Sélection du message

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samedi 9 novembre 2013

La mobilisation, c’est bien le principal message du discours royal du 06 novembre 2013.





Le dernier discours du Roi Mohammed VI  a été perçu par les médias juste comme une réponse aux dirigeants d’Alger et accessoirement adressé à des pays amis en ce qui concerne les droits de l’homme au Sahara Marocain.

 Or il me semble que ce discours nous est d’abord adressé à nous marocains.  En dénonçant les dérives des gouvernants d’Alger et les appréciations fallacieuses  des droits de l’homme au Sahara Marocain par certains pays et organisations internationales, le discours royal  nous interpelle directement car c’est un discours   de mobilisation et de responsabilisation.
 En effet, Sa Majesté Mohammed VI a été on ne peut plus clair dans la dénonciation de l’utilisation de la carte des droits de l’homme pour nuire au Maroc «  Le Maroc est certes attaché à une coopération et une interaction positive avec les Organisations internationales des droits de l'Homme qui font preuve d'objectivité dans le traitement des questions le concernant, et accepte en toute responsabilité la critique constructive. Pour autant, il refuse que des organisations, dans des rapports établis à l'avance, prennent prétexte de certains agissements isolés pour essayer de porter atteinte à son image ou de banaliser ses acquis en matière de droits humains et de développement. » Un peu plus loin le souverain s’est interrogé « Est-il raisonnable de penser que le Maroc respecte les droits de l'Homme dans le nord du pays et les transgresse dans le sud ? ». Pour affirmer ensuite que « Tous les Etats refusent d'être l'objet d'agissements attentatoires à leur sécurité et leur stabilité, d'autant plus que la violence, la subversion et l'intimidation des citoyens sont incompatibles avec les droits de l'Homme, et que l'exercice des libertés ne peut se faire que dans le respect de la loi. »
Après avoir souligné que certains états confient à des fonctionnaires mal intentionnés à l’égard de notre pays le soins de rédiger des rapports sur les droits de l’homme au Sahara Marocain, le souverain signala que c’est à coups « d’argent » et d’ « avantages » que « les adversaires tentent d'acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. »
Le souverain conclut cette partie de son discours consacrée aux droits de l’homme au Sahara Marocain en lançant que notre pays «refuse de recevoir des leçons en la matière, surtout de la part de ceux qui bafouent systématiquement les droits de l'Homme »,et enfin«  la cause du Sahara est la cause de tous les Marocains sans exception. C'est un devoir dont nous sommes tous dépositaires. »
Ces affirmations royales viennent à points nommés pour nous interpeller tous : citoyens, presse, responsables à tous les niveaux, partis politiques, élus, société civile et surtout organisations des droits de l’homme.  Nous sommes tous appelés à la mobilisation et  plus de vigilance pour accomplir notre devoir vis-à-vis de cette cause sacrée.
Déjà dans son dernier discours sur la rentrée parlementaire le souverain n’a –il pas sermonné les parlementaires à ce sujet en déclarant que « Nous avons, en effet, constaté quelques défaillances dans la manière d'aborder notre cause nationale primordiale, nonobstant les initiatives sérieuses entreprises par certains parlementaires, mais qui demeurent, malgré tout, insuffisantes. Car au lieu d'attendre les attaques de nos adversaires pour y riposter, il faut plutôt les acculer à la défensive, en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière positive. Il faut donc rappeler encore une fois que la source de notre force, dans la défense de notre Sahara, réside dans l'unanimité de toutes les composantes du peuple marocain autour de ses valeurs sacrées. »
 Si le souverain a fait ces rappels, c’est bien parce que nous n’avons pas été tout à fait en phase avec cette responsabilité historique. Les marcheurs  de la Marche Verte eux ne se sont pas posés de questions quand ils ont répondu en masse à l’appel de feu Hassan II. Rappelons-nous que les marocains se sont inscrits en masse pour participer à cette marche (plus d’un millions d’inscrits dès le premier jour pour 350 000 volontaires demandés). Les volontaires inscrits savaient très bien  que le pire pouvait leur arriver si les soldats espagnols avaient utilisés les armes contre eux, car  dans son discours d’octobre 1975 le défunt Roi avait en effet averti les futurs volontaires de ce qui les attendait.
Trente-huit ans après, sommes-nous dignes du courage de nos compatriotes qui ont participé à la marche verte ? Sommes-nous dignes du martyr des soldats marocains  morts pour leur pays dans les confrontations qui ont suivi la récupération des provinces sahariennes contre le polisario et l’armée algérienne. La réponse en tout cas, ma réponse dans un prochain article qui fera état aussi des mensonges de nos adversaires et la mobilisation pour les contrer. Car comme l’a  affirmé l’artiste  Georges Braque « La vérité existe. On n’invente que le mensonge ». 
        

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