La politique de la main tendue à l’Algérie qui est une
constante de la diplomatie marocaine est arrivée à une impasse. Les gouvernants
d’Alger continuent leur politique belliqueuse à l’égard du Maroc.
Ainsi, après le
discours historique du Roi à l’occasion de la commémoration de la Marche Verte qui a
remis les pendules à l’heure http://www.lemag.ma/Sahara-marocain-SM-le-Roi-remet-les-pendules-a-l-heure_a86892.html
la presse algérienne s’est déchainée comme à son habitude contre le souverain
et l’ensemble des marocains. Des articles et des commentaires immondes sont
véhiculés par cette presse. Pas d’analyses journalistiques que des procès
d’intention et des insultes. On a l’impression que les modérateurs sur les
sites internet des journaux ne laissent passer que les insultes contre le Maroc et son
souverain. Un exemple récent, cet
article du journal Al Watan en réaction au discours royal http://www.elwatan.com/actualite/nouvelle-diatribe-de-mohammed-vi-contre-l-algerie-08-11-2014-277032_109.php.
Déjà au mois d’Aout de cette année, M Mustapha Khalfi
ministre marocain de la communication a déclaré que la presse algérienne a
produit plus de 1600 articles hostiles au Royaume en une année soit 4 à 5 par
jour. Ce qui en dit long sur la prétendue liberté de la presse dans ce pays.
Cette guerre médiatique est beaucoup
plus grave car elle entretient toute une génération d’algériens dans une
hostilité maladive à l’égard du Maroc présenté comme un ennemi et une menace
pour l’Algérie après les tentatives désespérées et vaines de demandes de repentance à la France.
La politique de fraternité voulue par le Maroc depuis
toujours est perçue comme une faiblesse
par un pouvoir algérien renfermé sur lui-même et incapable de sortir des schémas de la guerre froide
et de l’ennemi extérieur. De plus en
plus, l’affaire du Sahara qui est mise
en avant par le pouvoir algérien n’est qu’un prétexte. Si l’affaire du Sahara
n’existait, pas les gouvernants d’Alger auraient trouvé autre chose. Car la
nature même de ce pouvoir algérien en place- centralisé sécuritaire à la
soviétique avec une nomemklatura qui se partage la rente pétrolière, une
sécurité militaire présente dans tous les rouages de l’état, dans les médias
dans le société et le secteur privé http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/maroc-que-faire-avec-alger-138549
pense n’avoir de légitimité qu’avec l’existence d’un ennemi extérieur. Donc tel
qu’il est, le pouvoir en place à Alger ne changera pas de politique à notre
égard.
"Les dirigeants algériens souffrent de paranoïa a force
de croire qu’ils sont persécutés, ils ont fini par devenir persécuteurs ».
C’est ce qu’affirme FRANTZ FANON dans son livre intitulé : « Les Damnés de la
terre ». « Le colonisé est un persécuté qui rêve en permanence de devenir
persécuteur ».C’est ce qui explique le régime dictatorial mis en place par la
junte militaire au pouvoir ainsi que les rêves d’hégémonie et de leadership de
la république algérienne.
« Tout observateur de la réalité algérienne est en
mesure de voir que la situation dans ce pays n’est pas normale .Elle est le
fruit d’une politique concertée et d’une dictature militaire déguisée qui vise
à brouiller les pistes et à maintenir le peuple dans la servitude et dans la
dépendance. » « Des milliers d’opposants algériens ont été
éliminés, des milliers d’autres vivent en exil, loin de leur pays parce qu’ils
estiment que la révolution a été trahie et assassinée, le socialisme corrompu,
le peuple encore une fois mystifié et asservi par ceux qui lui avaient promis
la liberté, la dignité et la prospérité. en plus les dirigeants algériens ne
sont pas à une contradiction prés… ».
C’est dans cet
esprit que le conflit du Sahara est appréhendé par les gouvernants d’Alger car
tout en déclarant officiellement que l’affaire du Sahara Marocain ne les concerne
pas, ces gouvernants font de la défense
de la « cause sahraoui », la seule préoccupation de leur diplomatie auprès des
autres pays et dans tous les organismes internationaux oubliant au passage tout
ce que notre pays a enduré pour eux. Par ailleurs, pour les média-algériens, l’affaire
du Sahara Marocain est une ligne rouge. Aucun média ne peut déroger à la
position officielle d’Alger sous peine de voir le journaliste sanctionné d’une
manière ou d’une autre et le journal asphyxié économiquement car privé des
annonces publicitaires.
Vu ce qui précède, l’affaire du Sahara marocain est devenue
contre toute logique une affaire nationale pour Alger - le Maroc étant un pays ennemi
pour les dirigeants d’Alger- et non pas comme, ils le déclarent avec duplicité
une affaire opposant le Maroc et les séparatistes de Polisario.
A nous d’en tirer les conséquences, le régime en place à
Alger ne survit qu’en dressant l’épouvantail de l’ennemi extérieur et l’affaire
du Sahara est un prétexte, le dernier discours royal constitue à cet effet une
rupture et une réponse on ne peut plus claire.
La politique de la main tendue a vécu.
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