Nations Unies.

 A rappeler que pendant les hostilités, les combattants du Polisario armés par l’Algérie faisaient des incursions à partir du territoire algérien de Tindouf et attaquaient les troupes marocaines et repartaient tranquillement se réfugier en Algérie. Feu Hassan II qui était en droit d’exercer un droit de suite en territoire algérien s’est toujours interdit d’insulter l’avenir en engageant une guerre ouverte avec l’Algérie. L'Algérie continue d'abriter sur son territoire le Polisario, ( groupe armée hostile au Maroc). C'est un acte d'hostilité contre le Maroc et il doit être traité en conséquence.

Auparavant commençons par couper les relations diplomatiques avec Alger pour marquer notre dépit au sujet d'un pays qui nous endorme avec des messages de fraternité adressés au souverain alors qu'en sous-main, il mène une guerre non déclaré contre nous. Guerre économique en maintenant les frontières est du pays fermées pour couper notre pays de son prolongement arabe, guerre diplomatique en s'opposant partout au Maroc, guerre médiatique en mobilisant ses médias contre nous et enfin une guerre tout cours comme je l'ai signalé puis haut"

Avec les derniers développements, il n'est donc que temps pour notre pays de mettre les membres du Conseil de Sécurité devant leur responsabilité en adressant une mise en garde éventuellement une condamnation des agissements agressifs dont fait l’objet notre pays susceptibles de déstabiliser toute la région dans un conflit armé.

P.-S.

mercredi 14 juillet 2021

Maroc-Algérie qui a trahi qui?

 

L’organe porte-voix  de l’armée algérienne Al Jaich tel que  rapporté  par le journal algérien TSA  continue sur la lancée de haine contre « l’Etat voisin » lire le Maroc. À cet « État voisin qui voue une haine ancestrale et un ressentiment non dissimulés envers notre pays », i. « Qui a trahi le héros numide Jughurta en 104 av. J.-C. et l’a remis à Rome où il sera tué ? N’était-ce pas Bocchus, roi de la Maurétanie césarienne, le Maroc d’aujourd’hui ? »« Qui s’est retourné contre l’Emir Abdelkader en décembre 1847 et s’est allié à l’ennemi français pour l’encercler ? N’est-ce pas le sultan marocain Moulay Abdel Rahmane ? Qui a trahi les cinq dirigeants de la Révolution et les a donnés à la France en octobre 1956, alors que leur avion se dirigeait du Maroc vers la Tunisie ? N’était-ce pas l’héritier du trône marocain ? »C’est aussi le Maroc qui a « attaqué notre pays en octobre 1963, alors qu’il venait tout juste d’accéder à l’indépendance et qu’il n’avait pas encore pansé ses blessures, dans une tentative d’occuper et d’annexer les villes de Tindouf et de Béchar à son royaume », ajoute la revue de l’ANP.

Non content de travestir l’histoire, d’autres voix des services algériens ont pris l’habitude ces derniers temps, d’imputer au Maroc  à peu près  tout ce qui ne marche pas dans ce pays. La main du Makhzen ou du pouvoir marocain est semble-t-il derrière tous les maux qui gangrènent ce pays .Les derniers en date, les feux de forêt, la soif qui frappe le pays suite à la sècheresse  mais surtout à une gestion désastreuse des ressources en eau du pays  ; pire certains osent même parler de « l « empoisonnement de barrages ». Du délire ou  un ridicule qui dépasse l’entendement. Pour la fameuse trahison de la préhistoire,  les deux pays sous l’empire romain n’étaient même pas constitués en pays ou Etats  pour savoir qui a fait quoi. De plus comment peut ’on parler de trahison entre pays dans la préhistoire ?  Par contre nous au Maroc, nous savons ce que nous avons  fait pour ce pays et l’ingratitude de ses dirigeants.

Comment le pouvoir marocain (Makhzen) peut être contre ce pays avec lequel nous lient des liens y compris de sang que personne ne peut nier. Un petit rappel que j’ai déjà mentionné dans de précédents articles sur la solidarité et de ce fameux Makhzen (en principe les Rois du Maroc) tant décrié avec l’Algérie. Solidarité pour laquelle le Maroc a payé parfois un prix fort. Cela remonte au début de l’occupation de l’Algérie par la France. En effet Moulay Abderrahmane - sultan du Maroc à l'époque - avait soutenu le chef de la résistance algérienne l'Emir Abd el-Kader contre la colonisation française. De ce fait, un conflit a éclaté entre l'armée française et l'armée marocaine conduite par le Sultan Moulay Abderrahmane. Cette bataille s'est terminée par la défaite de cette dernière à Isly (14 août 1844). Par le traité de paix qui lui était imposé, le Sultan reconnut la présence française en Algérie et s'engagea par conséquent à ne plus soutenir l'Emir Abdelkader lequel après avoir mené une guérilla se rendit aux Français. Cette bataille d’Isly s’est soldée pour le Maroc par la perte de 800 hommes est un signe de solidarité dont les conséquences furent lourdes pour le pays : un tracé des frontières imposé par la France, l'affaiblissement du Pays qui a conduit à la perte de Tétouan en 1860 au profit de l'Espagne et un peu plus tard à la partition du Maroc entre la France et l'Espagne.

  A l'indépendance du Maroc en 1956 Mohammed V avait refusé l'offre de la France de restituer des territoires annexés du Maroc par la France à l’Algérie en contrepartie de ne plus héberger les combattants du FLN. Le roi Mohammed V voyait cette proposition comme un « coup de poignard dans le dos » des « frères algériens » et parvint séparément à un accord le 6 juillet 1961 avec le chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas. A l’indépendance de l’Algérie, les de ce pays ont refusé de discuter du sujet et c’était le fait déclencheur de la fameuse « guerre des sables » entre les deux pays en 1963 dont parle le journal algérien Al  Jaich

En janvier 1961le Maroc s’était soulevé contre le projet colonialiste visant la partition de l'Algérie notamment lors de première conférence des pays africains à Casablanca. Ainsi sous la présidence de feu S.M. Mohammed V, accompagné de feu S.M. Hassan II, alors Prince Héritier, le Maroc a défendu l’intégrité territoriale de l’Algérie à cette conférence. Lors de la cérémonie d’ouverture, feu S.M. Mohammed V avait déclaré : « Nous proclamons que l’Algérie a droit à la liberté et à l’indépendance sans condition et dénonçons toute tentative criminelle visant le partage du territoire national algérien ».Cette position du Maroc a été reprise dans la résolution finale de cette conférence sur l’Algérie. La conférence ou étaient présents les Présidents Sekou Touré de la Guinée, Nekrumah du Ghana, Modibo Keita du Mali, Jamal Abdel Nasser de l’Egypte et deux représentants de la Tunisie et de la Libye. La conférence s’était opposée au partage de l’Algérie et a rejeté toute solution unilatérale et tout statut imposé ou octroyé.

 A signaler que pendant la guerre de libération de l’Algérie, le Maroc en dépit de ses maigres ressources a fourni assistance et hébergement aux combattants du FLN. N’est-il symptomatique que les équipes qui se sont reliés au pouvoir à Alger sont appelés par les algériens « le groupe d’Oujda » du nom de cette ville marocaine frontalière avec l’Algérie. A rappeler aussi qu’après son retour au pays et à la suite de la proclamation de l’indépendance du Maroc en 1956 le Roi Mohammed V n’avait pas manqué une seule occasion de rappeler que l’indépendance du Maroc est incomplète sans l’indépendance de l’Algérie. De plus le Maroc a officiellement fermé la porte à toute revendication territoriale alors qu’il est connu que la France avait annexé des larges portions du territoire marocain à l’Algérie considéré comme étant un département français alors que le Maroc lui était sous protectorat donc appelé un jour ou l’autre à recouvrer son indépendance.

Le 18 décembre 1975, quelques semaines après la Marche Verte, Houari Boumediene avait ordonné l’expulsion massive de 45 000 familles marocaines (350 000 personnes), pour la plupart établies depuis des générations en Algérie. Mais le plus flagrant reste le soutien à un peuple sahraoui qui n’existe que dans l’esprit des dirigeants algériens. Le Sahara est une aire géographique qui s’étend du Maroc à l’Egypte. S’il y a un peuple sahraoui, il serait transnational englobant outre le Maroc, tous les pays de l’Afrique du nord plus l’Egypte. Les dirigeants algériens prenant prétexte de la défense « du peuple du Sahara » mènent une véritable guerre non déclarée largement ignorée par médias de l’hexagone contre le Maroc : médiatique, économique, diplomatique voire guerre tout court.

Les autorités algériennes ont décidé de faire du Maroc un ennemi et agissent depuis longtemps en conséquence. Ni une prétendue rancune historique, ni l’affaire du Sahara séquelle de la guerre froide et qui au départ était une colère hystérique de l’ancien président Boumediene ; ni une quelconque hégémonie régionale d’un pays il est vrai immense mais désertique à 84% ne peuvent justifier une guerre qui ne dit pas son mot contre le voisin marocain. -Guerre économique en s’engageant dans une course folle aux -Guerre diplomatique en mobilisant ses diplomates dans toutes les organisations et forums internationaux contre le Maroc  -Guerre tout court, en armant et en abritant des combattants contre le pays voisin en violation de la charte des Nations Unies.

Je termine cet article qui répond à la haine de l’éditorial de l’organe de l’armée algérienne par un extrait du dernier appel  lancé par le Roi MohammedVI  en 2018  et  demeuré sans suite à ce jour  Dans un discours daté du 06/11/2018 le Roi Mohammed VI avait tendu  la main à l’Algérie dans ces termes « C’est, donc, en toute clarté et en toute responsabilité que je déclare aujourd’hui la disposition du Maroc au dialogue direct et franc avec l’Algérie sœur, afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations. A cet effet, je propose à nos frères en Algérie la création d’un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation. Le niveau de représentation au sein de cette structure, son format, sa nature sont à convenir d’un commun accord ».

samedi 22 mai 2021

Information et communication. Où on en est ?

 Il n'y avait pas longtemps, qu'un petit entrefilet dans un journal contre le Maroc et ses institutions donnait lieu à une  mise au point officieuse ou officielle pour corriger les choses. Cela encourageait beaucoup de patriotes ( j'ai l'honneur d'en faire partie) pour  prendre leur plumes ou leurs claviers pour défendre leur pays.

Or depuis quel que temps, notre pays et ses institutions sont attaqués pour ne pas dire traînés dans la boue par des médias européens et nord americains et des organismes internationaux de presse ou de droits de l'homme. De ce fait, la réputation du pays devient largement écornée en l'absence de réactions et de mises au point. 

Devant la démission des insitutions concernées ( ministères ou autres...,) chargés de donner la réplique à des attaques tendencieuces contre notre pays et ses institutions, des patriotes habitués à défendre leur pays ont aussi levé le pied surtout par manque d'arguments.

Resultat des courses, notre pays est traîné parfois dans la boue sans que personne ne réagisse. Les exemples ne manquent pas et  je n'en citerai que  deux exemples: le dernier article du Wasington Post et l'éditorial de ce jour du journal Le Monde.

Comment donc défendre notre pays et notre intégrité territoriale dans ce cas car les idioties, niaiseries et les invectives véhiculées souvent  sur les réseaux sociaux par certains et sensées defendre le  pays et notre Sahara ont parfois des effets inverses.

Le ministre porte-parole du gouvernement en charge de l'information,  la MAP,, le Conseil National de la Presse et les institutions chargés de défendre les droits de l'homme sont interpelés à ce sujet.

dimanche 14 mars 2021

La vaccination contre le Covid19 au Maroc ; succès escamoté.

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La campagne de vaccination qui connait un franc succès dans le pays n’a eu que peu d’échos dans la presse occidentale prompte à dénoncer tout ce qui ne fonctionne pas dans le pays et à s’ériger en donneur de leçons avec ses cohortes de « spécialiste du Maghreb et du monde arabes » ou présentés comme tels mais qui ne sont en réalité spécialistes en pas grand-chose si on exclut les tournures de phrases les jugements à l’emporte pièces. Ne parlons pas de la presse de notre voisin de l’Est qui escamote largement ce succès du « pays ennemi » présenté comme tel sans vergogne par les plus hautes autorités de ce pays. Fidèle donc à mon profil sur ce site, je vais essayer à travers cet article  de donner des éclaircissements sur cette campagne de vaccination mais aussi un rappel succinct de, comment notre pays  avec ses maigres ressources a fait face à  la pandémie du Covid19 dès son apparition.

Un peu plus d’un mois après le début de la campagne de vaccination gratuite contre le virus Covid-19 au Maroc, qui a été lancée par le roi Mohammed VI qui a reçu la première injection devant les objectifs des caméras, le 28 janvier, le nombre de bénéficiaires de cette campagne au vendredi 12/03/2010 est de  4.169.133 avec 1.224.959 ayant reçu la deuxième dose du vaccin. De ce  fait, le pays a déjà fait au minimum une première vaccination à tous ses seniors âgés de plus de 65 ans y compris les étrangers vivant sur son territoire. De plus le personnel de l’éducation et de la santé âgé de plus de 45 ans , de même que l’armée et les forces de sécurité ont été tous prioritaires dans cette opération et ont reçu leur dose de vaccin. Actuellement la barre est descendue aux moins de 65 ans ; le pays ayant une population essentiellement jeune.  Avec l'enregistrement de ces chiffres importants tambours battant en moins d’un mois et demi, le Royaume a montré une maitrise certaine dans la gestion de la vaccination, puisqu'il se classe au premier rang, en Afrique, en terme de nombre et de taux d'individus bénéficiant de la vaccination, et au 15e  rang au niveau mondial.

Concernant la vaccination, une stratégie aux niveaux national, régional et local a éte adopté.. Un entrepôt national a été mis en place pour stocker les vaccins et un plan de réception, de stockage et de distribution du vaccin a été dans des conditions sûres. 900 centres de vaccination ont été créés à coté de dizaines d’autres unités mobiles destinées à desservir le monde rural et l’habitat éclaté. Pour recevoir le vaccin, tout ce qui est exigé du citoyen est un court message texte qui comprend son numéro de carte nationale. Après quelques secondes, il reçoit systématiquement son lieu et date de vaccination  si elle est proche.. Si le concerné  fait partie du groupe cible on lui notifie sur son portable la date de vaccination et s'il ne remplit pas encore les conditions pour en bénéficier on lui demande d’attendre. De plus, des auxiliaires d’autorité « les mokadem » ont été aussi mobilisé pour rappeler aux concernés, les rendez-vous de vaccination.  Cette application a été rendu possible à partir de la base de données des cartes nationales. Si la campagne marocaine de vaccination se poursuit comme prévue, les autorités de santé prévoient d'obtenir l'immunité collective en mai ou juin prochain et le pays retrouverait sa vie normale..

 Mais le succès dans la gestion de la campagne de vaccination fait partie aussi d’une vigilance certaine  dans la gestion de la nouvelle crise du Covid19 dans son ensemble. Ainsi avec l'apparition du premier cas de Covid19 dans le Royaume, le Maroc a été l'un des premiers pays à déclarer l'état d'urgence sanitaire, fermer les frontières aériennes, terrestres et maritimes et décréter le confinement et ce en dépit des dégâts colossaux pour l’industrie touristique qui représente 8 à 10% du PIB et des centaines de milliers d’emplois parce qu’on a privilégié l’impératif sanitaire. Mobiliser des industries textiles pour fabriquer des masques à bas prix et les mettre à la disposition de la population à des prix modiques.  

Dès le début de la pandémie, le Souverain a ordonné la création d'un fonds spécial pour gérer et faire face à l'épidémie du Covid19 et le premier contributeur est le fonds El Mada le fonds d’investissement de la famille royale avec  plus de 200 Millions de dollars. Des hommes d’affaires ont suivi, des banques, des institutions financières et des institutions publiques  avec des contributions s'élevant à plus de 34 milliards de dirhams (environ 3,5 milliards de dollars).  Ce fonds a été alloué pour couvrir les dépenses et moyens de santé, soutenir l'économie nationale en octroyant des aides aux entreprises et  atténuer les répercussions sociales de cette crise en allouant  des montants mensuels  pendant le confinement aux employés et aux ouvriers qui ont perdu  leur travail mais aussi à ceux qui sont sans travail ou vivant dans la précarité et l’informel.  

vendredi 11 décembre 2020

En normalisant ses relatons avec Israël, le Maroc n’abandonne pas la cause palestinienne.

 Le Maroc normalise officiellement ses relations avec Israël. C’est ce qui a été annoncé hier 10/12/2020 simultanément à Washington, Rabat et Tel-Aviv. Ainsi et dans une série de Tweets, le président Trump annonce la normalisation des relations entre le Maroc et Israël mais aussi la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Rappelant au passage un fait historique est que le Maroc a été un des premiers pays à reconnaitre les Etats Unis en 1777. Cet accord sera ensuite conforté avec un traité de paix entre les deux pays en 1836. Le Sahara en litige actuellement à cause de notre voisin de l’Est était bien sous souveraineté marocaine durant cette période avant que la France et l’Espagne n’établissent leur protectorat sur le Maroc. Cette noble de position de M Trump tranche avec celle des dirigeants d’Alger qui ont fait tout pour encourager la cessation de ce territoire en dépit de tout ce que notre pays a fait pour eux et qui est l’objet de cet article 1.

La normalisation avec Israël dénoncée par certains n’est nullement un abandon par le Maroc de son soutien aux palestiniens. Bien au contraire, le pays sera à même de faire avancer la cause de la paix dans la région et notamment en rétablissant les palestiniens dans leurs droits. C’est dans ce sens que va le communiqué du Cabinet Royal à Rabat publié hier et que je reproduis en intégralité pour faire taire des articles et commentaires haineux des medias de notre voisin de l’Est qui voient déjà « l’’ennemi sioniste » à leurs frontières.

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a eu ce jeudi un entretien téléphonique avec Son Excellence Mahmoud Abbas Abou Mazen, président de l’Autorité Nationale Palestinienne.Lors de cet entretien, Sa Majesté a informé le président palestinien de la teneur de l’entretien téléphonique que le Souverain a eu avec Son Excellence le président américain, M. Donald Trump, eu égard à l’estime que voue Sa Majesté le Roi à Son Excellence le président palestinien.

Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a réaffirmé à Son Excellence que la position de Sa Majesté le Roi soutenant la cause palestinienne demeure inchangée, position que le Souverain a héritée de Son père feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme.Dans ce sens, le Souverain a souligné que le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit.

Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, émanant de l’Organisation de la coopération islamique, Sa Majesté le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif et de respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes, ainsi que le cachet musulman d’Al-Qods Acharif et de la mosquée Al-Aqsa.Le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes. A cette occasion, le Souverain a noté que le Roi du Maroc jouit d’un statut particulier et qu’Il a des relations distinguées avec la communauté juive d’origine marocaine, dont des centaines de milliers de juifs marocains établis en Israël. Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a affirmé que le Maroc mettra à profit toutes les dispositions et contacts convenus entre le Souverain et le président américain pour promouvoir la paix dans la région, et que cela n’affecte en aucun cas l’engagement constant et continu dans la défense de la cause palestinienne juste.

Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a souligné que le Maroc, qui place la cause palestinienne en tête de ses préoccupations, ne renoncera jamais à son rôle dans la défense des droits légitimes du peuple palestinien, et restera, comme il était toujours, Roi, gouvernement, et peuple, aux côtés de nos frères palestiniens, et continuera son engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient”

Des précisions et des éclaircissements bons à savoir car l’histoire du Maroc notamment avec Jérusalem AL kods ne datent pas d’hier. En effet l y a plus de 8 siècles, des Marocains avaient vécu dans un quartier à Al Qods, cité qu’ils contribuèrent à reprendre aux « Croisés » à la fin d’un siège mené en 1187 par Saladin (1169 – 1260), premier dirigeant de la dynastie ayyoubide. Harat al-Maghariba fut ainsi connue comme le quartier marocain de la ville sainte, traduisant la forte amitié maroco-palestinienne. 2. Il y a eu ensuite le soutien constant et suivi du Maroc notamment la participation d’un contingent marocain à la guerre d’octobre des pays arabes contre Israël. Cette participation a laissé un gout amère pour les marocains, voir cet article. 3.

Si la normalisation annoncée par le Maroc ne change pas la position du pays  dans le conflit d’Israël avec les palestinien, elle va encourager les relations économiques, commerciales et surtout humaines avec Israel qui compte une communauté d’origine marocaine forte d’un million de personnes dont beaucoup ont gardé des liens forts avec leur pays d’origine. Cette communauté peut être un support certain pour une réconciliation entre israéliens et palestiniens. C’était le sens de mon appel sur Agora. 4. L’accord de normalisation permettrait aussi aux membres de cette communauté de venir directement visiter leur pays d’origine auquel ils ont toujours montré un attachement particulier.

1)https://www.leconomiste.com/article/1069108-plus-de-cent-ans-apres-isly-que-faire-avec-alger

2)https://www.yabiladi.com/articles/details/60039/harat-al-maghariba-quand-marocains-vecu.html

3)https://www.yabiladi.com/articles/details/58219/guerre-kippour-soldats-marocains-trahis.html

4)https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/maroc-israel-palestine-appel-a-nos-199903

 

P.-S.




mercredi 11 novembre 2020

L'Etat va-t-il mettre fin aux abus de certaines cliniques privées qui prennent en charge les malades du Covid19.?

 

 Des témoignages bouleversants  circulent sur le net mais aussi sur des journaux sur  des comportements mettant en cause des  cliniques  privées ( pas toutes il me semble)  au sujet de la prise en charge des malades du Covid19. Le recours  décrit aux services des cliniques privées sensé aider les pouvoirs publics dans la prise en charge des malades du Covid19  devient un véritable cauchemar pour des malades et leur famille. Sont mis en cause :

- des prix prohibitifs des prises en charge. Les témoignages rapportent des prix de 10 000DH par jour  même pour des malades non intubés et sans assistance respiratoire ;

 -des chèques de garantie interdits par la loi, on parle à cet effet de chèque de 60 000DH par malade pour une admission ;

-le refus de donner des factures pour les actes médicaux accomplis et les soins donnés sous prétexte comme signalé par le parent d’un malade sur une vidéo « que les frais de prise en charge des malades ne donnent pas lieu  à  de factures » ;

- le  refus parfois  de donner les corps de malades décédés  à leur famille si le reliquat restant à payer n’est pas réglé alors que les cliniques ne peuvent s’opposer à la restitution des dépouilles en plus du fait que sur le plan humain, il s’agit d’un attitude ignoble car il y d’autres moyens y compris légaux pour se faire rembourser que de faire ce genre de chantage pour des familles éprouvées par la perte d’un proche ;

- le fait « de marchander » les soins et le séjour. Ce qui est admissible pour des prestations qui doivent  être en principe précisées à l’avance et clairement déterminées. Ainsi  au sujet l’un pharmacien décédé du Covid19 dans une clinique de Casablanca, le Conseil régional des pharmaciens du sud a porté plainte auprès du ministère de la santé pour l’ouverture d’une enquête. En effet outre l’avance illégale exigée par chèque il y a  aussi « un montant de la facture : 200.000 DH, ramenés par la clinique à 140.000 DH après négociations avec  de la famille du défunt ».Négociation, vous avez bien lu.

Cette situation, qui va certainement donner lieu à des procès montre que le ministère de la santé  en autorisant la prise en charge des malades du Covid.19 n’a pas  semble –t- il accompagné cette décision par un cahier charge ou une circulaire précises pour cette prise en charge. Ni d’un référentiel des prix des prestations médicales, des soins et des séjours. La santé surtout dans cette période de pandémie ne peut pas être assimilée à une activité commerciale comme une autre avec la liberté de déterminer les tarifs en toute liberté. Les cliniques ont certes des charges et elles doivent pouvoir faire face à leurs dépenses mais pas profiter de cette pandémie pour réaliser des marges excessives sur le dos de malades et de leurs familles. Le ministère de la santé,  n’a pas non plus dédié des agents contrôleurs pour superviser et suivre cette opération laissant les malades et leur famille démunis devant les exigences des responsables des cliniques. Il n’a pas non fait réaliser des contrôles sur la qualité des soins donnés.

Il n’est donc  temps que temps pour les pouvoirs publics de contrôler  ce qui se passe dans ces cliniques pour préserver nos malades du Covid19 et leurs familles de ces abus intolérables.

 

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jeudi 1 octobre 2020

Covid19 : Plus que jamais, le temps est à la rationalisation de la dépense publique..

 La presse s'est faite l’écho cette semaine du satisfécit affiché par M Benchaaboun ministre des finances au sujet de la levée d’un emprunt à  l’l’international d’un milliard  d’Euros mais aussi du maintien de « l’investissement grade du pays » malgré la crise . Cet emprunt contracté à des conditions avantageuses permet d’après le ministre  de «  remplacer une ancienne dette du même montant et qui était assortie d’un taux  d’intérêt de 4,5 par une nouvelle dette d’un taux d’intérêt moyen de près de 1,7% ». Si on peut se féliciter avec le ministre de la conclusion de cette opération, on est aussi en droit lui dire quid de la rationalisation des dépenses ?

 Car le pays traverse  une conjoncture économique et sociale difficiles à cause du Covid19 qui va se traduire  parait-il cette année par un repli du PIB de 10% ;du jamais vu. C’est pourquoi, si le recours à l’emprunt extérieur est nécessaire, il est aussi du devoir de l’argentier du Royaume de faire la chasse aux gaspillages, d’optimiser les dépenses de l’Etat et autant que possible des établissements publics et des collectivités territoriales sous sa tutelle financière en menant les réformes nécessaires à ce sujet.

C'est pourquoi, je tance à travers cet article un plaidoyer  plus qu'auparavant  pour la rationalisation de la  dépense publique

 En effet dans cette période de vaches maigres caractérisée par des besoins pressants de fonds pour faire face à la contraction de l'économie et aux dépenses sociales exceptionnelles, l'Etat doit faire des économies et surtout avoir  des réflexes d'économie dans toutes ses dépenses.

Pour commencer, pourquoi donc tous ces établissement publics dont certains sont entretenus à grands frais et dont les attributions  se chevauchant parfois entre eux et empiètent parfois  sur les attributions des départements ministériels ex: ministère du tourisme et office du tourisme, ministère de la formation professionnelle et office de la formation professionnelle, l'eau qui est gérée par deux ministère et un office etc.. C'est l'occasion pour moi de faire état d'une observation que j'avais déjà faite sur les réseaux sociaux à propos d'un établissement public  et qui n'est pas le seul malheureusement  et qui est déjà épinglé par la Cour des Comptes en 2015..

 Ainsi et  chaque fois que je passe devant ce bel immeuble qui abrite l'Agence Nationale de Promotion de la Petite et Moyenne entreprise à Hay Riad à Rabat, une question me taraude l'esprit. Elle fait quoi cette agence pour les PMI PME sachant que des financements importants lui sont alloués y compris des lignes de crédit par des bailleurs de fond étrangers.. J''en viens maintenant à ce qui me tracasse : la presse s'est faite l'écho dernièrement de la faillite de milliers d'entreprises et avec, la destruction de dizaine de milliers voire des centaines de millier d'emplois; du jamais vu. Les principales causes citées par le Centre de la Conjoncture sont la mauvaise gestion, les questions de financement et enfin les études de faisabilité et de rentabilité préalables à toute création d'entreprise. En d'autres termes un manque flagrant d'accompagnement et d'encadrement des PMI PME ce qui est l'essence même de l'existence de cette agence. Alors je répète ma question; il font quoi dans cette agence qui coûte aux contribuables donc vous et moi ? 

Au niveau ministériel, ne parlons pas des droits de l'homme gérés contre toute logique  par un ministère d'Etat, et un organe constitutionnel, le CNDH en plus d’ONG qui ont pignon sur rue. Des réformes certes à cet effet mais aussi une lutte à engager contre les mauvaises habitudes qui entrainent des gaspillages comme cette course effréné engagée chaque année fin d’année par des administrations pour « terminer » les dotations budgétaires qui leurs sont allouées au titre de l’année de peur de ne pas pouvoir en bénéficier l’année d’après. Ces mauvaises habitudes doivent à mon avis  être corrigées par les mesures suivantes ;

- accorder des enveloppés budgétaires surtout en matière d’investissement en fonction non des réalisations comptables mais de réalisations physiques ;

- simplifier et normaliser les circuits et les procédures administratives et les rendre plus transparentes,

- développer l’utilisation de l’outil informatique dans le traitement des dossiers et éliminer autant que possible l’intervention humaine ;

- revoir les textes et procédures de passation des marchés et commandes de l’état, des collectivités locales et des établissements publics pour plus de transparence notamment dans l’établissement des cahiers des charges ,dans le traitement des concourants, et dans le suivi des réalisations ;

- revoir les procédures d’engagement, de liquidation et de paiement des dépenses de l’état, des collectivités territoriales et des établissements publics

Il est à rappeler que notre pays est un des rares qui ont réservé pendant plusieurs années prés de 30% de leur PIB à l’investissement et pourtant ça ne démarre pas; le taux d'augmentation du PIB continue de dépendre  pour beaucoup des aléas climatiques. D’aprés le FMI le pays devait en principe être sur un niveau de développement beaucoup plus important que cela; en cause les choix non judicieux de certains  investissement et le gaspillage qui s'en suit dans beaucoup de cas. C’est pourquoi le choix des investissements et des technologies doit s’opérer de maniére judicieuse  sur ceux qui créent de la richesse y compris immatérielle et qui s’accompagnent de la création d’emplois et de la lutte contre la pauvreté et la marginalité.

 Au niveau du fonctionnement de l’Etat et des collectivités territoriales la rationalisation doit être de mise, recours aux consultations externes, véhicules de service, logements, cérémonies et organisation de conférences et colloques à grands frais etc…Dans le cadre de la rationalisation des dépenses, il ne faut pas oublier toutes ces fondations et agences entretenues parfois  à grand frais par l'Etat. Des audits permettront certainement d'en supprimer certaines mais aussi de rationaliser la gestion d'autres. Des économies peuvent aussi être faites en rationalisant  les dépenses de l'Etat, toutes les dépenses de l’Etat (fonctionnement et investissement ou autres) en éliminant des dépenses dont la pertinence n'est pas prouvée et en diminuant drastiquement d'autres.

Et enfin donner suite de façon minutieuse  rapidement  aux conclusions, observations et propositions des  rapports pertinents  et remarquables des juges  de la Cour des Comptes à ce sujet.

Certains diront que ce sont des vœux pieux et surtout comment faire. Ce ne sont certainement pas des veaux pieux, nous sommes contraints  de faire face a une crise sans précédent qui  traverse notre pays ,et d'abord avec nos propres moyen. D'un autre, c'est un travail collégial qui doit être confié à une commission siégeant à la primature ou au ministère des finances avec une feuille de route précise et une large compétence avec un délai de réalisation précis. Quand à la culture d'économie c'est à coup de circulaires, d'instructions  e directives sans failles mais aussi de sanctions de lourdes sanctions quand il le faut pour la mettre en œuvre.

 

mercredi 10 juin 2020

Maroc : Covid 19, après la production des masques, celle des respirateurs artificiels


Je ne cesse de réputer  sur ce site depuis près de 10 ans, je ne cesse de dire que le Maroc a une position à part dans le monde arabe. Ce n’est nullement une simple ancienne possession française comme certains le disent ou le pensent dans l'Hexagone car le protectorat franco-espagnol n’a duré qu’une cinquantaine d’années est un accident sur une histoire et qui a vu pendant 12 siècles plusieurs dynasties à la tête du pays. C’est en outre le seul pays qui a échappé à la domination ottomane sur l’ensemble du monde arabe qui a duré plusieurs siècles. Le pays ne peut pas être comparé non plus aux monarchies du Golfe créés par les britanniques.
La nouvelle ambassadrice de France au Maroc vient de l’apprendre à ses dépens après le tollé qui a suivi son récent tweet dans la presse marocaine et sur les réseaux sociaux après avoir demandé à M Benmousa désigné à la tête d’une Commission Nationale pour réfléchir sur un nouveau modèle de développement de lui faire "un bilan d'étape" alors que celui-ci n’a pas de compte à lui rendre. Ancienne madame Afrique chez M Hollande cette péripétie lui fera comprendre qu’elle est dans un pays qui a une histoire et ne peut être assimilé à une république bananière ou une ex possession française comme je l’avais mentionné.
Concernant la pandémie du Covid 19 qui a pris tout le monde de court, le pays a pris des mesures énergiques de confinement et d’isolement du pays et a rendu le port du masque obligatoire pour contenir cette épidémie alors qu’elle faisait des ravages en Europe notamment en Espagne à 15 km de ses cotes. Au jour de la rédaction de cet article et ce depuis le début de l’épidémie 8408 cas recensés et 208 morts. Le traitement prescrit est celui proposé par le Docteur Raoult. Parallèlement un fonds alimentés par des collectes de nationaux a permis de réunir une cagnotte de plus de 3 Milliards de Dollars destinée à aider tous ceux qui ont perdu leur travail, les plus démunis et les entreprises. Parallèlement il y a eu une mobilisation du tissus industriels pour la fabrication de masques et de respirateurs.
La fabrication des masques.
Face à la propagation de la pandémie du Covid-19 au Maroc, et la pénurie de masques de protection observée au début de la crise sanitaire, le Maroc s’est lancé dans le défi de la fabrication nationale de masque de protection. Un défi qui a été relevé avec succès, le Royaume ayant pu atteindre une production journalière de 10 millions, et partant, une autosuffisance qui lui permet d’envisager l’exportation de ce produit. Ainsi, et face aux nombreuses interrogations et échos sur la possibilité d’exporter les masques produits au Royaume à l’international, le Maroc a finalement décidé d’exporter une partie de ces masques vers l’étranger, après avoir atteint l’autosuffisance, a indiqué, récemment à Rabat, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur « les répercussions de la pandémie du coronavirus sur l’entreprise marocaine », le ministre de l’Industrie a souligné que son ministère a préparé un stock stratégique de 50 millions de masques en tissu pour l’après-confinement. Le processus d’exportation des masques marocains vers l’international a donc été lancé le dimanche 10 mai, tout en précisant que « cette exportation sera suspendue s’il y a besoin en approvisionnement du examiné leur conformité aux normes sanitaires et exprimer le souhait de les importer, a révélé Moulay marché national après la levée du confinement ».
S’agissant des bavettes en tissu, le ministre a fait savoir que le Maroc en produit plus de deux millions par jour et que ces dernières ne seront pas exportées, en raison du besoin national, précisant ainsi que l’exportation de ces masques se fera progressivement, lorsque le Royaume aura atteint son stock stratégique. Les premières exportations marocaines de masques de protection conformes aux exigences européennes vont débuter. Deux modèles de masques de protection marocains ont été certifiés conformes par le ministère français des armées. Ce dernier a également lancé une importante commande, rapporte le quotidien arabophone Assabah dans son édition du mardi 12 mai. Le choix du Maroc est motivé par trois avantages qui sont d’abord le gage de qualité, la proximité entre les deux pays et le prix attrayant.
Le ministre de l’Industrie et du commerce Moulay Hafid Elalamy, a aussi annoncé que 23 usines de production de masques qui ont permis au Maroc de dépasser les 10 millions d’unités par jour, alors que le marché marocain ne peut absorber à lui seul toute cette production d’où la possibilité pour les entreprises de pouvoir exporter une partie de leur production. « Nous avons décidé d’ouvrir le champ des exportations à l’étranger », a affirmé le ministre, dont les propos ont été relayés par le journal électronique Hespress, ajoutant que « les pays souhaitant importer du Maroc, dont la France, ont annoncé que ces masques répondent aux normes sanitaires. » Outre les masques de protection, le ministre de l’Industrie et du commerce a indiqué que le Royaume a pareillement décidé d’exporter des dispositifs médicaux après avoir atteint l’autosuffisance, soulignant que le Maroc veille à développer davantage sa production en respirateurs artificiels.
Les respirateurs artificiels.
La Fondation de recherche de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRSDISI) a présenté dernièrement à Casablanca, un respirateur intelligent artificiel 100% marocain, réalisé pour répondre aux besoins des centres médicaux accueillant les personnes souffrant de problèmes respiratoires. « Il va y avoir, dans un avenir proche, des recherches pour intégrer des modes ventilatoires plus complexes à même de répondre à des sujets de recherche important », a-t-il poursuivi, précisant que c’est le contexte actuel (Covid-19) qui a pu déboucher sur cette collaboration afin de répondre rapidement aux besoins urgents.
L’ingénierie marocaine n’a jamais autant brillé que depuis le déclenchement de la crise du Covid-19. Après quelque quatre modèles innovants de masques, la Fondation de R&D et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI) revient avec un nouveau projet.Cette fois-ci, la fondation lance un respirateur intelligent, baptisé « Dispositif médical intelligent distribué de respiration artificielle à modes multiples », SIRCOS. Le prototype, a été développé en partenariat avec l’hôpital d’application de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS). L’originalité du respirateur made in Morocco ? Ses trois modes de ventilation : contrôlée (volume et pression de l’air), assistée (avec une aide inspiratoire) ou les deux, avec la possibilité de jongler entre les modes. Grâce à cet appareil, le médecin peut surveiller à distance l’ensemble des paramètres avec des données et courbes détaillant l’état du patient en temps réel. Il a aussi la possibilité de procéder à des réglages à distance. En rentrant les informations de ses malades, il peut garder et analyser leur historique. En cas de problème, des alertes sont envoyées sur son smartphone. Il peut ainsi gagner en temps, en efficacité et en énergie.
Des négociations sont d’ores et déjà en cours avec un industriel, afin de fabriquer et commercialiser le modèle le plus rapidement possible. L’idée est de concevoir un dispositif performant, mais également accessible, pouvant servir à l’ensemble des malades souffrant de difficultés respiratoires. La production est effectuée par des entreprises de l'aéronautique travaillant au hub industriel aéronautique de Nouasser  près de Casablanca. A signaler qu’un modèle non-invasif, destinés aux urgences, a été déjà créé et est en utilisation, ainsi que l’adaptation des masques de plongée. Ainsi des masques de plongée ont été reconvertis en respirateurs pour soigner les malades atteints du Covid-19. Après les Italiens, un collectif marocain "Ingénierie Vs Covid-19 Africa ", en collaboration avec l’Université Hassan II de Casablanca, en a fait un précieux atout contre le Covid-19. 
D’autres projets sont dans le pipe de la fondation de recherche de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRSDISI) comme un testeur du Covid-19, ou encore, des drones à utiliser pour gérer la pandémie.

jeudi 7 mai 2020

Quel rôle pour nos intellectuels pendant cette crise du coronavirus?

Cet article  comprend trois  répliques à M Assid qui n'a rien trouvé  de mieux que d'engager une polémique avec Al Adl Wal Ihsane  dans le premier cas et de continuer sur sa ligne éditoriale de mise en cause de l'apport de la civilisation musulmane et de ses savants alors que les préoccupations des intellectuels et des leaders d'opinion dans cette période de crise sans précédent sont ailleurs.  

1-Réplique du 17/03/2020.
Le monde entier intellectuels compris est mobilisé pour trouver les voies et moyens de s'en sortir de cette crise du cornavirus de malheur et ses conséquences terribles  notamment pour nos concitoyens et notre pays et vous malheureusement vous en étés dans une polémiques déplacée et qui ne sert à rien à mon humble avis. Et avec qui, avec Al Adl Wal Ihssane et ses dérives habituelles. Le champ religieux est bien délimité dans notre constitution. Permettez-moi de vous rappeler que c'est d'abord au conseil des Oulémas de répondre à ce genre de dérives.
Dans cette période de crise sans précédent on attend des leaders d'opinion comme vous bien autre chose. Au lieu d'entrer dans des polémiques stériles avec ce genre de confréries nos intellectuels et leaders d'opinion doivent plutôt être du côté de nos concitoyens dans cette période difficile et anxiogène sans précédent car une mobilisation est nécessaire pour lutter contre le virus  et surtout auprès des plus faibles d'entre nous. C'est pour ça que nos intellectuels doivent être au premier rang pour:
-inviter la population à observer les règles nécessaires pour lutter efficacement contre la propagation du virus et vulgariser les bonnes pratiques d'hygiène édictées à cet effet;
-être en première ligne pour appeler, encourager une solidarité de tous avec les plus faibles d'entre nous: ceux qui sont malades et démunis, ceux qui ont perdu leur emploi du fait du confinement, les petits commerçants, transporteurs et tout  ceux qui exercent des  petits métiers qui se retrouvent sans revenus pour se nourrir et nourrir leurs enfants:
- chercher dans notre culture, dans nos traditions ancestrales les valeurs et bonnes pratiques et les rappeler à nos concitoyens car nous sommes une vielle nation avec une mémoire ancestrale.
C'est ce qu'on attend de nos intellectuels, du concret et non pas de répondre aux balivernes des uns et des autres.

2-Réplique du 06/05/2020.
Je me permets de vous répondre parce que vous m'avez envoyé votre texte. Je vais vous parler franchement, On  est vraiment pris par une lassitude à vous lire car vous ne  déroger pas à votre ligne éditoriale et à vos préoccupations cela devient une sorte d'obsession chez vous malheureusement. Cet article ne déroge pas à la règle alors  que les intellectuels du monde entier réfléchissent sur cette crise sans précédent qui touche l'humanité  entière et qui a des aspects sanitaires certes, mais  aussi sociaux, économiques, culturels, psychologiques etc...
Vous êtes la dans une sorte de croisade  qui commence à lasser tout le monde contre la civilisation musulmane reconnue comme telle par des chercheurs impartiaux du monde entiers dont les plus prestigieuses universités américaines notamment. Je ne vais pas vous faire l'insulte de vous demander d'aller taper sur google le mot civilisation islamique pour avoir une idée sur les ouvrages et articles scientifiques publiés à ce sujet..Que des religieux soient  opposes à des découvertes scientifiques cela est indéniable. Cela est arrivé même en  occident avec l"Eglise ou l'histoire nous apprend que de nombreux scientifiques ont été tués emprisonnées etc….Vous n'en parlez pas bien entendu cela ne rentre pas dans vos préoccupations. 
Des centaines  d'ouvrages et non des moindre ont été consacrés à ce sujet. Et vous venez avec un petit texte dire en gros  que les musulmans  n'ont fait que recopier la civilisation grecque sans apports propres. Ce discours qui est maintenant bâti en brèche un peu partout dans le monde a été pendant longtemps développé par les milieux d’extrême droite raciste notamment en France. Il n'a plus cours dans les milieux scientifiques.
Cordialement et excusez mon franc parlé, c'est mon ressenti car  je déteste la langue de bois.

3- Réplique  du 5 juillet 2020 ajoutée après la rédaction initiale de cet article.

Merci pour votre article mais une question me taraude l'esprit, pourquoi cette obsession qui ne vous quitte jamais de descendre en flammes, les musulmans, leur religion et leur histoire ?. Pourquoi ne pas diversifier vos articles pour sortir de cette ornière ou vous vous placez de plus en plus et qui  vous éloigne de votre statut d'intellectuel engagé. Voici quelques exemples en relation avec vos engagements.                                              

- Vous êtes un défenseur des libertés individuelles et en tout cas vous prétendez l'être ; c'est pourquoi, je me permets de vous rappeler que ces libertés incluent aussi la liberté de croyance. L'Islam en tant que foi et croyance et ses adeptes doivent aussi bénéficier de votre mansuétude, de votre défense et non de votre rejet alors que toutes les autres croyances ou non bénéficient de votre respect en tant que liberté de conscience.                                                                                                                             - Vous êtes un démocrate et prétendez être un défenseur des droits de l'homme, pourquoi ne pas évoquer le sort réservé aux musulmans un peu partout dans le monde, en Chine communiste ou l'Islam est considéré comme une maladie psychique et ou les musulmans en 2020 sont stérilisés tués ou emprisonnés dans un silence coupable de toute la communauté internationale. En Inde en Birmanie et ailleurs ou ils sont aussi persécutés tués massacrés du seul fait de leur croyance. Est-ce que ces génocides ne méritent pas d'être dénoncés par un intellectuel comme vous Si Assid ;                                                    -L'islamophobie dont font l'objet nos compatriotes en Europe, discriminés un partout de fait parfois simplement de leur prénom et dénoncés par l'extrême droite comme étant un danger dans les pays dans lesquels ils vivent même en ayant acquis la nationalité de ces pays. Est-ce que nos compatriotes ne méritent pas un article ou une vidéo de M Assid ?    --Et pourquoi vous omettez aussi d'écrire sur des  aberrations  des autres religions Les aberrations contenues dans la religion chrétienne de Jésus fils de Dieu, les massacres des guerres de religion entre chrétiens ou les abominations de l'inquisition ainsi que les prescriptions de la Thora juive qui légitime les exactions contre les palestiniens, les aberrations du peuple élu ou encore les dispositions iniques contre les femmes et filles qui sont exclus de tout héritage par exemple. La chambre rabbinique du tribunal de 1er instance de Casablanca prononce des jugements conformes à la Thora juive dans ce sens. Personne n'en parle.                                                                                                                                      Si je suis d'accord avec vous au sujet de votre combat contre l’Islam politique et ses dérives et auquel j’adhère parfaitement, permettez-moi de vous dire cordialement que continuer à s'acharner sur la religion musulmane, sur les musulmans et sur les pages sombres de leur histoire vous éloigne de l’honnête intellectuelle qui  doit être le crédo de tout intellectuel digne de ce nom. J'espère être démenti dans l'un de vos  prochains articles.


L’exemple de Assid donné à titre d'exemple montre que certains de nos intellectuels sont loin du compte et ne mesurent comme ils se doit pas l’ampleur de la crise pas que sanitaire que traverse le pays à l'instar de tous les pays du monde. Or il s’agit pour toutes les forces vives du pays de se rassembler en vue d’atténuer autant que possible les effets dévastateurs de cette crise sans précèdent.  Car "La crise actuelle est comparée à celles  de 1929 ou encore de la Seconde Guerre mondiale. Mais toutes ces comparaisons ont-elles vraiment un sens ? Pas vraiment. Jamais l'humanité n'a connu un épisode durant lequel tous les pays du monde décident en même temps de stopper leur économie et d'organiser leur récession. En 1929 et pendant la Seconde Guerre mondiale, l'économie était imbriquée, moins mondialisée et plus rurale".  Il s’agit donc  en premier lieu de sauver l’économie du pays et de travailler pour assurer la cohésion sociale en étant solidaire des plus faibles économiquement et qui auront le plus à  souffrir des conséquences de  cette crise. Rien ne sera plus comme avant et les intellectuels doivent être en première ligne  pour imaginer ce monde demain dans lequel il va falloir faite redémarrer l’économie, gérer la pénurie et assurer une solidarité sans faille loin des querelles de clochers habituelles. Pour l’instant nos intellectuels et leaders d’opinion  sont tétanisés ou sont dans des combats d’arrière-garde comme je l’ai signalé. Il est temps qu’ils sortent de leur torpeur.

   





dimanche 1 mars 2020

La duplicité des dirigeants d'Alger contre nous continue

La duplicité des dirigeants d'Alger contre nous continue.

Après un lapsus qui en dit long  en déclarant que nous avons tenu dans nos relation avec le Maroc de verser huile sur le feu voir le lien https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=gdZbz7hYh_I dans une récente déclaration, le nouveau ministre des affaires étrangères de l’Algérie ne déroge pas à la ligne officielle des dirigeants algériens contre notre pays. Dans une conférence de presse au siège de la Ligue Arabe, il n’a pas hésité à employer le double langage habituel ; nous parler de « pays frère » avec lequel on veut « jeter des ponts » alors que dans les faits les dirigeants algériens font exactement le contraire. 
Ainsi  l’affaire du Sahara qui est une question d’intégrité territoriale pour nous, est devenue au fil des années et contre toute logique, une affaire intérieure algérienne pour laquelle, les dirigeants d’Alger mobilisent toutes les potentialités de leur pays : diplomatiques, économiques, militaires et médiatiques contre le supposé « ennemi » ou « pays frère » selon les cas.
En outre, depuis son accession au trône SM le Roi n’a jamais laissé passer une occasion pour tendre la main aux dirigeants algériens. Dans son dernier discours à cet effet, le Souverain n’a-t-il pas invité les dirigeants algériens à une discussion sans préalable pour débattre de tous les problèmes en suspens et mettre tout sur la table avec ce pays pour une normalisation des relations? Cette main tendue du souverain est restée sans suite et le nouveau ministre vient nous endormir avec son histoire de « jeter les ponts » entre les deux pays. Commencez d’abord par arrêter votre guerre non déclarée contre nous et répondre à la main tendue du Souverain.
 Le ministre s’est aussi attaqué à notre presse nationale qui ne fait que dénoncer la duplicité des dirigeants d’Alger car le peuple algérien lui par contre et quand il peut s’exprimer fait connaitre que cette affaire portée par les dirigeants algériens ne le concerne nullement notamment au cours de ses manifestations et son Hiraq contre le régime.
Le ministre parle aussi de la légalité internationale en disant  que l’affaire du Sahara est aux mains des Nations Unies. Or notre pays n’a jamais dit le contraire pour la  confirmation de la légalisation internationale de la récupération de son Sahara tout simplement. Le ministre algérien ajoute que la RASD est membre de l’Union Africaine mais il sait très bien dans quelles conditions douteuses, cette entité fantoche qui n’a nullement les attributs d’un état souverain a été admise dans cette organisation dont les membres avaient foulés dans la boue la légalité internationale en admettant en leur sein une entité qui n’a aucun attribut d’un Etat souverain. Un supposé Etat qui n’est pas membre des Nations Unies ou de ses organisations spécialisées

vendredi 21 février 2020

Jean Daniel, témoin privilégié de la genèse du conflit maroco-algérien sur le Sahara

Le 16 octobre 1975 Jean Daniel du Nouvel Obs devait interviewer l’ancien président Boumediene. Ce jour a coïncidé avec l’annonce par le défunt Roi Hassan 2 de la Marche Verte pour la récupération du Sahara. Jean Daniel a détaillé pour Média 24 l’attitude et la réaction de président Boumediene à cette annonce
Texte
« D’emblée, nous avons parlé de la Marche Verte annoncée quelques heures plus tôt. Il ne cachait pas sa colère sans l’extérioriser brutalement. Il restait très maître de lui jusqu’à ce qu’à l’écran apparaissent les images du roi Hassan II prononçant un discours.
Là, le visage de Boumediene s’est métamorphosé. Un mélange de sourire nerveux et de fureur crispait son visage. Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued. Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout.
Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage. Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine. »
C’est l’Espagne qui dans sa quête historique d’affaiblissement du Maroc depuis l’expulsion des arabes d’Andalousie et l’occupation des villes marocaines de Ceuta et Melilla, cherchait d’abord la création d’un état indépendant au Sahara en arguant que ce territoire était sans maitre « terra nillius » avant son occupation par l’Espagne. Pour prendre celle-ci de court, le 17 septembre 1974, dans une conférence de presse Hassan II annonça sa volonté de porter le différend devant la Cour International de Justice de La Hay pour un avis consultatif à l’effet de faire préciser le statut juridique du territoire du Sahara. Dans cette conférence de presse, le défunt Roi précisa « qu'au cas où la CIJ statuerait que le Sahara était une terre sans maître, avant sa colonisation par l'Espagne, le Maroc s'engageait a accepter l'organisation d'un référendum et à en respecter l'issue quelle qu'elle puisse être. » La Résolution 3292 de l’ONU adoptée le 13 décembre 1974, précisa la question à poser : Le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l'Espagne, un territoire sans maître (terra nullius) ? Si la réponse à la première question est négative, Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l'ensemble mauritanien ?
La CIJ a répondu de façon claire que le territoire n’était pas un terrain sans maitre d’une part et que des liens d’allégeance « unissaient les habitants du Sahara aux sultans du Maroc ». Les mêmes liens qui unissaient ces mêmes sultans aux autres régions du Maroc. La Cour a reconnu aussi des liens entre le Sahara et l’ensemble mauritanien qui ne constituait pas un état. C’est pourquoi, ce territoire a été d’abord divisé entre le Maroc et la Mauritanie qui s’est désistée volontairement par la suite au profit du Maroc.
Les liens d’allégeance avec les Rois du Maroc étaient les seuls liens de souveraineté qui unissaient aussi les autres régions du Maroc notamment des villes comme Marrakech, Agadir, Fès, Oujda, Meknès ou Tanger. Les juges de la CIJ qui ne voulaient apparemment rien comprendre aux liens d’allégeance qui en droit musulman constituaient les seuls liens de souveraineté à l’époque ont été aussi dans l’amalgame puisqu’ils ont demandé la consultation des populations sahraouis.
Faisant fi de tout cela le Président Boumediene et ceux qui l’ont suivi ont engagé depuis une sorte de guerre non déclarée contre le Maroc.
 -Guerre économique en s’engageant dans une course folle aux armements pour mettre à genou le Maroc qui dispose de moins de ressources et en maintenant fermée les frontières est du pays pour le couper du reste du Maghreb et de son prolongement arabe. Officiellement pour l’Algérie cette fermeture des frontières terrestres visait à protéger ce pays « du trafic de drogue et de la contrebande ». Or tout le monde sait que c’est la fermeture des frontières qui encourage ces trafics.
 -Guerre diplomatique en mobilisant ses diplomates dans toutes les organisations et forums internationaux contre le Maroc ; en finançant toutes sortes de lobbies et les représentations diplomatiques et autres bureaux du Polisario.
 -Guerre tout court, en armant et en abritant des combattants contre le pays voisin. Pendant les hostilités, les combattants du Polisario armés par l’Algérie faisaient des incursions à partir du territoire algérien de Tindouf et attaquaient les troupes marocaines et repartaient tranquillement se réfugier en Algérie. Hassan II qui était en droit d’exercer un droit de suite en territoire algérien s’est toujours interdit d’insulter l’avenir en engageant une guerre ouverte avec l’Algérie. 

P.-S.