Le but de ce blog et de mes articles dans la presse est de participer au débat national ; saluer les avancées de notre pays mais aussi relever les insuffisances et les défis qui me semblent retarder son développement.
Sélection du message
Synthése du livre de Berbard Lugan sur la marocanité irrefutable du Sahara occidentale.
Présentation du livre. Publié en avril 2024 aux éditions Ellipses, cet ouvrage de 108 pages propose une approche didactique et synthétique p...
dimanche 27 juillet 2025
Synthése du livre de Berbard Lugan sur la marocanité irrefutable du Sahara occidentale.
jeudi 26 juin 2025
Gaza : un peuple sacrifié sous les yeux du monde
mercredi 28 mai 2025
Le pays se developpe, oui mais...
Il est indéniable que notre pays se développe: infrastructures importantes qui font honneur à notre pays ; tourisme puisque nous devenons le premier pays touristique en Afrique devant l'Egypte; des investissements colossaux sur le plan industriel; un taux de pauvreté multidimensionnelle qui a fortement diminué passant de 11,7% à 8,1% entre 2014 et 2024; des reussites et avancees notables à saluer de notre diplomacie dans la defense de notre intégrité territoriale.
Bien sûr le pays traîne des boulets qui retardent un développement qui aurait pu étre beaucoup plus consequent: le taux de chômage de plus.de 13%; le classement notre pays en matière de corruption qui est 99 sur 180 pays en 2025 selon tranparancy; des dysfontinnements dans la santé et dans l'enseignement qui maintiennent notre pays à la traîne sur l'indice IDH à la place 120éme place sur 192 pays; une liberté de la presse qui n'est pas toujours en phase avec la constitution de 2011 puisque la presse d'opinion, d'investigation ou d'opposition a presque disparue de notre paysage médiatique laissant la place plus à une presse à scandale ou d'encensement de certains institutions ou de personnalités. Ce qui n'avance à rien.
En phase à tout cela, qu'est ce que nous avons? Un gouvernement qui n'arrive ni à communiquer correctement sur ses réalisations ou les mettre en valeur ni à mettre en place des programmes audacieux et palpables contre les maux signalés pluhaut et dont il n'est qu'en partie responsable il est vrai mais qui retardent le développement du pays.
lundi 5 mai 2025
Maroc - Algérie, l’histoire d’une fraternité trahie
L’histoire des relations entre le Maroc et l’Algérie ne commence pas avec l’indépendance de cette dernière en 1962. Elle est bien plus ancienne, marquée par des liens profonds, souvent fraternels, parfois complexes, mais globalement empreints de solidarité et de respect mutuel. Pourtant, cette fraternité a été trahie par une série d’événements politiques et idéologiques initiés dès la naissance de l’État algérien moderne. Cet entend retracer ce basculement, en montrant comment l’Algérie officielle, en particulier son régime militaire, a choisi l’hostilité au détriment de la mémoire commune et des intérêts maghrébins.
I. Une mémoire partagée : l’histoire au-delà des frontières
Pendant des siècles, les populations de l’ouest algérien et de l’est marocain ont partagé les mêmes cultures, dialectes, traditions religieuses, tribales et commerciales. L’espace entre Tlemcen, Oujda, Figuig, Béchar, et même au-delà, formait un continuum humain où la notion de frontière était souple, voire inexistante.
Le Maroc, en tant qu’État souverain structuré depuis plus de douze siècles, a souvent exercé une influence spirituelle et politique sur l’ouest algérien. Plusieurs dynasties marocaines, comme les Almoravides, les Almohades, les Mérinides, ont étendu leur autorité sur une grande partie de l’actuelle Algérie, bien avant la colonisation française. Cela n’a jamais empêché la coexistence, bien au contraire : le facteur religieux, soufi notamment, cimentait les liens.
La colonisation française a profondément bouleversé ces équilibres. Mais c’est justement durant cette période que le Maroc a joué un rôle crucial dans le soutien au combat algérien pour la libération.
II. Le Maroc, allié fidèle du peuple algérien pendant la guerre de libération
La guerre de libération algérienne (1954-1962) n’aurait pas connu la même dynamique sans l’aide déterminante du Maroc. Le Royaume, encore sous protectorat, a offert ses frontières, ses hommes, ses armes, et son territoire aux combattants algériens du FLN. De nombreuses bases de repli, des circuits logistiques et des soutiens diplomatiques ont vu le jour grâce à la générosité marocaine.
Le Maroc indépendant (1956) a même accepté de différer la récupération de certains de ses territoires orientaux, considérant que l’Algérie libre serait en mesure, une fois indépendante, de traiter loyalement la question des frontières. C’était une preuve de confiance politique et morale. Hélas, cette confiance fut vite trahie.
III. L’ingratitude érigée en doctrine : l’affaire de 1963
La guerre des Sables en 1963 marque la première grande trahison du régime algérien envers le Maroc. À peine libérée, l’Algérie, sous la houlette de Ben Bella et de ses conseillers militaires, choisit d’affronter militairement un pays frère qui l’avait soutenue. Ce fut un choc pour le Maroc et une blessure pour la mémoire partagée.
Sous prétexte de frontières héritées de la colonisation, l’Algérie refusa d’ouvrir le dialogue sur les territoires historiquement marocains, comme Tindouf ou Béchar, pourtant clairement identifiés dans les archives coloniales françaises comme des zones arbitrairement rattachées à l’Algérie par l’administration de l’époque.
Cette guerre, que certains qualifient de « fratricide », fut en réalité une agression unilatérale. Le Maroc n’a jamais revendiqué de manière belliqueuse ses droits. Il a toujours appelé au dialogue, à l’arbitrage international, voire à la négociation directe, mais l’Algérie militaire a choisi la provocation.
IV. Le tournant du Sahara : le mythe d’un conflit « nécolonial »
Le soutien de l’Algérie au Front Polisario marque un autre point de rupture majeur. Au nom d’un prétendu soutien aux peuples opprimés, le régime algérien va instrumentaliser la question du Sahara pour affaiblir le Maroc. Il ne s’agissait pas d’un simple appui idéologique. Il s’agissait d’une guerre froide régionale dans laquelle l’Algérie cherchait à s’imposer comme puissance hégémonique.
Le soutien est d’autant plus paradoxal que l’Algérie n’a jamais toléré une quelconque remise en question de ses frontières héritées de la colonisation. Elle réclame pour le Maroc une posture qu’elle-même refuse d’adopter. Le Sahara est marocain par l’histoire, par la géographie, par le droit international (la Cour Internationale de Justice l’a reconnu en 1975), et par l’allégeance traditionnelle des tribus sahariennes aux sultans marocains.
L’Algérie a donc soutenu une entité séparatiste, armée, financée et logée sur son sol, pour affronter le Maroc et s’opposer à sa souveraineté légitime.
V. La haine cultivée comme doctrine d’État
Depuis les années 1970, la diplomatie algérienne a érigé l’hostilité envers le Maroc en politique officielle. Les manuels scolaires, les médias d’État, les discours politiques et diplomatiques véhiculent une image déformée, agressive et haineuse du Maroc.
Le peuple algérien, dans sa majorité, ne partage pas cette haine. Il se sent même souvent prisonnier de cette propagande d’État. Il en veut pour preuve les liens familiaux, les échanges culturels, les souvenirs de solidarité entre les deux peuples. Mais le régime militaire, avec son idéologie figée et ses intérêts géostratégiques, empêche toute réconciliation.
VI. Une main tendue rejetée
Le Roi Mohammed VI n’a cessé de tendre la main aux dirigeants algériens. Ses discours, ses appels au dialogue direct, à la réouverture des frontières, à la coopération économique et sécuritaire sont restés lettre morte. À chaque initiative marocaine, l’Algérie oppose le silence, voire la provocation.c
VII. Une mémoire à restaurer, un avenir à reconstruire
Malgré tout, le Maroc reste fidèle à ses principes. Il croit à l’unité maghrébine, au dialogue entre peuples frères, à la force de l’histoire commune. Le peuple algérien n’est pas l’ennemi. C’est le régime militaire, avec sa logique de confrontation, qui est le véritable obstacle à la paix régionale.
mercredi 30 avril 2025
Que faire?
Une question me taraude l'esprit depuis quelques temps?
Faut-il vraiment continuer à être sur les réseaux sociaux pour faire valoir les avancées certaines de notre pays mais aussi pour faire des observations ou poser des questions sur ce qui retarde son développement?
Car:
- ce gouvernement et ses ministres font peu de cas de ce que pense l'opinion publique et les réseaux sociaux de leur action ou inaction;
- en gros, vous dites et écrivez ce que vous voulez nous, nous restons sourds à vos doléances et agissons comme bon nous semble;
-c'est nous qui savons ce qui est bon pour vous et vous pouvez donc dire où écrire ce que vous voulez;
- les observations et recommandations souvent pertinentes des institutions prévues par la constitution HCR et CESE etc..ne sont que peu ou pas tout suivis. Des responsables de ces institutions constitutionnelles sont parfois attaqués pour entraves à l'action du gouvernement;
-pire, les manifestations de rue , les sit ins, les grèves vous pouvez en faire comme vous voulez; vos cris de détresse on n'en a cure. Par exemple, l'émigration y compris maintenant celle de cadres, d'ingénieurs et de médecins qui porte préjudice au pays et son avenir pour le gouvernement est un " phénomène mondial.." Que ça et rien sur les causes socio économiques de ce phénomène;
-la réforme du code pénal, du code civil ou l'intégration des fonctionnaires gérés par le CNOPS à la CNSS est faite sans concertation avec les concernés alors même que ceux-ci ont des droits acquis à sauvegarder;
-qu'un parti de l'opposition, le PPS pour ne pas le nommer dénonce dans un communiqué votre politique et vous renvoie à des promesses électorales non tenues et vous trainez son secrétaire général dans la boue avec des insinuations personnelles immondes alors qu'il s'agit de répondre aux observations de son parti sur votre gestion des affaires du pays;
-en gros vous agissez pour notre bien et les dispositions prévues dans la constitution pour la concertation vous n'en avez cure.
Question. La concertation et l'adhésion des populations aux politiques étant l'un des fondamentaux à toute gestion des affaires publiques comment ce gouvernement peut-il faire l'impasse sur cette évidence et prétendre diriger le pays?